Connu à l’époque de sa sortie sur Super NES sous le nom de The Magical Quest Starring Mickey Mouse, ce jeu se voit doté d’un nom encore plus long lors de sa conversion sur GBA.
Signé Capcom sous l’autorité de Disney, il met en vedette de nouveau la souris fétiche de la firme, ou plutôt les souris.
UNE HISTOIRE PLUTO SIMPLE
En effet le scénario est assez léger, jugez Pluto (oui la répétition ne me fait pas peur) : Mickey et ses amis s’amusaient à la baballe, et comme tout bon chien, Pluto courut pour la rattraper… et disparut.
Lancé à sa poursuite, Mickey atterrit dans un univers enchanteur où on lui apprend que son sac à puces s’est fait dognapper par l’Empereur Pete (Pat Hibulaire mais presque).
ARTURO BRACHETTI PEUT ALLER SE RHABILLER
N’applaudissez pas à tous mes jeux de mots, ça m’encourage. Voilà donc l’ami aux grandes oreilles lancé à la recherche de son chienchien-à-son-pépère à travers six niveaux : la forêt, la… forêt, encore, mais pas pareille, la caverne enflammée, la montagne, la vallée enneigée et le château de l’empereur. Chaque niveau est composé de plusieurs parties, trois ou quatre. La dernière vous oppose forcément à un boss, mais dans certains niveaux un mini-boss fera aussi son apparition.
Mickey saute avec A et peut attraper à peu près n’importe quoi avec B. Cela lui servira à attaquer ses ennemis (des abeilles dans la forêt, des flammes dans la caverne, des soldats dans le château, …) mais ATTENTION ! La plupart des ennemis ne sera qu’assommée. Il faut en général plusieurs coups pour tuer un ennemi, que ce soit en leur jetant quelque chose ou en leur sautant dessus. Un peu faiblarde la souris en culotte courte, non ?
Non. Parce que la culotte courte, il va pas la garder bien longtemps le Mickey : au fil de votre aventure quatre costumes vont vous être proposés. Le normal donc, plus la tenue de fakir, la combinaison de pompier et le déguisement d’alpiniste.
En fakir vous pouvez faire de la magie en appuyant sur B, en quantité limitée et il vous faudra recharger la jauge grâce aux lampes à huile. En pompier vous pourrez tirer des salves d’eau avec B, là encore en quantité limitée et la recharge ressemble à une borne à incendie. En alpiniste enfin, B vous sert à vous accrocher aux parois au moyen d’un grappin, et à vous balancer.
EENIE, MINNIE, MICKEY MOUSE
« Mais qu’apporte donc t’est-ce que cette version Advance donc t-il ? » vous demandez-vous dans un français plus que douteux.
Et bien comme le titre le suggère, vous pouvez désormais diriger Minnie au lieu de Mickey. Et comme dans toute bonne resucée cela ne sert strictement à rien, puisque les deux personnages sont absolument identiques, le sac à balloches mis à part.
What else ? Des mini-jeux sont sélectionnables à l’écran-titre, à un ou plusieurs joueurs en link, tous plus follement soporifiques les uns que les autres.
PLUTO BIEN QUAND MEME
Mais qu’à cela ne tienne, puisque le jeu original est très bon. L’univers coloré et onirique rappelle les bons souvenirs des trucmuches of Illusion qui faisaient le bonheur des Segagagas et la jalousie des Big N fanboys et les musiques joyeuses survolent cet ersatz de dessin animé un peu rigide.
La souris se manie fort bien et il n’est pas bien difficile d’aller au bout, d’autant que les niveaux sont assez courts (et chronométrés). Ce qui est logique puisque c’est un jeu Disney, mais moins logique puisque c’est aussi et surtout un jeu Capcom.
M’enfin.