Bonjour et me revoili me revoilou, pour votre plus grand plaisir ! Euh, peut-être que ça vous fait pas plaisir en fait… Tout de suite : le test de Final Fantasy Tactics Advance !
L’un des derniers-nés de Square Enix est vraiment à la hauteur de son grand frère, sorti sur PlayStation, il y a quelques années. Je veux bien sûr parler de Final Fantasy Tactics.
Cet épisode se déroule, comme d’habitude, dans le pays d’Ivalice. Au départ, vous êtes dans la petite ville de St Ivalice, mais après avoir lu un livre intitulé « Final Fantasy » (tiens, tiens…) vous vous retrouvez dans ce monde parallèle. Le scénario n’est pas ce qu’il y a de plus super, de la part de Square Enix. Effectivement, ce sont plein de missions succintes qui vous attendent. Vous devez en définitive chercher à rassembler les différents cristaux essentiels à votre retour dans le monde « réel », en combattant les gardiens des cristaux, qu’on pourrait assimiler à des G-Forces dans FF VIII. Ce RPG n’est pas un RPG ordinaire comme Final Fantasy VII : c’est un Tactical-RPG. Vu que selon un sondage publié récemment dans Libération (non, c’est pas vrai, je vous rassure) la plupart des gamers ne savent pas précisément ce qu’est un Tactical-RPG ou T-RPG, je vais de ce pas vous l’expliquer.
Vous déplacez plusieurs personnages (une sorte de clan) sur une plate-forme quadrillée en petits carreaux. Chacun de vos persos est d’une race différente et exécute un métier différent. Parmi les races, vous trouvez les Humains, les Mogs (et oui, encore eux) ou même les Vieras (jeune fille ressemblant à un lièvre). Et parmi les métiers… Guerrier, Mage Noir, Mage Blanc, Archer… Et d’autres. Entre équiper tout ce beau monde et le contrôler à bon escient, vous allez avoir du boulot. C’est du tour par tour, comme tout bon T-RPG, et la vitesse des personnages joue un grand rôle dans votre équipe. Effectivement, plus vous allez vite, et plus vous pouvez attaquer l’ennemi avant que lui ne vous attaque. Certaines combinaisons de races et de jobs sont bénéfiques. Exemple : une Viera escrimeuse esquivera la plupart des coups qu’on essaiera de lui porter.
Le gameplay est complexe. Les différentes actions sont mal expliquées et vous ne savez pas quelle arme équiper pour quelle compétence. Vous n’aurez des compétences un minimum développées qu’après plusieurs grosses heures de jeu. Bref, vous allez vous ennuyer au début, étant donné que vous ne pouvez faire que quelques coups sans grande envergure. En fait, le jeu commence à partir du moment où vous retrouver Ritz (votre amie) et où vous combattez le premier gardien de cristal. Le système de règles est pas mal, mais pas assez recherché et trop changeant. Effectivement, si vous oubliez d’appuyer sur Select au début du combat (soit dit en passant, les combats sont très monotones), vous ne savez pas qu’est-ce qu’il faut faire et ne pas faire, et vous avez tôt fait de vous retrouver… En prison, pour infraction aux Lois. Ce système aurait mérité d’être plus approfondi. Un tutorial plus concret que les explications saoulantes du tavernier auraient été préférables.
Les graphismes, quant à eux, sont beaux, très beaux pour de la GBA. Très bien dessinés, modélisés et animés, les personnages sont charismatiques. Un des points forts du jeu.
La bande-son pourrait être belle, si ce p***** de processeur sonore de GBA n’était pas aussi pourri… Mais bon, ça va. Sauf la musique de combat qui saoule au bout de quelque temps.
Bon, en clair, un bon T-RPG mais oubliez ce que j’ai dit au début, il n’arrive pas vraiment à la hauteur de son grand frère sur PlayStation. Au fait, si vous l’avez pas… Essayez - je dis bien ESSAYEZ, car vous n’y arriverez peut-être pas du premier coup - de vous le procurer. Allez, @++ tout le monde! Swann the Spy