Tokyo Highway Challenge 2 est un jeu vidéo DreamCast publié par Craveen 2000 .

  • 2000
  • Course

Test du jeu vidéo Tokyo Highway Challenge 2

4/5 — Exceptionnel ! par

Tokyo Highway Challenge 2 (Shutoko Battle 2 au Japon ; Tokyo Xtreme Racer 2 aux USA) est la suite de Tokyo Highway Challenge (non c’est vrai ???), petit jeu de course sans prétention qui avait été flingué par toute la presse écrite à de rares exceptions près.

Pourtant je l’aimais bien… même beaucoup. Le principe de run « à la japonaise » (provoquer un adversaire sur la route et commencer la course en départ lancé) n’avait, de mémoire, jamais été transposé en jeu vidéo.

Le principe ? Très simple : on commence avec une petite cagnotte, de quoi s’acheter une petite trottinette afin d’arpenter le périphérique de Tokyo à la recherche d’une arsouille.

Une fois le concurrent trouvé, on lui fait des appels de phares et la course commence.

Vous et votre adversaire aurez chacun une « barre de vie », qui diminue lorsque l’un des concurrents est derrière. Elle diminue très vite lorsque l’adversaire est loin et plus lentement lorsqu’il est proche.

Une fois la barre de l’un des concurrents vide, la course est finie, on gagne du fric et on passe au suivant.

Chaque adversaire fait partie d’une bande et, lorsque vous aurez humilié une bonne partie des sous-fifres, le chef de la bande viendra vous provoquer.

MOUAIS, MAIS QU’EST-CE QU’IL APPORTE DE PLUS, LE 2 ?

Eh bien déjà, une quantité monstrueuse de bagnoles. Surtout des voitures japonaises : Mazda, Honda, Lexus, Nissan, Toyota… la plupart des marques y sont. Mais le plus fort c’est que vous avez droit à plusieurs versions de chaque modèle. La Mazda RX7, par exemple, se décline en 3 modèles en fonction de leur année. Pareil pour la Nissan GTR.

Mais vous aurez aussi droit à deux 306 (véridique !), une BMW M3, une Porsche.

Il sera possible de customiser vos voitures avec de meilleurs moteurs, des pots d’échappement, des boîtes de transmission, afin de pouvoir rivaliser avec les meilleurs concurrents. Il y a même des accessoires tuning digne des plus grandes jacky mobiles. Ces derniers sont utiles afin d’alléger la voiture et lui donner un meilleur aérodynamisme.

Vous pourrez aussi passer par le garage afin d’effectuer des réglages sur votre bolide (hauteur de caisse, réglage des rapports, etc.).

Ensuite le circuit… Oui, j’ai bien dit LE circuit car, comme son aîné, THC2 ne propose que le périph’ de Tokyo. Mais cette fois-ci il est complet. Cela représente tout de même une bonne quarantaine de kilomètres de piste ; vous ne serez pas à l’étroit.

Comme pour THC1, il sera possible de parcourir le périph dans les deux sens, avec des adversaires différents en fonction du sens.

Au début du jeu, tout le périph ne sera pas disponible ; il faudra gagner des courses et réduire des chefs de bande au silence avant d’y parvenir.

Certains adversaires sont des solitaires appelés « wanderers » ; ils ne viendront vous provoquer que si vous faites une certaine action (battre tant de chefs de bande, parcourir tant de kilomètres sur le périph, etc.).

Lorsque le jeu est terminé, on se rend compte que l’on ne s’est pas frité avec tous les concurrents. C’est normal car certains chefs et wanderers n’apparaissent que lors de la deuxième partie.

En effet, lorsque vous terminez le jeu, vous pouvez le recommencer avec 1 000 000 de crédits et toutes les voitures que vous aviez.

Graphismes :

Les graphismes sont assez pauvres, il faut bien l’avouer. Les courses ne se passent que la nuit et l’arrière-plan est quasiment toujours le même.

Les reflets des néons sur la voiture sont très bien rendus, mais même lorsqu’il n’y a pas de néons les reflets sont présents et identiques. =_=

Les voitures sont bien modélisées et on reconnaît très bien les modèles. Étant donné l’âge du jeu, je reconnais que les voitures font un peu « jouets ».

Bande-son :

Je vous conseille de mettre une musique sur la chaîne hi-fi car celles du jeu sont loin d’être inoubliables.

Le moteur des voitures fait plus penser à un aspirateur qu’autre chose, mais pour l’époque il n’y avait que GT qui proposait un rendu moteur réaliste.

Jouabilité :

La jouabilité est un peu spéciale mais on s’y fait vite. Elle est très axée arcade et donc pas réaliste. Les voitures ont un peu tendance à glisser et à être « lourdes », mais dès que l’on prend les caisses de classe A cette sensation disparaît.

Durée de vie :

Très longue. Beaucoup d’adversaires, une masse de voitures à piloter. J’y ai personnellement passé des heures sans me lasser. Je l’ai fini 6 fois sans avoir réussi à battre tous les wanderers.

Lassitude :

En parlant de lassitude… pour être objectif il est vrai que ce jeu n’est pas très varié ; on enchaîne les courses dans des décors très monotones. Mais il a un petit plus qui fait que l’on y retourne.

En conclusion je lui mets 8, car ce jeu a gommé quelques défauts de son aîné et sa durée de vie est impressionnante, pour peu que l’on aime le style.

Ah ! oui, j’oubliais, il y a un mode deux joueurs mais il est peu intéressant, car on ne peut pas faire de mode story avec son collègue.

Tokyo Highway Challenge 2