Zusar Vasar est un jeu vidéo DreamCast publié par Real Visionen 2000 .

  • 2000
  • Course

Test du jeu vidéo Zusar Vasar

1.5/5 — Bof… par

-Ouais, mon pote m’a dit que c’était un jeu de course un peu bizarre, mais il l’avait trouvé excellent…

-Zusar ? Jamais entendu parlé.

-Ben, il y en qui l’ont bien aimé, et d’autres qui l’ont détesté…

-Oua, je vais le prendre pour voir…

Voilà comment je suis tombé sur Zusar Vasar, sans grand entrain, mais qui sait, j’allais peut être accrocher à mort. Qui sait ?

Vous avez remarqué? Zusar Vasar rime très bien avec bizarre, et ça tombe plutôt bien, car il faut le savoir ce qu’on conduit. Des espèces de chars futuristes tractés par des tas de ferrailles robotisés sensés représenter des animaux. Ha oui, je vous avez prévenu, mais arrêtons les considérations et entrons dans le vif du sujet (le jeu donc).

C’est récurrent dans mes tests, mais là c’est important, je vous présente les différents modes de jeu :

  • Single race

  • Single battle race

  • Vs race

  • Vs Battle race

  • Grand championship

  • Time attack

  • Grand championship battle

Il y a donc 2 types de course : avec armes ou sans armes. Contrairement à ce que vous pensez le mode avec armes est à éviter. J’avoue que je ne comprends pas très bien où ils ont voulu en venir avec ce mode. Sachez que c’est complètement injouable, car en plus d’avoir des armes, des tourelles tout autour du circuit vous tirent dessus sans cesse, faisant valdinguer votre véhicule dans tous les sens. Non franchement ce mode n’a STRICTEMENT AUCUN intérêt. Ce mode reste un mystère pour moi.

Lançons donc une course normale, car c’est la seul chose d’intéressant. Hmmm, moui ! J’avais oublié de vous parler d’une autre particularité du jeu, il y a 3 types de terrains : sur terre, sur mer, et dans les airs. Je vais alors faire un paragraphe pour chaque terrain.

Sur terre.

On choisit un tas de ferraille représentant un bipède ou un quadrupède. Je vais prendre ces kangourous ridicules. On choisit entre « drift » et « grip ». Là, c’est selon votre type de conduite qu’il faudra choisir (« drift » pour déraper et « grip » pour accrocher »). Ensuite c’est son char que l’on choisit. Certains s’adapteront mieux au robot choisit. Je vais prendre ce tas de boue nommé « Dark Blaze ». C’est parti !!! Comme pour les grandes courses de Daytona, le départ de la course ne se fait pas à l’arrêt mais en vitesse moyenne, afin d’avoir de l’élan. Premier contact avec la conduite, c’est zarb !!! Le fait de tourner fait valdinguer le char dans tous les sens, mais on remarquera que ce sera pratique pour donner des coups de char aux adversaires, je vais d’ailleurs essayer sur lui, là ! CHTONK ! BENG ! CHTONK ! BENG ! hmmm, c’est pas facile mais quand on réussit ce petit tour, on est bien content d’avoir envoyé l’autre dans le décor. On remarquera en bas à droite une jauge de boost qui se remplit toute seule. Ce boost ne sera pas à utiliser à la légère. Au bout de quelques courses, on se rend compte de l’importance de l’inertie du véhicule. Se prendre le décor en pleine poire vous fait rebondir en arrière et pour récupérer la course, c’est plutôt fichu.

Sur mer.

On choisit le truc mécanique, représentant un habitant de la mer, qui va tracter notre char. Je vais prendre la baleine, tiens ! On choisit alors entre slide et normal, alors là, déjà que ça glisse à mort en normal, je vous déconseille le slide. On choisit le char-bateau. Hop c’est parti ! C’est en fait pareil que pour la terre, sauf que la conduite est différente, il est beaucoup plus question ici de ne pas accélérer en même temps qu’on tourne, c’est particulier.

Dans les airs.

On choisit bien sûr un bidule représentant un oiseau (l’idée de conduire un tas de ferraille est quand même très présente). Je choisit le perroquet, puis un tas de boulons de char. Zoupla boum, c’est parti! Cette fois ci, le stick ne sert à rien ( !), je m’explique. Désormais, la gâchette de gauche servira à faire battre des ailes l’oiseau de gauche, la gâchette de droite celui de droite. On tournera en n’appuyant que sur la gâchette de la direction souhaitée, et sur les deux en même temps pour accélérer. Un peu comme Star Wars Racer en arcade. Pour une fois, il y a une bonne impression de vitesse, avec des fois, un moment de bonheur, un passage grisant. Le problème, c’est qu’on aurait pu imaginer que l’on volerait à travers les arbres d’une forêt, que l’on slalomerait à travers des immeubles, que l’on franchirait des montagnes !!! Et bien non ! La plupart du temps en reste coltiné à voler juste au dessus du sol. Pour une fois qu’on n’aurait pu vraiment s’amuser…

Ho je suis un peu méchant, mais c’est vrai, pour une fois qu’il y aurait pu y avoir un truc vraiment bien dans le jeu, et bien c’est gâché. Il faut dire que je ne vous ai pas parlé des graphismes, qui auraient plus leur place sur une Saturn qui voudra généreusement bien laisser ce jeu tourner dans ses entrailles. Des textures archi moches, une modélisation grotesque et sans vie, des décors vides et sans vie aussi… c’est tellement sans vie qu’on croirait que c’est un jeu de robot pour les robots. En fait, il n’y a guère que les replay pour nous faire dire « vue de loin, comme ça, c’est pas si moche ». Je ne vous ai pas parleé du son non plus, voici à quoi ressemble :

Pour la terre : TONK, TONK, TONK, TONK, CHTONK, BENG, TONK, TONK…

Le TONK, c’est le bruit de pas très énervant de vos bêtes. Le CHTONK et le BENG sont les collisions peu convaincantes entre le décor ou un adversaire.

Pour la mer : SPLASH, SPLASH, SPLASH, SPLASH, CHTONK, BENG, SPLASH, SPLASH…

Le SPLASH, c’est le nouveau bruit qui apparaît car on est sur l’eau.

Pour l’air : FLAP, FLAP, FLAP, FLAP, CHTONK, BENG, FLAP, FLAP…

Et enfin voici venir le nouveau et dernier bruit, le FLAP des oiseaux.

Pour mettre les points sur les i, le son est pénible et ridicule. Voilà !

La maniabilité en elle-même est intéressante, de par le fait que l’on conduit des chars, mais elle est entachée par un moteur physique déplorable.

Bref, ce jeu avait des idées, mais c’est tout. Et ce n’est pas le mode avec armes qui sert de remplissage qui va me faire dire le contraire.

Graphisme 1/5 : Soyons sérieux, voulez vous. Les êtres humain que nous sommes sont vivants, ce qui fait tâche pour un jeu avec des graphismes sans vie, on a l’impression que l’histoire est qu’une apocalypse a ravagée la planète et qui ne reste que des robots sur terre qui tuent le temps en faisant des courses. Une telle ambiance donne plus le blues que la pêche…

Son 1/5 : Si vous jouez trop longtemps, le CHTONK CHTONK résonnera dans votre pauvre tête et vous pourrira la journée.

Maniabilité 3/5 : Une idée intéressante le coup du char, mais tuée dans l’œuf par un moteur physique et une inertie qui ne tolère pas l’erreur.

Durée de vie 3/5 : Si on s’accroche, le jeu dure plutôt longtemps, mais c’est s’accrocher qui est dur. (A noter que je n’ai jamais compris comment on faisait pour débloquer le dernier circuit des airs… un bug ?)

Zusar Vasar