Pas d’intro aujourd’hui pour cause de grève d’une partie de mon cerveau. Même pas de détails pour les amateurs de stats et de chiffres en tous genres. Rien, queud’, j’ai l’imagination en panne sèche.
ET DE DEUX
Pas d’inter-titres recherchés avec jeux de mots foireux à la clé non plus, c’est la dèche.
Harry-alias-celui-qui-a-vaincu-celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom-quand-il-était-marmot, Harry donc, revient à Poudlard pour une deuxième année d’étude de la magie.
Du moins il y revient si on le laisse y aller puisque les obstacles s’accumulent sur la route du château.
Mais bref, tant bien que mal il parvient jusqu’à l’école, où un drame est sur le point de se jouer.
Un drame dont il semble être, sinon responsable, au moins complice.
BALAI DE POCHE
Cet épisode portable n’a pas grand-chose à voir avec son homologue sur consoles de salon, même si le principe est le même. C’est un jeu d’aventure vu de trois quarts-haut où vous devrez accomplir diverses missions dans et hors de Poudlard.
Quelques exemples : accomplir divers défis pour les jumeaux Weasley, réunir vos affaires de classe dans le chemin de traverse, récupérer les ingrédients du Polynectar ou encore traverser un donjon afin d’apprendre un nouveau sort.
L’histoire progresse à chaque objectif rempli, avec l’un de vos camarades ou professeurs qui vient vous voir pour vous expliquer ce qui se passe ensuite. Un système très dirigiste, mais qui donne bien plus de libertés que son jumeau PS2 / Game Cube / X-Box, puisque une fois que vous avez écouté le bla-bla, libre à vous de vous balader où bon vous semble. D’ailleurs, divers objectifs secondaires existent.
Ainsi vous pourrez récupérer les cartes de sorciers célèbres éparpillées dans tout le château, vous entraîner au Quidditch, collectionner les dragées surprises afin de débloquer divers bonus…
Par défaut (vous pouvez changer la configuration des touches) vous avez un bouton d’action, B, qui vous offre diverses possibilités selon le contexte, un bouton dédié aux sorts, A, un pour utiliser les objets, L, et un pour sauter, R. Start appelle le menu.
La première page vous indique vos points de vies, les dragées en votre possession, vos points de maison, bref toutes les stats importantes du jeu. La seconde est celle où vous changerez d’objet ou de sort (oui, il n’y a pas de raccourci en cours de jeu hélas), la troisième réunit une sorte d’encyclopédie sur le jeu. La quatrième vous montre vos cartes de sorcier et la dernière l’atlas du lieu où vous vous trouvez, à condition que vous ayez trouvé la carte de Poudlard.
En cours de jeu vous trouverez donc des dragées qui servent pour l’un des objectifs secondaires, des noises, galions et je-sais-plus-le-nom qui servent à acheter divers objets (bombabouses pour repousser les monstres, etc.), des patacitrouilles et fondants du chaudron pour restaurer votre santé et des chocogrenouilles qui, au bout de six, vous octroient une barre de santé en plus. Vous trouverez aussi des cartes de sorcier à collectionner et diverses potions (Wiggenweld pour se soigner, antidote, etc.), le reste des objets ne servant que lors d’une mission en particulier.
UN BON POINT POUR GRIFFONDOR
Bon honnêtement on n’est clairement pas devant le jeu du siècle. Mais cet épisode est bien plus sympa que son prédécesseur sur GBA. D’abord visuellement, puisque les graphismes ont été revus et corrigés en plus mieux mieux bien. Sans atteindre la perfection, Harry en 2D c’est plutôt joli. Les animations sont plutôt bien foutues (même si on se demande toujours pourquoi les dragées sautent des buissons quand on les fouille).
Je passe vite fait sur la partie musicale très pauvre pour parler du gameplay. Et là, deux points fâcheux : premièrement les raccourcis manquants. Et quand vous passez cinquante fois par le menu pour changer de sort ça a tendance à vous énerver.
Et deuxièmement la vue. La 3D iso c’est bien sympa mais niveau jouabilité c’est une autre paire de manches. En effet Harry tire et saute dans huit directions, mais il est parfois difficile d’apprécier correctement ces directions et parfois on se vautre / on rate sa cible. Et quand on doit se retaper tout un donjon parce qu’on s’est lamentablement fracassé la gueule sur un saut douteux en fin de parcours, on se les bouffe. Merci donc au ctrl + S de VBA qui nous sauve la vie.
Hormis ce point noir HPATCOS n’est nullement difficile, la cible étant clairement l’enfant en bas âge. Peu d’ennemis, des « énigmes » ne nécessitant pas l’usage de plus de deux neurones, bref rien de dramatique.
Malgré tout le jeu est assez long et le level design suffisamment agréable pour qu’on ne s’emmerde pas. Donc pour une fois je ne cracherai pas sur EA (it’s in your ass) qui a plutôt bien fait son boulot.