Test de Squish (Game and Watch MG 61)
Développé par Nintendo, paru le 31 mars 1986.
Ce Game and Watch fait partie de la série Multiscreen. En gros, c’est l’ancêtre de la DS, le stylet en moins.
Le but de ce jeu est de parvenir à toucher les quatre petits monstres situés aux quatre coins de l’écran inférieur tout en évitant au personnage que l’on contrôle de se faire écraser par des barres mobiles hérissées de pointes (non que celles-ci soient dangereuses en soi – les pointes – ça fait juste mieux). Ces barres adoptent des configurations variées, et changent fréquemment de direction. Il s’agit donc d’éviter de se faire surprendre et d’ainsi se retrouver coincé.
Comment, me direz-vous (car vous êtes malin(e)s), anticiper ces changements de trajectoire ? Eh bien, grâce à l’écran supérieur, pardi ! Ce dernier nous affiche en effet le boss (je l’appelle comme ça car il est plus gros que les quatre petits en bas… normal, il a tout l’écran pour lui tout seul). Ce vilain pas beau gluant plein de poils qui sent en-dessous des bras, selon qu’il appuie sur les boutons marqués up, down, left ou right, signale par où les barres vont se diriger. C’est pas plus compliqué.
Les monstres disparaissent une fois touchés mais réapparaissent après quelques secondes. Il faut donc se dépêcher de les toucher tous les quatre pour marquer des points.
Comme bien souvent dans les G&W, vous disposez de trois « misses » (trois vies). Vous en perdez une à chaque écrabouillage que votre personnage subit.
D’un point de vue technique, c’est un Game & Watch, donc c’est basique. Les différentes poses du personnage, ainsi que celles des bébêtes et des barres (en fait de tout ce qui est susceptible de bouger), sont pré-imprimées et s’affichent et disparaissent en fonction de l’action. On retrouve les deux jeux – game A et game B –, le second étant plus ardu (la vitesse et les changements de direction se font plus rapides).
Pour le son, on se contentera des bip-bip habituels ; après tout, on n’est pas – encore ! – sur Game Boy. Mais aurions-nous connu Game Boy et autres DS sans cette étape des années 80 ? J’en doute. Ces petits jeux sont donc d’une importance historique capitale (je m’emballe… il est temps de conclure).
Les contrôles consistent en deux boutons de direction : l’un pour les déplacements horizontaux (gauche-droite) et l’autre… comment ça, vous savez ? Bon ben, je dis plus rien, moi !
Squish représente bien ces jeux basiques au possible, mais qu’on ne parvient pas à lâcher. On veut absolument effacer le sourire narquois de ces quatre boules puantes dans chaque coin, et obtenir un score plus élevé qu’auparavant (ce genre de jeu n’offrant guère plus comme objectif ultime). O tempora, o mores…
Verdict : 7/10