The World Ends With You est un jeu vidéo DS publié par Square Enixen 2008 .

  • 2008
  • Role Playing Game (RPG)

Test du jeu vidéo The World Ends With You

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Petit, avec des grandes oreilles

Ah, désolé, ce ne sont pas des oreilles, mais son casque pour écouter de la zique, surmonté d’une tignasse de tête à claques façon manga. Normal, on est à Shibuya, quartier des djeunz chébrans de Tokyo, Japon.

Alors ce gamin que nos amis américains qualifieraient d’emo kid, déteste les gens et ne veut pas s’intégrer, dans un pays où, soit vous rentrez dans le rang, soit vous êtes candidat à l’émigration. Belle contrée où l’on dit sans rire, pour parler des gens comme Neku Sakubara (notre peu fier héros) : « les clous qui dépassent, on les enfonce à coups de marteau ! ». T’occupe, notre Neku, en ce qui le concerne, pense : « Le monde finit avec ma pomme ». D’où le titre du jeu, of course.

D’habitude les RPGs, c’est pas ma tasse de thé

C’est fait pour que vous vous « identifiez » plus que de raison au héros, mais ici, celui-ci est une telle tête à baffes que vous n’en avez pas trop envie. Bref, ce qui rassure, c’est qu’on comprend dès le départ qu’en fait, on doit lui sauver la peau (et celle du joueur que l’on est) chaque jour. Et ceci pendant une semaine. Sinon, bien sûr, il sera « effacé » et soi-même itou.

Au moins, on ne se retrouve pas dans un monde hyper balèze qu’on n’en voit même pas le bout de chaque côté de la carte pourrie qui n’est accessible que les nuits de pleine lune si vous avez trouvé le slip à dentelle rose de Messire TrolDurl deuxième du nom dans un champ de mines hautement explosives, après avoir perdu la vue. C’est déjà ça.

C’est ça qui me gave le plus dans certains de ces jeux où il faut se fader des tas d’infos totalement casse-bonbon et effectuer des (ki)quêtes sans fin et sans intérêt avant d’espérer pouvoir envoyer son perso au turbin. Mais je dois cesser ces commentaires malséants car j’ai assez d’ennemis , merci. Ce qui permet l’habile transition que voici :

Les commerçants sont aussi tes amis

Bien que tout le monde sache qu’ils ne sont là que pour empocher votre argent durement gagné, il faut aller dans les boutiques, qui abondent à Shibuya, pour écouter leurs âneries et accessoirement leur acheter des trucs inutiles, passque c’est la LOI des rpgs dans l’univers tout entier et que ton argent dépenser tu le dois, petit padawan.

Alors comment se faire de la thune ? Est-ce aussi dur que dans le monde réel ?

Hélas, oui. Pour de l’argent n’en gagner, il te faut d’abord SCANNER les environs, mon fils, qui sont BEAUX, en faisant la manip qui va bien. Tu es alors capable de voir des fragments de PENSEE pensés par les passants. Donc, les trois-quarts du temps, des trucs inutiles, comme dans le monde réel.

MAIS…. MAIS parfois-Z-aussi, il y a des symboles de BRUIT (Noise, in English). AH ah et me direz-vous, quid et fluctuat nec vergetur ? Eh bien, ces symboles, si t’appuies dessus avec ton stylet, y t’emmènent te faire fracasser la margoulette contre des MECHANTS.

Et quand tu les lattes et que tu leur exploses les roustons à grands coups de tes Doc Marten’s gothiques avé la plaque en inox dessus, ils font dans leur froc, d’abord, et lâchent des thunes, ensuite. Voilà comment tu te fais de l’artiche, bibi !

Reaper et sans reproche

Ce jeu de mot est nul et je promets d’aller à confesse la semaine prochaine pour me faire pardonner. Les Reapers, ils sont TRES méchants. En fait, ils veulent TUER Neku et le joueur qui l’incarne, évidemment. Mais ils sont SUPER SECRETS, aussi. On ne sait pas ce qu’ils mijotent, ni pourquoi ils veulent vous TUER, et ça fait méga peur.

Cherchez la femme

Niku n’est pas doué pour survivre, et, même s’il se croit mieux tout seul, il va lui falloir une partenaire, qui se trouve dans la même mouise que lui, et ce sera la dénommée Shiki qui s’y collera (la pauvre). Elle a une grosse casquette façon bonnet rasta, mais certainement sans les dreadlocks dedans. Elle est toujours positive, au moins. Il y a 2 autres persos principaux, mais on va pas entrer trop profond dans les détails, c’est déjà bien assez compliqué comme ça.

KSSS, KSS mords-Z-y l’oeil et mets-z-y un koudboul’ !

La baston, c’est mon rayon, et pour une fois qu’y en a un peu dans un reupeujeu, c’est bon d’en parler. Le système de baston, il est comac, mon gars. T’as deux écrans sur une Nintendo DS, et c’est pas la joie, cause que tu dois te battre SUR LES DEUX. Mais comment mon bon maître, piskiln’y’a qu’un écran qui soit TACTILE ?

AHAHAHAHAHAH, sale gueux ! C’est pour t’apprendre à poser des questions stupides ! Débrouille-toi ! Tu l’as voulu pour ton Noël, ce jeu graphiquement créé par Tetsuya Nomura, l’infâme deisgner de Square Enix, pour te la péter pasqu’ il est tout en anglais, mais maintenant, t’es comme une poule qu’a trouvé un emballage de préservatif vide, hein ?

Cesse de sangloter, cuistre rabougri, et ECOUTE ! Tu mets en auto-battle et l’écran du haut il se démerde tout seul, c’est tout ! C’est pas beau comme idée, ça ? Evidemment que c’est fait pour, abruti !

Toi, pendant ce temps, tu exécutes les manœuvres complexes que ton cerveau de goret malpropre aura fini par mémoriser. JE SAIS, elles sont nombreuses autant que difficultueuses. Mais si tu t’entraînes trois années durant, à raison de 18 heures par jour même les week-ends, tu pourras espérer en maîtriser un petit dixième.

Parfois tu te retrouves, en tapant comme un malade et en rayant adonf ton écran tactile, dans le Mode Fusion. Et là, t’es un boss et tu savates les dents à tous les ennemis. Mais y a une jauge de force ou un truc du genre et tu peux t’en servir que quand y te tombe un œil, ou presque.

Les pin’z, c’est pu à la mode, ça ?

Il fut un temps où tout le monde portait ça. Il y eut les badges, aussi. En remontant dans le temps, il y eut les autocollants. Et carrément dans la préhistoire de nos sociétés, il y eut l’ère des porte-clés.

Dans ce jeu, vous devez collectionner des badges. Et vous les placez dans votre Inventaire Des Badges. Pour obtenir des pouvoirs en plus et tout ça, quoi. Classique dans les rpgs depuis la plus Haute Antiquité.

Suivez l’guide, m’sieurs-dames !

« Ce jeu, j’l’ai trop kiffé adonf d’sa race qui tue ! », comme me le signalait naguère un mien ami. J’ai tendance à éprouver un sentiment identique pour ce modeste effort d’amusement pixellatoire.

Il existe même un guide fait par une société anglo-saxonne spécialisée dans les guides « de stratégie » et j’avoue que je me le suis procuré sur un site de commerce en ligne, pour essayer de le kiffer adonf d’sa race qui tue, moi aussi, ce jeu.

Eh bien, même si la bande-son, qui est excellente dans le genre techno J-Pop, n’en fait pas partie, la valeur ajoutée par ledit guide m’ a vraiment fait kiffer ma race qui tue avec ce jeu.

Adonf.

The World Ends With You