Octopus (Wide Screen) est un jeu vidéo Game & Watch publié par Nintendoen 1981 .

  • 1981
  • Action

Test du jeu vidéo Octopus (Wide Screen)

4/5 — Exceptionnel ! par

L’attrait de la fortune :

Qui n’a pas rêvé un jour de découvrir un trésor ? De partir à l’aventure dans les mers des Caraïbes à la recherche d’une épave d’un bateau pirate ? Voilà tout ce que vous propose le Game & Watch Octopus. Un groupe de chercheurs de trésors s’affaire auprès de la carcasse d’un bateau corsaire. Au fond de l’eau gît la charpente décharnée du bâtiment, alors que tout autour brillent, comme de mille feux, des pièces éjectées de coffres ouverts. Le butin aussi alléchant soit il n’en demeure pas moins un piège mortel.

Tout d’abord, l’histoire se déroule vraisemblablement au début du siècle dernier (vers les années 1900), car le matériel de plongée est un lourd scaphandre métallique. Cette imposante masse métallique cloue les plongeurs au fond de l’eau, ils sont contraints de marcher sur le sol marin sans pouvoir nager. La descente et la montée vers la surface se font au moyen d’un filin qui relie l’embarcation au fond sableux. La collecte des pièces du trésor serait bien trop simple et pas assez palpitante, si un autre obstacle ne venait pas se dresser sur son chemin. En effet, l’épave du bateau pirate est furieusement gardée par une pieuvre géante. Attachée aux mâts du navire, elle étend ses longs tentacules et ramène à sa bouche tout ce que ces derniers attraperont.

La dure vie d’aventurier :

Au commencement, vous disposez de 3 hommes. A chaque fois que l’un d’entre eux touche l’extrémité d’un tentacule, il se fait happer par celui-ci et ensuite dévorer par le gigantesque poulpe. Si vos 3 hommes échouent ainsi, la partie est finie. Au revoir la vie de millionnaire ! Concrètement, les mouvements au fond de l’eau se font grâce à 2 boutons « gauche » ou « droite ». Une fois sorti du bateau, le seul moyen d’y retourner est de prendre une part du butin et de la vider dans la barque. Si votre sac est vide vous ne pourrez regagner l’air libre. Les premières tentatives se résument donc à se diriger vers le trésor en slalomant entre les tentacules, puis à prendre une poignée de pièces et enfin revenir à la surface en évitant une nouvelle fois les bras de la pieuvre. Cette technique laborieuse est peu fructueuse, mais permet de garder la tête froide car elle donne l’occasion de se reposer à l’abri à la surface. Après plusieurs essais, une méthode plus bénéfique mais plus dangereuse vient à l’esprit. Au lieu de retourner vers la surface après chaque poignée, en restant près du coffre et en appuyant à répétition sur le bouton « droite », le plongeur remplit continuellement son sac et amasse des points. Bien sûr, cela est beaucoup plus stressant puisque le bonhomme est à la merci du mollusque glouton. C’est à vous de bien calculer vos chances de fuite lorsque le danger devient trop grand.

Waouh, je suis riche !

Octopus est sans doute le Game & Watch où l’on peut faire le plus gros score et les parties les plus longues. En ce sens, une fois que l’on a accroché au principe, on n’en décroche pas avant un long moment. L’appât du gain est toujours le plus fort ! Apprécieront ce jeu ceux qui ont connu l’époque des jeux électroniques (légèrement différents des jeux vidéos) ou ceux qui savent faire abstraction de graphismes évolués ou de gameplay complexe. Le jeu se résumant en fait à la simple vue de l’image ci-dessus. Le gameplay est, il est vrai, simpliste mais efficace et les décors sont franchement sympathiques. Certes ils manquent de couleurs, mais ils sont relativement lisses et détaillés.

Le petit plus d’Octopus est que le jeu est moins contraignant que la plupart des Game & Watch. Bien que les commandes ne soient pas nombreuses, on a plus de choix dans nos actes, par exemple on peut se reposer quelques instants sur la barque, ou au contraire s’attarder auprès du coffre. Des choix impossibles dans d’autres jeux électroniques où il est impératif d’exécuter telle action à tel moment à cause d’un timing très serré.

Octopus (Wide Screen)