Final Fantasy V Advance est un jeu vidéo Game Boy Advance publié par Squareen 2006 .

  • 2006
  • Role Playing Game (RPG)

Test du jeu vidéo Final Fantasy V Advance

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Mes amis j’ai une révélation à vous faire : j’aime les RPGs (nippons ni mauvais).

Vous aussi ? Ca tombe bien, SquareEnix recycle nos plus beaux moments erpégesques supernintendiens. En l’occurence, Final Fantasy V, petit bijou bloqué aux frontières pendant quinze ans (en français du moins), débarque sur GBA en version boostée aux amphets.

Comment ça j’ai tué le suspens ? Et alors, vous croyiez vraiment que j’allais démonter ce jeu ?

UNE HISTOIRE SIMPLE DANS UN CORPS SIMPLE

Burtz (ou Bartz selon les versions) se balade à travers le monde à dos de Chocobo lorsqu’une météorite s’écrase près de son campement.

Sur place, il retrouve une charmante demoiselle répondant au nom de Reina et à la fonction de princesse, partie à la recherche de son roi de père, lui-même parti voir pourquoi le vent s’est arrêté de souffler (je vous le donne dans le mille, c’est encore une histoire de cristaux…). C’est bon, ça suit ?

Bien, tous deux découvrent aux abords de l’aérolythe un vieil homme amnésique autour de qui va tourner une grande partie de l’histoire.

Bah moi j’dis, manquerait plus qu’un pirate androgyne et des catastrophes en pagaille pour nous faire un scénario qui tient le coup…

ET EN VOITURE SIMONE !!!

Pour sauver le monde, vous allez avoir quatre persos, qui outre des caractères et passés bien différents, sont tous sans emploi.

Rapidement durant l’aventure, vous obtiendrez des fragments de cristaux représentant les différents jobs que vous pourrez maîtriser. Car oui, les jobs sont de retour.

A chaque job est associée une capacité, inamovible et utilisable immédiatement, ainsi qu’une seconde que vous pourrez choisir parmi celles que vous avez apprises.

Pour apprendre une capacité, vous devrez combattre : en fin de combat, vous gagnerez en plus des points d’expérience, des ABP (ABility Points) qui cumulés, vous permettront d’apprendre la capacité. Une fois acquise, elle est utilisable avec n’importe quel job.

Les capacités sont aussi bien actives (invocation, voler, magie noire, etc.) que passives (HP +20%, gagner plus d’expérience, etc.), voire actives mais seulement hors combat (trouver des passages secrets, courir plus vite, etc.).

Les jobs sont les mêmes que dans la version SNES / PS, plus quatre nouveaux : GLADIATEUR (gros bourrin qui bouffe du big boss au petit dèj’), CANONNIER (tire des balles avec diverses altérations, mouaif..), ORACLE (un très bon job avec des magies de groupes très puissantes, mais très aléatoires) et NECROMANCIEN (brute magique qui vient hélas trop tard dans la partie…).

A noter que chaque job ne peut équiper qu’un ou deux types d’armes (oubliez donc cet archer armé d’une hache de guerre dont vous rêviez).

Pour ce qui est des autres spécificités de cet opus, rien de révolutionnaire. Les combats sont dans la veine du IV, avec une équipe de quatre persos au lieu de cinq. Les menus sont, à peu près dans cet ordre : attaque, capacité du job, capacité choisie en plus si elle est utilisable au combat, objet, plus défendre si vous dirigez le curseur vers la droite.

Voili voilou, je pense avoir fait le tour de la partie technique du jeu. Des questions ?

JE NE VOIS QUE L’HERBE QUI VERDOIE…

Bien, mais alors, qu’est-ce que cette version apporte de plus ? Je vous le demande.

Déjà les quatre jobs pré-cités.

Mais aussi un donjon bonus qui ne s’ouvre qu’après la fin du jeu et permet de récupérer des armes de folie. Celui-ci est long et fastidieux, les combats y sont nombreux, les boss coriaces et les allers-retours incessants. De plus il est jonché de mini-épreuves genre capturer un Béhémoth (v’là la taille du filet !), arrêter l’écoulement d’une cascade, etc.

Enfin, les graphismes ont été comme pour le IV, lissés et la palette de couleurs revue à la hausse, et les artworks des persos signés Yoshitaka Amano sont ajoutés lors des dialogues.

C’EST D’LA BOMBE, BABY !!!!

SCENARIO : du lourd. On rentre de plein pied dans l’ère des scénarii alambiqués made in Squaresoft, avec rebondissement à outrance, et ça fait plaisir.

REALISATION : ça y est, Square a appris à maîtriser la SNES et ça se ressent. Décors sublimes, effets variés, zooms à foison, animations en pagaille et j’en passe. Et c’est encore rehaussé pour son passage sur la portable 32 bits.

MUSIQUE : Uematsu s’est remis en question et aborde cet opus avec tout un tas de nouveaux thèmes, enchanteurs pour la plupart, bien évidemment gâchés par le proc minable de la SNES et pas beaucoup améliorés sur GBA.

JOUABILITE : le système de capacités un peu particulier est long à prendre en main, mais son intêret ludique et tactique est indéniable.

DIFFICULTE : gros point faible de cet opus, le level-up est vraiment fastidieux, doublé qui plus est à un deuxième level-up, celui des capacités, encore plus long. Et pourtant ils sont indispensables tant les derniers ennemis et boss vous rendront la vie dure…

DUREE DE VIE : la quête principale se boucle en quarante heures, mais vous pouvez allègrement compter le double pour le level-up. A cela s’ajoutent les quêtes secondaires, une vingtaine d’heures, et le donjon bonus qui vous en prendra une dizaine.

Final Fantasy V Advance