Devinez qui c’est? C’est l’plombier.
Pas Polonais celui-là, il est Rital et il le reste.
Et si vos tuyaux sont bouchés, c’est probablement une plante piranha.
Arf, désolé pour le délire, c’est les champignons qui étaient pas clairs.
EN PASSANT PAR MEUSANT
Rentrant de promenade avec sa princesse Peach, Mario aperçoit le château attaqué, au loin, et court à la rescousse.
PAF ! Le temps qu’il intervienne, la gueuse s’enfuit avec le rejeton de Bowser. Ou peut-être est-ce Koopa ? Ou peut-être s’est-elle fait kidnapper ?
Bref, y’a plus d’jeunesse, ma pauv’ Lucette.
Donc Koopa Jr s’enfuit la princesse sous le bras et court s’enfermer dans son château. Bof, pas la peine de nous faire un dessin, on y va. IT’S ME, MARIO !
C’ÉTAIT EN 1980
Obispal me pardonne, c’était en 85 en fait.
Cette année voyait la naissance de Super Mario Bros. Un plombier moustachu et bedonnant qui courait les mondes à travers moult tuyaux en sautant sur la couenne des Goombas débiles.
Eh bien soyez heureux, chers amis réfractaires et réactionnaires, nous sommes en 2006 et rien n’a changé ! Pour fêter les 20 ans de la saga du seul plombier au monde doué aussi bien pour le tennis que le foot, la cuisine ou la médecine, Big N fait du neuf avec du vieux.
Du pas très neuf avec du très très vieux en fait…
DE NANTES À MONTAIGU, LA GIGUE LA GIGUEUUUU
Une fois le jeu lancé, vous arrivez sur une carte du monde 1. Dessus, plusieurs points qui représentent les niveaux, plus quelques icônes spéciales sur lesquelles je reviendrai.
En dessous de cette map, la carte globale des huit mondes, qui vous permet de sauter de l’un à l’autre via le stylet pour peu que vous ayez débloqué ledit niveau, bien sûr.
Pour ce qui est des icônes spéciales citées plus haut (ah, vous voyez ? Je vous avais dit que j’y reviendrais), il existe, en plus des niveaux standards, des forteresses (une à deux par monde, abritant le « demi-boss »), un château abritant le boss du niveau, une (ou plus) ghost house aux nombreux passages secrets, ou encore un canon qui vous envoie vers un monde supérieur.
Hormis ça, il existe aussi des maisons-champignons, comme les Schtroumpfs mais en trois couleurs : les vertes vous proposent un mini-jeu pour récupérer des vies ; les rouges vous offrent une option au hasard; les jaunes vous filent un Méga-Champignon (ça aussi, j’y viens).
QUAND ON TE FOUT À LA PORTE, PASSE PAR LA FENÊTRE
Ce Mario renoue avec la série principale, à savoir des niveaux de plate-forme 2D que l’on traverse au pas de course jusqu’à attraper le drapeau.
Sur le plan du maniement, Mario garde ses sauts de folie, et en apprend de « nouveaux ». Enfin, nouveaux pour un épisode 2D puisqu’ils sont tirés de Mario 64. Ainsi apparaissent donc le salto arrière, le triple saut, l’attaque rodéo et le rebond aux murs.
Dans chaque niveau, vous pourrez (si vous acceptez cette mission, Monsieur Phelps) récolter trois pièces. Ces pièces permettent d’ouvrir certains passages dans les différents mondes, et ainsi d’accéder à de nouveaux niveaux.
De plus, certains niveaux disposent d’une seconde sortie, ouvrant encore de nouveaux passages.
Pour ce qui est des options à récolter, vous aurez des champis verts (rajoutant une vie), rouges (vous grandissez et pouvez vous prendre un coup sans mourir), des fleurs (pour tirer des boules de feu), des carapaces bleues (Mario Tortue nage mieux, est invincible baissé et peut rouler en dégommant tout sur son passage) et des mini-champis (Mini Mario saute plus haut et passe dans les mini-tuyaux ; par contre, il n’écrase pas les ennemis, sauf en faisant une attaque rodéo). Reste le Méga-Champi, qui vous rend géant un court instant : vous pouvez alors TOUT détruire, y compris le décor, juste en le touchant. Plus vous détruisez, plus vous augmentez une barre située en haut de l’écran, qui vous rapporte un certain nombre de vies variant en fonction du remplissage de la barre.
Dernier point sur les options, vous pouvez en avoir deux en même temps : une active, et une que vous pouvez activer en la touchant avec le stylet sur l’écran du bas.
DU HAUT DE CES PYRAMIDES, 20 ANS VOUS CONTEMPLENT
Si les graphismes mélangeant scrolling 2D et décor 3D rajeunissent cette soupe, force est de constater que le pot est resté vieux.
On se croirait devant un hack de SMB3, tant on a l’impression de connaître les niveaux.
Blague à part, les graphismes sont corrects, et le tout est très fluide. Il est plaisant de voir évoluer le rejeton de Staline (cherchez pas, ça doit être la moustache) avec autant de grâce que sur N64 dans un épisode 2D.
La partie musicale et plus généralement sonore, elle non plus, ne dépaysera pas les vétérans. On reste en pays conquis, avec quelques arrangements mais sans plus.
Cela dit, même si la nouveauté n’est pas de mise, cela reste un bon Mario. De la plate-forme parfaitement maîtrisée, une durée de vie conséquente et une ambiance chaleureuse. Pas original mais vraiment plaisant.
Quoique d’une difficulté risible…