Ce Castlevania sur Game Boy Advance marque une réelle évolution en comparaison avec le volet précédent, ici on parle d’un chef d’uvre du jeu vidéo avec des graphismes époustouflant et un héros charismatique, orné des illustrations d’Ayami Kojima et habité du génie d’Iga. La seconde aventure sur GBA commence…
Contes et légendes oubliées
50 ans après la défaite de Dracula, Juste Belmont le descendant de la célèbre famille tueuse de vampires s’apprête à continuer l’uvre de sa famille, la destruction du monstre Dracula.
Le meilleur ami de Juste, Maxim, revient blessé et l’informe que Lydie, leur amie d’enfance, a été enlevée.
Nos deux amis commencent à errer dans le brouillard jusqu’à leur arrivée au château de Dracula ou un funeste destin les attend…
Un système sans faille
Juste Belmont possède son propre équipement, en plus des armes et des grimoires. Le jeu offre la possibilité de s’équiper d’une armure, de gants, de bottes et même de modifier l’aspect du fouet, tout un programme. L’évolution de notre héros se fera par niveau, plus il abattra d’ennemis, plus son expérience grandira, ainsi que sa force, sa résistance et sa puissance magique. Cela s’ajoute aux moult potions, nourriture et boissons que notre héros pourra utiliser pour augmenter temporairement sa force ou régénérer sa vie. Le système reste classique mais s’agrémente de petit plus comme la présence d’objets à collectionner pour remplir une pièce ou bien essayer de recenser tous les ennemis du jeu, bref que du bon.
Le pouvoir des Belmonts
Comme tous les Castlevania sur GBA, ce Harmony of Dissonance va entièrement se dérouler dans la demeure de votre ennemi Dracula. Pour le vaincre vous aurez à votre disposition le fouet traditionnel de la famille Belmont, le seul capable de vaincre le vampire.
En sus du fouet, Juste est capable de manier différentes armes blanches que sont les couteaux et la hache ; mais aussi des armes moins conventionnelles comme la croix, le poing sacré, l’eau bénite ou bien encore le livre saint. Tous ces objets permettront au héros de combattre plus efficacement les différents types d’ennemis qui se dresseront devant vous.
Heureusement pour nous, Juste Belmont est agile et rapide, il peut se déplacer rapidement de gauche à droite pour esquiver une attaque ou bien sauter pour prendre un ennemi par surprise.
Le fouet peut être aussi utilisé comme bouclier en le faisant tournoyer devant vous.
La magie fait partie intégrante du jeu avec la possibilité de ramasser différents tomes de magie : le feu, la glace, le tonnerre, le vent et celui des invocations. Ces différents grimoires donneront des pouvoirs de types élémentaires à votre héros qui pourra, selon l’arme secondaire utilisée, créer une barrière de feu, ou bien une pluie de glace. En effet les grimoires sont régis par les armes secondaires qui transforment chacun de leur pouvoir. Cela permet au joueur de se créer son propre système d’attaque et de défense, voilà une excellente idée !
Une ambiance unique
Castlevania c’est aussi un style, une ambiance, je commencerai par dire que les illustrations sont magnifiques et que l’intégralité du jeu est imprégnée par ce style magnifique. Les donjons, les églises ainsi que les multiples passages sont détaillés. Rien n’a été laissé au hasard, tout est travaillé, c’est superbe. La multitude d’ennemis qui vous attend sont bien représentés à l’écran, avec des goules, des chevaliers, et des boss comme la classique Manticore ou le célèbre « Death ». Les boss sont parfaitement animés, leurs mouvements sont fluides et les sprites sont gigantesques, pourtant cela ne ralentit absolument jamais. Juste Belmont est lui aussi doté d’un sprite à la hauteur de son artwork. Le personnage est bien plus imposant que dans « Circle of the Moon » et sa démarche et plus décidée. Son costume est quant à lui plus représentatif du chasseur de vampire avec une dominante de rouge.
La musique, parlons en, est l’âme de la série. Les thèmes sont représentatifs des endroits traversés, tout en étant très mélodieux, les thèmes de Dracula ou de « The Tower » restent dans la tête pendant un bon moment. Les bruitages sont d’excellente facture puisque le héros possède plusieurs voix digitalisées, la plupart lorsqu’il utilise la magie, les voix sont très convaincantes, ce qui tend à renforcer l’ambiance générale du jeu. Techniquement le jeu n’a aucune faille.
Aussi bien techniquement que au niveau du plaisir de jeu Harmony of Dissonance est un incontournable sur GBA, de plus la durée de vie et au rendez-vous grâce à la présence du fameux « château inversé ».
Graphisme : 9/10
Maniabilité : 10/10
Musique : 10/10
Durée de Vie : 8/10