Mise en jambe
Castlevania est une série de jeux de plate-forme/aventure vieille comme le monde qui débuta sur NES. Entre temps, un côté RPG s’est installé car maintenant, sans avoir pourtant un jeu linéaire, le héros gagne en expérience, apprend des sortilèges, modifie son équipement, etc.
Bien que n’étant pas un fan de jeux de rôle, j’apprécie particulièrement ce côté « gestion » qui permet de développer un héros propre à son style de jeu.
« Cette personne héritera de tous les pouvoirs de Dracula »
Transporté mystérieusement dans le vrai château du Comte Dracula, vous dirigerez Soma Cruz en l’an 2035 dans les méandres de la demeure hanté volante.
Cet épisode, je le dis de suite, est extrêmement bien réussi : musiques variées & entraînantes, graphismes détaillés, difficulté progressive & bien dosée, maniabilité excellente. Les points de sauvegarde assez fréquents permettent en plus de régénérer ses points de vie à volonté. Cette fréquence sera le seul point noir car le jeu perd sérieusement en difficulté … malgré tout, on profite d’autant plus de l’action présente.
Heureusement qu’il y a Findus et sa ribambelle d’ennemis. N’hésitez pas à cogner car certains vous feront part de leurs pouvoirs. Planer, lancer des esprits et barrières soniques etc. ne seront plus des rêves.
Votre éventail d’armes est également conséquent. En récupérant plusieurs fois la même, vous la ferez monter en niveau et donc, en dégâts infligés. Vous rencontrerez un soldat avec lequel marchandage (vente/achat) de matériel viendra compléter le tout.
Même si la progression au début du jeu se fait rapidement, le nombre croissant d’ennemis de plus en plus puissants ralentiront votre avancée. C’est là qu’une optimisation de l’utilisation de votre équipement, armes et esprits sera primordiale.
Un hit que je recommande fortement !