Dernière partie de la trilogie Magical Quest, cette version Game Boy Advance a le mérite d’être en version européenne puisque, si je ne dis pas de bêtises, l’original n’était sorti que sur la Super Famicom japonaise.
Et je vous raconte pas ce qu’on a raté… Oh puis si, je vous raconte.
MISE EN ABIME
Fuyant la colère de leur oncle à qui ils venaient de jouer une mauvaise blague, Riri, Fifi et Loulou s’enferment au grenier et tombent sur un livre étrange.
A peine le feuillettent-ils qu’ils se font aspirer à l’intérieur par l’ignoble roi sorcier Pat Hibulaire.
Calmé, Donald se rend compte de la chose et, accompagné de Mickey, se lance à leur recherche.
COUAC ATTAQUE
Si vous aimez vous enfermer dans vos habitudes, soyez rassuré, le principe est toujours le même : vous allez traverser plusieurs niveaux (sept cette fois-ci) en incarnant l’un des deux personnages.
Donald remplace donc Minnie mais, de la même façon que celle qu’il remplace, il est absolument identique à Mickey excepté en terme de design, à la différence d’un World of Illusion.
A vous donc les balades en gondoles lors du festival rural, l’escalade de la forêt des spores, la traversée de la montagne de sable, le voyage en ballon dirigeable, la leçon de natation à la mer de nacre, l’ascension de la montagne cristal en évitant les avalanches et le parcours du combattant dans le château du roi.
Comme dans les précédentes itérations, vous commencez sans rien, seulement en sautant sur les ennemis avec A et en attrapant les divers blocs (qui renferment des pièces, de quoi vous soigner ou des vies supplémentaires) avec B.
Puis très vite vous allez obtenir des costumes aux propriétés étonnantes : l’armure tonneau vous permet de donner des coups de maillet destructeurs, mais il faut attendre que la jauge se recharge entre deux. La tenue de forestier vous permet de vous suspendre aux arbres et de faire de la tyrolienne. Et le déguisement d’Aladdin vous permet de tirer des boules magiques qui transforment ce qu’elles touchent. Vous choisissez un costume avec R et l’enfilez avec L.
VRAIMENT MAGIQUE
Vous l’aurez compris, c’est pas encore la révolution. Le principe est identique aux précédents opus, à savoir deux persos jouables et des costumes interchangeables pour progresser dans un jeu de plates-formes très linéaire.
Mais d’abord ce Magical Quest-là met en scène Donald, et il faut bien reconnaître que parmi les personnages culculs de Disney, la canard est autrement plus charismatique que les deux souris qui ont à peu de choses près autant d’aura qu’une moule desséchée sur un rocher breton.
Et en plus de ça le jeu est magnifique. Pas juste beau comme les deux précédents. Non là les graphismes sont plus fins, la palette de couleur est mieux choisie, les animations sont pratiquement à la hauteur de Mickey Mania en terme de fluidité et de variété.
Bref, un vrai plaisir pour les yeux qui s’accompagne en outre de musiques agréables pas trop gâchées par la qualité d’écoute médiocre de la console.
Ajoutons une difficulté légèrement réhaussée - quoique gentillette en comparaison de bon nombre de jeux de plates-formes de l’époque - et une durée de vie correcte grâce au niveau supplémentaire, et on obtient le meilleur des trois. Un jeu qui rendrait presque jaloux les Segamaniaques.