Je suis iradié
On entend beaucoup dire « la GBA, c’est que du remake ». Ca m’agace pas mal car avec plus de 1200 jeux, c’est loin d’être du remake … surtout avec Iridion II.
Ce deuxième opus de la série n’est pas très connu mais cela dit plus que le premier dont personne ou presque n’a entendu parler.
Innovation nous voilà
Ca se sent et ça se voit, Iridion II est largement inspiré des shoot them up de l’époque 16-bits : l’aspect du vaisseau et les satellites autour, la structure des niveaux et l’ambiance générale du jeu.
Dans ce cas pourquoi parler d’innovation ? Simplement en approfondissant le concept.
Premier élément : les décors en 3D. Et là, c’est la claque parce que c’est presque une prouesse technique. On est loin de la 3D avec des sprites découpés avec les dents à la Doom. Non là c’est vraiment beau et on ne peut que s’extasier devant le décors défilant mais certes invariable. Les ennemis sont également en 3D ainsi que les décors annexes.
Deuxième élément : le jeu en lui même. Au départ, comme tout guerrier en manque de subvention, vous ne commencez qu’avec une seule (arg !) arme. Ils sont quand même très généreux car on vous laisse le choix d’en prendre une parmi 6. Rien que ce chiffre, 6, est énorme.
Items d’amélioration et puissance de feu
Comme une arme au départ peut sembler léger, vous pourrez cependant les améliorer en collectant les items correspondants. Avec un item, vous avez le choix entre améliorer l’arme existante (jusqu’à 2 fois) ou bien débloquer une nouvelle arme. Et c’est là que c’est marrant car vous pouvez changer de tir en cours de jeu (à l’aide de L ou R).
Voici donc les 6 différents tirs :
frontal : le tir tout bête, ça va tout droit et c’est bien puissant. Au niveau 3 de l’arme, 6 projectiles couvrant la largeur de votre vaisseau traversent l’écran.
cardinal : votre vaisseau tire à la fois devant, derrière et sur les côtés. Inconvénient, chaque tir est peu puissant.
balai : votre vaisseau tire tout droit tandis que vos satellites s’orientent de droite à gauche pour balayer l’écran.
irrégulier : des tirs puissants partent à intervales irréguliers.
laser : un classique rayon vert puissant mais lent.
boulettes ricochantes : de grosses boules bleues qui cassent tout et ricochent en se partageant sur les ennemis et obstacles métaliques.
Le jeu
Iridion II est donc un shoot them up vertical totalement réalisé en 3D et Mode 7. Au départ, seul un mode « Aventure » vous est ouvert : il y a une histoire (toujours de vilains méchants qui attaquent votre maison, vous voulez copier un ancien héros en reprenant le même coucou et hop, vous voilà parti tel un Luke Skywalker chasser du Wampa dans les marais) et en gros, vous avez 5 mondes à délivrer de l’invasion des Iridions (les vilains). Dans chacun de ces mondes, vous avez 3 planètes à explorer, dans l’ordre que vous le voulez, chacune ayant un environnement particulier (on se croirait dans Bomberman). Les plus forts d’entre vous ayant au moins achevé une Prépa scientifique auront finement remarqué que ça faisait en tout 15 niveaux. Pas mal du tout pour les jeux de shoot modernes, car c’est bien de ce type de jeux dont il s’agit.
Chaque niveau terminé en aventure sera débloqué pour le mode « arcade ». Il consiste simplement à se retaper les niveaux de votre choix.
Enfin un mode « défi » vous sera ouvert après avoir terminé le jeu, en mode débutant, normal ou as… bref, y’a pas de quoi s’embêter.
Des galleries d’images, un jukebox et les crédits (!!) seront à débloquer.
Conclusion
Iridion II est presque un incontournable pour les amateurs de la GBA et/ou des shoot them up : technique (éviter les obstacles), beau et agréable à jouer il vous fera passer de bons moments.
Pas la peine d’en rajouter sur les graphismes, vraiment splendides. Les musiques aussi ont également été très travaillées. Vous les retrouverez dans le jukebox (à débloquer).
Quelques bémols cependant : le jeu manque de pêche et on aimerait vraiment que ça aille plus vite parfois. Les boss sont quant à eux très faciles à battre, les niveaux sont bien moins aisés en comparaison.
Une valeure sure cependant.