Les jeux de shoot au pistolet, ça a l’air simple a faire comme ça, mais pour qu’il devienne passionnant, il faut que le jeu soit varié dans les actions et dans les situations qu’il va offrir, il faut que l’action soit soutenue, bref, il faut que le joueur s’amuse, et ce, durant toute la partie, et qu’il ait envie de recommencer après.
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* Base du jeu *
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Pour commencer, si vous voulez jouer dans de bonnes conditions il faut que vous ayez le pistolet et le vibreur branché dessus. Comme dans tout jeu de ce type, la caméra avance toute seule, et vous devez tirer sur l’écran les ennemis qui se présentent. Si vous n’avez pas de pistolet, la manette fera l’affaire, et vous viserez grâce au viseur qui apparaît désormais à l’écran. Ce sera cependant plus facile, et moins intéressant à jouer. Vous aurez un chargeur de six balles dans votre flingue. Pour recharger, il faudra tirer en dehors de l’écran, ou appuyer sur le bouton B de la manette. Cette particularité du shoot a une grande importance dans le plaisir du jeu. Lorsque vous vous retrouverez assailli de zombi, il faudra recharger fréquemment, et donc re-visez à chaque fois, ce qui met beaucoup de pression, car, les zombies approchent ! Ne vous inquiétez pas cependant, les munitions sont illimitées. Particularité du jeu : les zombies ! Vous pourrez les démembrer, c’est que ce n’est pas résistant ces bêtes là ! Enfin si en fait, ce n’est pas le fait d’avoir deux bras en moins qui va les gêner. Au contraire même, ça va les énerver ! Vous pouvez soit bourriner dessus, soit tirer de façon précise dans la tête, dur à faire, mais très efficace. Vous ferez cependant attention : on est en ville. Evitez donc de tirer sur les civils qui s’enfuient. Mieux, sauver les des zombis qui les poursuivent ! Ils vous donneront peut être une vie, où bien vous ouvririons un passage. D’ailleurs, autre particularité du jeu : différents chemins sont possible. Les parties en deviendront différentes, et la variété sera ainsi au rendez vous. Mais tout ceci, c’est la version arcade. La version Dreamcast apporte de nouveaux plus. Par exemple de nouveaux modes :
-Arcade
-original
-training
-boss mode
Rien à apprendre sur le mode arcade, si ce n’est que vous êtes limité en nombre de crédits. Le mode original porte bien son nom. Dans ce mode, vous pourrez emporter deux objets. Ces objets seront à récupérer durant les parties dans ce mode. Ces objets sont assez variés : balles de napalm, mitraillette, fusil à pompe, rajout de crédit, chargeur de pistolet plus grand, nouveau perso, etc… Par contre, si vous utilisez un de ces objets, vous le consommez, donc si vous voulez le même pour la prochaine partie, il faudra le re-débloquer (à moins que vous n’enleviez la carte mémoire après avoir fait votre choix). Tout cela change grandement la jouabilité (surtout les armes), ainsi, vous re-découvrez du plaisir a jouer avec le fusil plutôt qu’avec le pistolet, à moins que vous ne preniez un combo mitraillette + chargeur infini. Et ce n’est pas une mince affaire de tout débloquer comme objet. Mieux, certains objets vous permettront d’ouvrir de nouveaux passages ! Bref, le mode original redonne une seconde vie au jeu. Le mode training vous mettra face à divers situations, afin d’évaluer vos différentes capacités : bourrinage, précision, décision, distinction de civils par rapport aux zombis, etc…
Le boss mode vous permettra d’affrontez les boss du jeu, et ce sous les deux modes que vous pouvez les rencontrer.
Techniquement
Ce n’est pas le plus beau jeu de la Dreamcast, et les zombies de bases sont assez grossiers. Quoiqu’il en soit, le reste s’en sort plutôt bien, avec des décors variés et assez fouillés, et des boss bien foutus. Et c’est d’autant plus vrai pour un jeu datant de 1999. La technique permettant de faire marcher les pistolets sur nos téléviseurs est basée sur une petite caméra dans le pistolet, et dans le fait que l’écran va devenir blanc pendant un court instant (de l’ordre du centième de seconde). Ca reste visible à l’œil nu, mais ce n’est pas si gênant en fait. On n’a qu’à se dire que c’est le flash du pistolet quand on tire qui produit cet effet. Attention cependant, ces pistolets ne sont pas compatibles avec les téléviseurs 100 hertz. Le désagrément ainsi produit est le fait qu’il soit impossible de viser, car le pistolet tire n’importe où, et ce, même sans bouger le pistolet. Assurez vous alors de pouvoir jouer sur une télé 60 voir 50 hertz. Et tant qu’à faire, jouez y sur un écran assez large. Les bruitages sont très bons, les dialogues pas forcément bien doublés, et même une répétition de la phrase « how could anyone do this ? ». Mais on n’y fera pas attention, vu que ce n’est vrai que pour les séquences cinématiques. Les musiques sont plutôt commune, mais mettent tout de même dans l’ambiance. La jouabilité bien sur est excellente. Quand à la durée de vie, même si elle n’est pas énorme à cause du genre, force est d’avouer que house of the dead 2 s’en sort très bien, notamment avec le mode original.
Conclusion
Ce n’est pas pour rien que The House of the Dead 2 est le meilleur de son genre. Le plaisir de jeu est vraiment excellent, et un exemple pour le genre. Si bien que le jeu aura le droit à un excellent spin-off, The Typing of the Dead, ainsi que d’une adaptation en film. Et là, laissez moi vous dire que ça envoie du gros. Cette adaptation est, comme vous vous en doutez bien, complètement foireuse, et en devient un nanard de choix. Donc, prenez vous le jeu, pas le film, d’accord ?
Allez, une petite anecdocte: Rose McGowan est une fan de House of the Dead 2, juqu’à ce que son chien, ivre de jalousie, pisse sur la Dreamcast (HO!), et fait grillé celle çi. Jugez plutôt:
« Ma chienne était tellement en colère parce que j’y jouais tout le temps [à House of the Dead 2], qu’elle a pissé dessus [sur la Dreamcast] et l’a fait exploser… […] Puis j’ai vu cette fumée bizarre s’échapper dans l’air depuis le côté, quand je jouais. […] Et ce fut la fin de House of the Dead 2 pour moi. »