Bon, j’ai bien regardé à droite et à gauche, pas de test de Golden Sun 2 en vue… Mais que fait la police ?
Pas de panique, la cavalerie vient d’arriver.
Réalisé par Camelot Software (rien à voir avec la série d’Alexandre Astier, cherchez plutôt du côté de Shining force) pour le compte de Nintendo, Golden Sun 2 : L’Âge Perdu est la suite de… Golden Sun, non ?! Sans blague ?!
ON PREND PAS LES MÊMES ET ON RECOMMENCE PAS
Je vais faire appel à ceux qui ont mangé du poisson étant petits, et qui donc ont de la mémoire : souvenez-vous, à la fin du premier opus, nous laissons le groupe d’Isaac (ou Vlad si vous jouiez en VF) en plein échec, alors que le deuxième phare vient d’être allumé, détruisant au passage une partie du continent.
Ben figurez-vous que nous commençons cet épisode au même moment, alors que le groupe de Felix (Pavel pour les anglophobes) s’enfuit dudit phare, via l’île qui s’est détachée du continent.
Loin de moi l’envie de vous spolier, je n’en dirai donc pas plus.
VOUS REPRENDREZ BIEN UN VERRE DE DJINN ?
L’équipe de Felix est donc constituée de quatre membres, et là encore on a droit à un mage de terre, un de feu, un d’air et un d’eau (ce qui a d’ailleurs une importance pour l’histoire).
Chacun de ces persos maîtrise donc un type de psynergie, la magie du jeu. L’avantage de Golden Sun, un comme deux, c’est que contrairement à beaucoup de RPG classiques, on utilisera régulièrement ces magies pour progresser dans le jeu, car celui-ci est truffé d’énigmes proches dans leur conception de certains action-RPG.
En plus de ces magies, vous allez vous lier d’amitié avec des djinns. Je vous renvoie sur le test de Spacewolf du premier épisode pour plus d’explications, sachez juste que ces bébêtes servent à la fois d’invocations et d’améliorations de statistiques. Elles ont toujours trois états : liées (améliore les stats, ajoute de nouvelles psynergies, change le job du perso), utilisées (invocation) ou en attente (et là, on l’a dans l’os, parce que jusqu’à ce qu’il soit remis (un à plusieurs tours), le djinn n’est plus lié, et donc on perd tous ses bonus).
Malgré sa relative simplicité, ce système est rapidement passionnant et plus subtil qu’on ne le croit.
VERS L’INFINI ET AU-DELÀ…
Cette fois-ci, vous allez voir du pays. Si vous trouviez le 1 trop court, sachez que vous ne visiterez pas du tout le continent que vous aviez foulé, mais par contre, vous allez vous taper le reste du monde en ENTIER ! Océan compris.
Toujours au chapitre des nouveautés, passée une bonne partie du jeu, vous allez retrouver la fine équipe d’Isaac et pouvoir utiliser huit persos et un bon paquet de djinns.
À noter que si vous avez sauvegardé après la fin du 1, vous pouvez récupérer votre équipe telle quelle, soit en entrant le code indiqué lors de la sauvegarde, soit avec un câble link. Cela vaut mieux d’ailleurs, parce que si vous vous contentez de l’équipe que le jeu vous propose, vous allez au-devant de graves désillusions.
Mais alors surtout, la GROSSE nouveauté de l’Âge Perdu, c’est que vous allez avoir encore plus de djinns. 72 pour être exact, en comptant ceux du 1 ça en fait quand même 44 nouveaux. Alors forcément, avec un tel nombre, on ne pouvait pas se contenter des misérables invocations à quatre djinns de mémé.
Non, ici on fait dans la démesure, puisque la dernière invocation (je vous souhaite bien du plaisir pour l’obtenir ; par contre, avec, le dernier boss ne tient pas deux tours !) nécessite 13 djinns !!!
L’avantage est qu’il est désormais possible d’invoquer avec des djinns de plusieurs éléments. Bref, beaucoup de plaisir pour les fans de grosses bestioles.
LA CLASSE AVEC UN GRAND C
GRAPHISMES : on reste au top du top en matière de graphismes GBA. Si on était bluffé à la sortie du 1, la claque est moins violente, mais quand même !!!
SCENARIO : suite directe du premier opus. On a d’ailleurs l’impression que c’est un seul et même jeu, coupé en deux.
Par contre, qu’est-ce que les héros sont niais…
MUSIQUE : rien de folichon mais tout s’écoute avec plaisir.
JOUABILITÉ : si on a compris avec le 1, on n’a aucun problème avec celui-ci : c’est le même gameplay.
Pas proche ou ressemblant, c’est le même.
Et si on n’a pas joué au 1, on mérite des claques ; alors on court se l’acheter et plus vite que ça !
DURÉE DE VIE : supérieure au précédent. Le gros point fort est que L’Âge Perdu est nettement moins dirigiste que son aîné.
Si avec ça vous avez pas encore compris qu’il vous le FAUT…