Final Fantasy VI Advance est un jeu vidéo Game Boy Advance publié par Squareen 2006 .

  • 2006
  • Role Playing Game (RPG)

Test du jeu vidéo Final Fantasy VI Advance

5/5 — Parfait ! par

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Enfin !

Pourquoi se serait-on arrêté en si bon chemin, hein ?

C’est ce qu’a dû penser Square Enix qui nous ressort, enfin diront certains, Final Fantasy VI sur la presque éteinte GBA.

Oh oh, réveillez-vous : FINAL FANTASY VI !

The best ever ! El mucho bien ! Der sehr gut ! Le meilleur RPG du monde, quoi !!!

MESDAMES ET MESSIEURS… BONSOIR

La guerre de la Magi (sans e, Pouyou, pas taper) a vu la victoire des humains sur les Espers (sans s, Pouyou, mais Aïeuuuuuuuuh !!!). Ces êtres de pure magie ont été bannis et la technologie a peu à peu pris le pas sur la magie (avec un e cette fois…).

De nombreuses années plus tard, l’empire de l’empereur Gestahl contrôle une grande partie du monde, et comme tous les mégalos, Gestahl veut encore plus de pouvoir.

Ca tombe bien, une Esper vient d’être retrouvée, congelée, dans un village de montagne. Sont donc envoyés deux soldats en armure complète, escortant une charmante demoiselle contrôlée mentalement, qui a la capacité de maîtriser les sortilèges. Etrange, vous avez dit bizarre ? Comme c’est chelou…

UNE FAMILLE EN OR

Au fil du jeu, vous allez contrôler un bon petit paquet de persos. Je ne vais pas ici vous revéler leur histoire, juste leurs capacités, toutes différentes :

TERRA a la capacité MAGIC, qui lui permet d’utiliser les sorts blancs et noirs (défense et attaque), et la capacité MORPH qui la transforme en Esper.

LOCKE a la capacité STEAL qui lui permet de voler des objets.

EDGAR a la capacité TOOLS qui utilise des armes pouvant frapper tous les ennemis en même temps.

SABIN fait des BLITZ, des techniques martiales réalisables façon beat ‘em up (un quart de tour avant, avant arrière avant, etc.).

CELES a aussi la capacité MAGIC, plus RUNIC qui lui permet d’absorber les sorts.

SHADOW fait THROW, lui permettant de jeter les objets de l’inventaire sur l’ennemi. De plus son chien le protège et fait des attaques spéciales.

CYAN fait BUSHIDO, des techniques à l’épée de plus en plus puissantes à mesure qu’une barre de progression avance.

GAU mange les ennemis et, lorsqu’il revient dans l’équipe, a RAGE qui lui permet d’utiliser leurs techniques.

SETZER a SLOT, des attaques au hasard façon bandit-manchot.

MOG a DANCE, des attaques générales dépendant du terrain.

RELM a PAINT, lui permettant de créer le pire cauchemar de l’ennemi.

STRAGO a LORE, des magies bleues que l’on apprend donc par l’ennemi.

UMARO est en perpétuel état de furie, donc incontrôlable.

GOGO enfin, a MIMIC et imite la précédente attaque.

D’autres persos seront contrôlables au cours du jeu, je vous laisse la surprise (des fois qu’il y en aurait qui n’ont jamais tâté la bête…).

ASSOCIATION de MALFAITEURS

Les Espers vont avoir une place prépondérante durant le jeu. Ils sont au nombre de 27 originaux, plus quatre rajoutés à cette version, à savoir Leviathan, Cactuar, Gilgamesh et Diabolos (en français, puisque vous l’aurez en français : Léviathan, Pampa, Gilgamesh et Nosferatu).

Chacun peut être équipé sur n’importe quel perso, et donc invoqué par le perso qui l’a équipé.

Mais en plus de ça, ce sont les Espers qui permettent d’apprendre les magies du jeu, au fur et à mesure que vous engrangez les points de compétence.

Encore mieux, ils offrent divers bonus (+ de HP, de MP, de force, etc.) lorsqu’ils grimpent en « niveaux ».

Des alliés indispensables, donc.

LE FACTEUR SONNE TOUJOURS TROIS FOIS

Troisième version du petit bijou de 94, cette édition Game Boy Advance se devait de proposer des bonus un peu moins indigents que sur PS1, avec ses minables cinématiques blafardes et son bestiaire.

Pas de révolution pour autant, puisqu’ici vous aurez, en plus du bestiaire toujours présent et des quatre invocations pré-citées, un donjon bonus accessible en new game +, donc une fois le jeu terminé, et qui comme d’habitude avec les portages, s’annonce artificiellement long et atrocement difficile. Omega Weapon en est le gardien, tout est dit !

NE CHERCHEZ PLUS : LA PERFECTION A UN NOM

SCENARIO : révolutionnaire à l’époque, il ne laisse toujours pas insensible à l’heure actuelle. Des passages comme le train fantôme ou le monde des Espers resteront à jamais gravés dans les mémoires.

VISUEL : l’original étant merveilleux et objectivement jamais supplanté, aucun ajout n’a été fait. Plus que parfait, c’est difficile.

SON : un petit joyau d’esthétisme sonore, dont chaque thème ou presque trouvera une oreille attentive, à commencer par le resplendissant thème de l’atlas du monde de l’équilibre.

GAMEPLAY : évident à prendre en main, les quelques subtilités inhérentes à un nouvel épisode de la saga sont compréhensibles, même par Steevy Boulay. Et bien entendu la maniabilité de la GBA n’est plus à démontrer.

A noter que c’est dans cet épisode qu’apparaissent les furies.

DIFFICULTE : très progressive, seul le dernier donjon pourra en laisser certains sur le carreau. Mais un peu de level-up et il n’y paraîtra plus.

DUREE de VIE : colossale. Que dis-je ? Kolossal !

La quête principale ne tient « que » une soixantaine d’heures level-up compris, mais les quêtes annexes sont nombreuses et chronophages. Avec le donjon bonus on atteint à l’aise les cent heures.

Final Fantasy VI Advance