Contra Advance est un jeu vidéo Game Boy Advance publié par Konamien 2003 .

  • 2003
  • Action

Test du jeu vidéo Contra Advance

3.5/5 — Très bien par

Je suis quand même un mec pas rancunier pour deux sous. J’ai peu apprécié le premier Contra arcade, et malgré tout je tente encore une fois l’aventure.

Le jeu aux douze mille noms (Contra Spirits, Probotector 2, Contra III : the Alien Wars, Super Probotector, …) fait donc son come back sur GBA, adoptant encore un nouveau pseudo, Contra Advance : the Alien Wars EX.

LAST ACTION HERO

Si vous avez lu le livret du jeu vous me direz s’il y a un scénar’. Moi je n’en ai pas vu, étant donné qu’on rentre de plein fouet dans le jeu sans intro.

Bah je vous fais l’histoire : le monde court à sa perte suite à l’invasion des extraterrestres techno-organiques et Lance et Bean repartent en mission. Voilà, à un ou deux détails près c’est aussi profond qu’un Delta Force ou Portés Disparus.

RUN’N GUN’N JUMP’N DRIVE’N HANG ON’N…

Contra, c’est l’ancêtre des run’n gun ou shoots pédestres, le dernier mot n’ayant aucun rapport avec une quelconque attitude gaie. D’ailleurs j’irais pas dire à Lance ou à Bean qu’ils ont des têtes de tarlouzes.

Bref, dans cet épisodes vous allez traverser six niveaux qui vont de la mégalopole futuriste en ruines à l’antre des vilains aliens, en passant par l’autoroute où vous chevaucherez une moto /hovercraft ou le train.

Chaque niveau dispose de trois / quatre boss gigantesques et d’une foultitude d’ennemis retors.

Heureusement, les deux Rambos sont capables de prouesses acrobatiques. Vous tirez avec l’un des deux boutons et sautez avec l’autre, les gâchettes ne servant à rien. Lorsque vous sautez votre perso effectue une roulade en l’air, et du coup vous pouvez tirer dans les huit directions durant le saut. Si le niveau dispose d’un plafond, vous pourrez la plupart du temps vous y accrocher, simplement en sautant vers lui. De même pour les passages verticaux où vous vous accrocherez aux murs. Quel que soit ce à quoi vous vous tenez, il vous reste toujours une main de libre pour expliquer votre point de vue aux ennemis à grand coup de mitraillage.

Divers bonus sont récupérables en shootant les trucs volants rouges. Je trouve pas d’autre mot vu que je n’arrive pas à voir à quoi ça ressemble. Bref, si vous en touchez un il laisse tomber un symbole d’aigle. Le bleu est un bouclier qui vous entoure quelques secondes, le rouge vous permet de changer d’armes (si vous le retouchez vous revenez à l’arme que vous aviez avant) parmi : la mitrailleuse, le missile normal ou à tête chercheuse, le spread shot (tir en arc de cercle), le laser ou le lance-flamme. Attention pour ce dernier : si la plupart des armes s’utilisent aussi bien en manuel - en martelant le bouton de tir - qu’en automatique - en restant appuyé - celui-ci ne fonctionne qu’en automatique.

EX ? COMME A L’ANCIENNE ?

Ce jeu est donc un portage de la version Super NES, mais pas à l’identique. Tout d’abord si vous aviez joué à la version Européenne (Super Probotector) vous serez ravi d’apprendre que vous dirigez à nouveau Lance et Bean, et non pas les robots débiles auxquels on avait eu droit à l’époque.

Par contre mauvaise nouvelle, les niveaux en mode 7 ont disparu. A la place, de nouveaux niveaux voient le jour. Quoique nouveaux soit vite dit, puisqu’il semblerait que ces niveaux soient tirés de l’épisode Megadrive. N’ayant pas joué à cet épisode - j’ignorais même qu’il existât - je ne peux confirmer.

LE PLEIN DE TESTOSTERONE

L’encephalogramme plat. C’est à peu près l’état de votre cerveau devant l’histoire de ce jeu. Mais cela ne doit pas vous faire oublier que ce Contra le remplit bien (son contrat).

Tout d’abord parce qu’il est très joli. Les graphismes sont fins, les couleurs vives et l’ambiance post-apocalyptique réussie.

En plus de cela héros comme ennemis bougent dans tous les sens, sous fond de scrollings multiples fort agréables.

La partie sonore est par contre bien plus quelconque, mais ce n’est pas très important.

La jouabilité est évidente, d’autant que la saga n’a pas changé d’un poil de cul depuis ses débuts.

La difficulté est dantesque, la moindre touche vous faisant perdre une vie, et le jeu est suffisamment long pour vous prendre la tête un bon moment.

Contra Advance