Final Fantasy ? Tiens, ça me dit quelque chose…
Bah oui, la fameuse série de RPG de Squaresoft, débutée sur Famicom, revient sur GBA.
Ce sont pour le coup les deux premiers opus qui y passent.
Après une résurrection successive sur Wonderswan et une compilation de deux CD sur Playstation, ils arrivent en une seule cartouche, sur la portable de Big N.
Coup de promo ou coup de théâtre ? A voir…
L’ANCÊTRE
Final Fantasy premier du nom pose les bases de la saga. Un chevalier maléfique a libéré les quatre séides du Chaos, déchaînant la fureur des quatre cristaux élémentaires.
Mais quatre guerriers de lumière sont là pour sauver le monde. L’ancêtre de Bioman, peut-être ?
En début de partie, vous allez choisir quatre jobs pour vos quatre persos. Il y en a six possibles :
Guerrier, Voleur, Moine, Mage blanc, Mage noir, Mage rouge.
Choisissez bien, vous ne pourrez pas en changer. Cela dit, toutes les équipes possibles peuvent finir le jeu. Vers la fin du jeu, vous aurez la possibilité de faire évoluer les jobs.
Vous avancerez selon un schéma redondant ‘ville/atlas/donjon’ : en ville vous vous équipez, vous dormez. Sur la carte du monde vous faites des combats.
Ceux-ci sont eux aussi classiques, et vous y aurez un menu à quatre options : attaquer, magie, objet, défendre ou fuir. Ça fait cinq ? Ah oui… En fin de combat, vous obtiendrez des gils et les fameux points d’expérience nécessaires à la montée en niveaux.
Les donjons proposent eux aussi des combats dans un décor labyrinthique, jusqu’à y affronter un boss, qui garde l’objet que vous êtes venu chercher.
Dernier point, les magies s’étalent sur huit niveaux : dans chaque niveau, 4 sorts, mais vos persos ne peuvent en équiper chacun que trois. N’oubliez pas que les sorts de soin et d’attaques élémentaires sont indispensables.
Bonus de cette version portable, chaque séide vaincu ouvre l’un des quatre donjons « soul of chaos ». Ces donjons font respectivement cinq, dix, vingt et quarante niveaux et comprennent quatre boss chacun, issus des opus III à VI.
Les deux premiers vous renvoient au début à chaque boss fini ; le troisième vous laisse passer les deux premiers boss mais vous impose de le refaire pour les deux derniers, et le dernier donjon se fait d’une traite.
Soit un total de 140 niveaux pour les compléter à mort ; on appelle ça une durée de vie artificielle…
À noter que les niveaux sont aléatoires.
LE BANCAL
Le deuxième opus est un peu space. L’empereur de Palmecia utilise son invincible armée pour conquérir le monde. Quatre orphelins tentent d’échapper aux soldats mais sont rattrapés et vaincus. Trois d’entre eux sont sauvés par la résistance, le dernier est introuvable.
Vous allez rencontrer et contrôler dix persos. Le système de jeu est très particulier. Il se veut « réaliste », donc si on veut augmenter sa force de frappe, il faut frapper en combat ; si on veut augmenter sa puissance magique, il faut utiliser ses magies au combat, etc. Ainsi, les points d’expérience et niveaux disparaissent, et ce pour tout : lorsque vous apprenez une magie, elle est au niveau 1, et n’augmentera qu’à force de l’utiliser. De même pour les armes : plus vous utiliserez tel type d’armes (épée, lance, couteau, …), plus vous aurez d’affinités et mieux vous les maîtriserez. Ainsi, vous frapperez plus fort avec un archer équipé avec l’arc de base qu’armé de la dernière épée.
Cette version GBA propose en bonus, une fois le jeu fini, de commencer une partie avec les persos morts durant la quête principale, dans un lieu qui ressemble à l’enfer. Une seconde mini-aventure alléchante baptisée « soul of rebirth ».
1 + 2 = ???
Hormis ces petites innovations, deux autres fonctions font leur apparition : le bestiaire, qui recense les ennemis vaincus, leurs forces et faiblesses, et la sauvegarde n’importe où dans le jeu.
Les graphismes entièrement retravaillés sont encore plus beaux que ceux des épisodes Super NES. Ils sont même encore plus lisses et colorés que la conversion Playstation.
Bref, (re)découvrir ces deux opus actualisés est un petit bonheur, même si les scénarios ont très mal vieilli.