Présentation de Reality Boy Frontend

Depuis le mois de février 2005, toutes les versions ultérieures de l’émulateur Virtual Boy Reality Boy se sont vues accompagner d’un utilitaire fort sympatique répondant au doux nom de Reality Boy Frontend. Comme son nom le suggère, il s’agit d’une interface graphique permettant d’utiliser l’émulateur (à la base en ligne de commande s’il est encore utile de le rappeler). Ce frontend nécessite cependant 2 choses : une main (droite ou gauche, celle avec laquelle vous tenez la souris … non pas les deux !) et une paire d’yeux pour voir où on clique. Une fois muni de ce matériel, attelons-nous à comprendre comment fonctionne l’interface. Avant toute chose, sur la page suivante nous traiterons également de Reality Launcher, un autre frontend, plus complet mais un peu moins évident à comprendre au premier abord.

Reality Boy Frontend

Configuration

Pour des raisons évidentes de facilité et afin de structurer ce passage, j’ai volontairement découpé l’affichage du frontend en 3 zones : les chemins (vers l’émulateur et LA rom), les options à choix variables et les options à cocher. Si vous avez lu la page précédente détaillant les options du mode ligne de commandes, vous aurez comme une impression de déjà vu et c’est normal : Reality Boy Frontend se substitue à ces options en vous encadrant de façon peu contraignante. Dans les sous-parties ci-dessous, chaque numéro correspond à une zone colorée de la capture d’écran affichée au-dessus (difficile de la rater). En piste !

1. Chemins & répertoires

Reality Boy Frontend demande que l’on renseigne 2 chemins pointant vers 2 ressources particulières. Pour éviter de les saisir à la main, cliquez sur le bouton ‘…’ à droite de chaque champ :

  • Emulator path : sélectionnez l’émulateur Reality Boy dont le fichier devrait être reality_boy.exe. En temps normal il se trouve dans le même répertoire que le frontend. Sauf cas de force majeure, le frontend retiendra ce chemin, vous n’aurez plus à vous en occuper les prochaines fois.
  • Rom path : sélectionnez la rom à laquelle vous désirez jouer. Pour changer de rom, il faudra changer cette option. A noter que si vous désirez jouer à des roms Virtual Boy compressées (en .zip), placez la liste déroulante nommée Fichiers de type sur ‘All files’. Sélectionnez ensuite votre rom compressée. Si jamais ce n’est pas bon, l’émulateur restera sur un écran noir.

2. Options à choix

Ces options sont plus explicites et mieux guidées qu’en ligne de commande. Nous allons en profiter pour mieux comprendre ce qu’elles impliquent. Si un nom d’option ou sa valeur est affichée en gras, il s’agit de la configuration recommandée :

  • Display Mode : résolution d’affichage de l’émulateur. Pour une résolution autre que ‘frame’, sélectionnez la résolution la plus proche de votre résolution d’écran sous Windows.
    • frame : mode fenêtré, taille originelle de l’image.
    • 320x200 : plein écran en 320x200
    • 640x480 : plein écran en 640x480
    • 800x600 : plein écran en 800x600
    • 1024x768 : plein écran en 1024x768
  • 3D Mode : mode de rendu 3D de l’émulateur. N’oubliez pas qu’à la base il s’agissait de 2 écrans indépendants en léger décalage l’un par rapport à l’autre afin de générer un effet de profondeur inédit.
    • Normal : aucun effet de 3D. Option la plus confortable si vous ne disposez pas de matériel permettant une perception en 3 dimensions des valeurs suivantes.
    • Red Blue : entremêle en décalage une image bleue et une image rouge. Des lunettes « 3D » comme celles de vos Chocapics feront l’affaire sans vous bousiller les yeux.
    • Interlaced : les images sont entrelacées. Avec le matériel adéquat (lunettes 3D « rayées »), ce mode est le plus fidèle à un véritable Virtual Boy.
    • Over Under : les 2 écrans sont empilés l’un sur l’autre.
    • Side : les 2 écrans sont présentés l’un à la suite de l’autre.
    • Cyberscope : les 2 écrans sont présentés l’un à la suite de l’autre mais dans une orientation diamétralement opposée.
  • Pallet : palette de couleurs de l’émulateur.
    • Normal : palette de couleurs monochrome type Game Boy.
    • Red : palette de couleurs en dégradés de rouge. Plus sombre que la palette normale mais telle que sur un Virtual Boy.
  • Frame Skip : saut d’image. A modifier seulement si l’émulation saccade sur votre ordinateur mais aura pour effet de « hacher » l’animation.
  • Key Map : choix de la disposition des touches du clavier. Consultez le schéma de disposition des touches pour plus d’informations à ce niveau.
    • Default : disposition des touches par défaut.
    • Alternate : disposition des touches alternative.
  • Zoom : change le ratio d’affichage de l’écran. Augmente la taille d’affichage mais étire sévèrement l’image en provoquant une pixellisation des graphismes. Utile surtout pour agrandir la taille de la fenêtre lorsque le Display Mode est ajusté sur ‘frame’.

3. Options à cocher

Encore plus simple que précédemment : cocher une case active l’effet décrit, la laisser décochée ignore son/ses effets :

  • Swap display : inverse les écrans gauche/droite en droite/gauche. Inutile si votre 3D Mode est en ‘normal’.
  • Long timmer hack : à cocher si jamais vous souhaitez distordre le temps en l’allongeant.
  • Vertical Force hack : à cocher si et seulement si vous chargez la rom du shoot them up (ô combien excellent) de Vertical Force. Sans ça le jeu ne fonctionnera pas. Si vous l’activez sur un autre jeu, l’émulateur ne fonctionnera pas non plus, tout simplement.
  • No throttle : désactive tous les freins de vitesse. Déconseillé sur les machines puissantes pour ne pas subir une émulation accélérée. À cocher si votre machine n’est pas très puissante ET si l’émulation est saccadée.
  • Debug Mode, Disassembly, Console Output : complètement inutiles, réservées aux versions de développement.
  • Status Line : indique à l’écran le nombre d’images affichées par seconde. À cocher par les maniaques des performances ou pour surveiller le taux. S’il reste régulièrement en-dessous de 30/40, y’a un soucis dans l’air.