Kururin Paradise est la suite d’un des premiers jeux de la Game Boy Advance, Kuru Kuru Kururin. On retrouve toujours ce bon vieux Kururin (un oiseau) aux commandes de son vaisseau rotatif.
Ce jeu n’est jamais sorti en Europe ni aux Etats-Unis, il n’est donc disponible qu’en japonais. J’ai pas compris grand chose à l’histoire, mais Kururin est encore à la recherche de ses frères et soeurs, kidnappés semble-t-il par un infâme vilain et ses sbires.
Principe
Le principe du jeu reste le même, à savoir parcourir des niveaux plus ou moins tordus avec ce vaisseau-barre qui tourne.
Pour ceux qui n’auraient pas joué à l’opus précédent, Kururin a le malheur d’avoir un vaisseau en forme de barre, qui tourne inlassablement dans le sens des aiguilles d’une montre, et qui rend le parcours de niveaux pleins de virages, d’obstacles et d’ennemis bien plus ardus.
Pour aller du point de départ à l’arrivée, il faudra faire en sorte de ne toucher aucun obstacle, sous peine de perdre ses points de vie et détruire son vaisseau. Le parcours des niveaux s’effectue donc grâce à un timing et un placement du vaisseau bien dosé.
Nouveautés
Par contre, nos amis de chez Eighting ne se sont pas contentés de changer les niveaux et nous refourguer une suite, hop, histoire de rien.
Il y a pas mal de nouveautés donc, et en premier lieu la possibilité de contrôler la vitesse de rotation de la barre. Comme il est toujours possible d’accélérer la vitesse du vaisseau, ça donne un certain dynamisme et de nouvelles possibilités de jeu. On passera par exemple moins de temps à attendre que l’angle du vaisseau nous permette de franchir un passage compliqué.
Graphiquement, le jeu a bien changé aussi. Comment dire… ça ressemble un peu au style graphique de Yoshi’s Island et c’est plutôt sympa (esprit très japonais, style « kawaii » tout en couleurs).
Kururin Paradise permet aussi de se frotter à des boss, qui nous défient à travers de petits jeux tous différents avec des objectifs à accomplir (genre récupérer 500 pièces en 30s ou faire tomber des billes dans le vide à l’aide de son vaisseau).
Les niveaux sont bien foutus, et il est maintenant possible d’interagir avec l’environnement. Le vaisseau glissera sur la glace, sera alourdi par les fantômes qui s’y accrocheront, sera attiré par des forces un peu dans tous les sens, etc.
La progression a un peu changé aussi, on peut dorénavant débloquer des niveaux à l’aide des clés récupérées au cours du jeu. Ça rend le jeu moins linéaire et permet de ne pas rester bloqué sur un niveau.
Le mot de la fin
Bref, une très bonne suite, avec plein de nouvelles idées qui rendent le jeu vraiment agréable à jouer.
Petit bémol : personnellement j’ai trouvé que le jeu était un peu plus facile que le précédent. Mais bon, le finir complètement en battant tous les chronos prendra quand même un peu de temps.