Sous ses airs arcade, Virtua Cop révèle une politique impensable de nos jours. Pas de prison pour les gangsters ici, on y va direct, à l’ancienne. On envoie les flics flinguer tout ça, car cette fois ci, ils mettent les bouchées doubles : hold up en série, otages, demande de rançon… Alors on ne va pas appeler n’importe qui ! Vous allez incarner les rois de la gâchette des policiers qui vont mettre un terme à ces agissements. Virtua Cop, ou la méthode expéditive apprise aux joueurs.
AM2 ! PRESIDENT !
Viruta Cop 2 est un jeu arcade de 1995, et porté quasi à l’identique sur Dreamcast en 2000. Même si je n’ai pas essayé la version Saturn, je suppose qu’elle doit être très proche. Virtua Cop 2 est un jeu de tir qui se joue normalement au pistolet optique. Même si le jeu est jouable à la manette, le pistolet est un accessoire indispensable pour bien profiter de ce genre de jeu. Le but du jeu est simple : tirer sur les ennemis ou sur certains élément du décors, éviter les civils… et c’est tout ! Faut pas sortir de Saint Cyr pour comprendre les règles. Pointez votre flingue (le faux, voyons) sur l’écran, visez les ennemis, tirez, et rechargez en tirant en dehors de l’écran. L’action étant rapide, il faudra vite recharger votre flingue en pleine fusillade, et donc re-viser à chaque fois. Une option cochée par défaut ajoute une réticule qui entoure les ennemis qui s’apprêtent à tirer. La couleur de ce réticule passe du vert au rouge. Une fois le rouge atteint, l’ennemi tire. Il est donc assez stressant de voir le réticule rouge alors que notre flingue est vide. Même si tirer en dehors de l’écran ne demande même pas une seconde, la frénésie de l’action ne nous apprend pas la patience. Le mieux étant, bien évidement, de rentabiliser ses tirs en visant bien. C’est forcément l’apanage du jeu. Cependant, pas question de tirer à vue : des civils surgissent un peu de n’importe où et au moment opportun. Si un de vos tirs les touches, vous perdez une vie ! Avec ça, il ne sera pas forcément question de seulement tirer sur des gangsters. Ils sont en voiture ? Plutôt que de leurs tirer dessus directement, visez les roues ! Ainsi, leur voiture ne mettra pas longtemps à valdinguer dans les airs suite à un accident ! De même, ces tonneaux ! Tirez dessus, et ils explosent ! Attendez alors que ces gangsters passent à coté (Hin hin !). De même, vous pouvez tirer par exemple sur ces lustres, ou sur ces téléphones, ou sur ces PC… juste histoire de vous amuser à tout casser ! En revanche, vous pourrez des fois sélectionner la suite de votre parcours en tirant sur un des panneaux qui vous sont proposé. Et encore, ces bonus à récupérer, comme cette mitraillette, ce magnum, ou bien ce fusil à pompe…
Trois niveaux vous sont alors proposé, avec pour chacun deux chemins différents. Même si on est loin du résultat de House of the dead 2, cette possibilité est toujours la bienvenue, et l’âge du jeu fera qu’on lui pardonnera la comparaison avec ce dernier. Quoiqu’il en soit, l’ambiance est là ! Du braquage de banque à la fusillade contre un hélico, en passant par une course poursuite en voiture, et par un passage SUR un train… Ce ne sont pas des policiers du dimanche qu’on incarne ! Et si vous voulez jouer les pros de la gâchette, vous pourrez toujours faire péter votre score, notamment en faisant des justice shot en visant la main du gangster qui tient le flingue. Vous deviendrez précis comme Lucky Luke, baraqué comme Popeye (Ha, ça travaille les avant bras de tenir ce pistolet optique les bras tendus), et bon joueurs, car naturellement, vous ne serez pas de ceux qui collent le flingue à l’écran, n’est ce pas ?
Like a Dynamite dekka
« Voyons voir la gueule du jeu. Hmmm… Très bien, vous me mettez de l’anti aliasing, vous me filtrez les textures, et vous me lancez les copies Dreamcast ! » C’est ce qu’à dù dire SEGA. Comme pour Dynamite cop, les graphismes sont quasi identique à l’original, du coup, ne vous attendez pas à un jeu qui exploite dignement votre Dreamcast. Les modélisations sont assez sommaires, il y a peu de jeu de lumière, et les effets spéciaux sont vieillots. L’environnement est assez riche toutefois. Le jeu est à l’identique, à part quelque détail, comme ce niveau où vous verrez une station Dreamcast, ainsi qu’un nouveau parcours. Mais guère plus, pour le portage, ils ne se sont pas foulés ! Au moins, la Dreamcast ne peinera pas pour faire tourner le jeu de façon fluide et sans ralentissements ! Niveau son, ça gueule, ça pétarde, ça fait boum… Bref, ça reste honnête. Le jeu prend bien sûr tout son sens au pistolet optique ! A la manette, l’intérêt est bien sûr limité. Faites attention cependant : sur les pistolets optique Mad Catz, les modes du pistolet AR et AR+F ne sont pas supportés ! A part un mode miroir, il n’y a pas grand-chose à débloquer. Bien sûr, si vous avez deux flingues, vous pourrez utilisez les deux, et jouer les John Woo devant votre télé.
Never without the conclusion
D’accord, le jeu a vieilli, mais c’est son seul défaut ! A si, sur la même console, il y a House of the dead 2 ! Virtua cop 2 en prend un coup ! Même si il n’est pas aussi bien, ce n’est pas ça qui l’empêchera d’être excellent ! Virtua cop 2 reste une référence dans les jeux de tirs, c’est aussi simple que ça. (Et écrire cet article tout en tirant sur des malfrats, y a pas à dire, c’est la classe !)