Dragon Ball Z : The Legacy of Goku est un jeu vidéo Game Boy Advance publié par Atarien 2002 .

  • 2002
  • Aventure

Test du jeu vidéo Dragon Ball Z : The Legacy of Goku

1.5/5 — Bof… par

Autant je suis fan des Dragon Ball, autant les DBZ m’ont toujours gonflé avec leurs cinquante-douze épisodes pour un combat. Malgré tout, j’ai joué à pas mal de jeux sur la licence, dont un lot important qui sentent le fennec (sans même parler des jeux de codes barres sur Famicom ^^). Voilà mon récit du dernier en date.

SAYAN SUPA CREW

Le scénar’ vous embarque dans le premier tiers de la « nouvelle série » (en manga ça n’en est qu’une seule), de l’arrivée de Radditz à la mort de Freezer.

Pour les djeunns qui n’ont pas connu le Club Do’, voici un bref résumé : San Goku, expert en arts martiaux aux capacités incroyables, reçoit la visite de son frère, un guerrier extraterrestre qui lui explique qu’en réalité, il ne vient pas de la Terre et qu’il s’appelle Karot. Il lui explique aussi qu’il avait été envoyé sur Terre bébé par son peuple, les Sayans, afin de la conquérir.

CACA (MEHAMEHA)

Le jeu est une sorte de beat ‘em all vu de dessus à la manière d’un action-RPG, le côté RPG en moins.

Vous avancez à travers divers décors (l’île de Kame Sennin, des forêts, de la neige, des plaines, la planète Namek, la route du serpent, etc.) en y combattant divers ennemis (loups, serpents, soldats de Freezer, …) et quelques boss : Radditz, la princesse Hibihime, Nappa, Vegeta, le gang de Ginew et Freezer.

Pour vous frayer un chemin, rien de plus simple. En haut d’écran, à gauche, vous avez deux barres, une verte et une rouge. La rouge est votre barre de vie et descend à chaque coup encaissé, la verte votre barre de magie.

Lorsque vous appuyez sur A vous donnez un coup de poing, alors qu’en appuyant sur B vous réalisez un kameha, bien plus puissant mais qui consomme de la magie. Pas d’affolement néanmoins, la barre de magie remonte toute seule si vous lui foutez la paix.

En appuyant sur R vous pouvez voler, pour un temps donné qui augmente lorsque vous grimpez en niveaux.

Et c’est bien là qu’apparaît la seule notion valable évoquant le RPG. En battant des ennemis, mais aussi en réalisant les quêtes secondaires du jeu ou simplement en parlant à vos amis, vous gagnez des points d’expérience qui, cumulés, vous font grimper en niveaux.

Ceci augmente vos HP et MP, votre jauge de vol, votre vitesse, votre force et votre défense.

En cours de jeu vous trouverez peu d’objets. L’herbe permet de se soigner, les haricots Senzus aussi mais en plus efficaces mais plus rares, et les feuilles vous permettent de recharger votre jauge de vol (ce qui est totalement débile puisqu’à cette époque-là, les guerriers volent à longueur de temps dans le DA). Les autres objets que vous trouverez ne vous serviront que pour les quêtes secondaires.

J’AI LES BALLZ

Scénaristiquement, on suit avec qualité le premier tiers de la saga. Malheureusement cette partie est la plus courte, et un ou deux bonus n’auraient pas été de refus (genre intégrer quelques OAV, Garlic Jr, Thales…).

Graphiquement c’est assez mignon. Les persos en SD sont facilement reconnaissables, mais c’est tout petit et ça manque un peu de détails. Qui plus est les décors manquent de soin. Disons qu’ils sont variés mais le level design est des plus banal.

Les animations sont assez limitées, un peu normal pour ce type de jeu ; par contre ce qui l’est moins, normal, c’est que la partie sonore est absolument atroce. Les musiques sont ridicules et sans rapport avec la série, et les bruitages sont abominables.

Restent les points les plus graves. La jouabilité est affreuse. Goku bute sur n’importe quel décor et se dirige comme il le veut, et la précision de ses coups est catastrophique : il faut être sur l’ennemi pour espérer lui coller son poing. Du coup, on ne se sert que du kameha et des rares attaques que l’on apprend, et toute stratégie est absolument inutile.

En effet, les ennemis ont le QI d’un bulot et il faudrait vraiment être un manche pour se faire avoir. Par contre, un truc un peu énervant : il faut parler aux boss pour les affronter. Du coup on se mange forcément un coup, puisque le boss attaque dès la fin du dialogue.

Et enfin le jeu ne tient pas dans la durée. Comme je l’ai dit, cette partie de la saga est assez rapide (du moins par rapport au reste parce que bon, un épisode entier pour voir Freezer se transformer, ça fait mal au cul) et vu que le jeu évite toute longueur, on en fait vite le tour. Et on s’emmerde.

Dragon Ball Z : The Legacy of Goku