Star Wars Episode 1 : Racer est un jeu vidéo DreamCast publié par Lucasfilm / LucasArtsen 2000 .

  • 2000
  • Course

Test du jeu vidéo Star Wars Episode 1 : Racer

2.5/5 — Moyen par

Que vous ayez aimé ou pas Star Wars Episode 1, la scène de course est un des « grands » moments du film. Bon, je dois vous avouer que je l’ai trouvée mollassonne, mais ça tombe bien, car le jeu aussi je l’ai trouvé mollasson. Testage en cours.

NUKA NUKA

Déjà, le menu laisse entrevoir que ça commence mal. En effet, il n’y a pas…d’options ! En effet, c’est Tournament, Free play, Time attack, 2 player, Internet, et c’est tout. Dommage, je vous dirai pourquoi plus tard. Pour bien vous présenter le jeu, je lance le mode tournament (championnat). Vous y choisissez votre véhicule de départ, il y a le choix, d’autant plus que d’autres véhicules seront à venir. Puis vous choisissez votre course. 7 mondes, avec 3 circuits pour chacun, représentant un mode de difficulté. Ensuite, on arrive au truc intéressant du jeu, où vous pourrez y modifier votre véhicule. Acheter de nouvelles pièces placer celle-ci à la place de celle-la, bref, personnaliser vous-même les compétence de votre véhicule, grâce à l’argent que vous allez gagner durant les courses. Et il sera nécessaire de modifier votre véhicule pour le rendre plus puissant, vu que vos concurrents seront de plus en plus forts. C’est ici aussi que vous pourrez réparer votre véhicule. En effet, plus vous vous crashez durant la course, plus votre véhicule perdra de la puissance à cause des crashs, c’est ce que vous indique la barre « repair » dans les caractéristiques de votre véhicule.

La course commence, et les ennuis avec. C’est le bouton A qui servira pour l’accélération. Oubliez donc l’analogie des gâchettes, qui ne sert à rien. Bouton B pour pencher vers la droite, Y pour pencher vers la gauche, X pour freiner. Bon, imaginer tout ça, c’est un peu fouillis, il aurait été préférable d’inverser les boutons X et Y. Mais continuons. Lorsque vous êtes au maximum de votre vitesse, il y aura un voyant vert au dessus de votre jauge de vitesse qui s’allume. Il faudra alors pointer le joystick vers le haut pour en remplir une autre, puis relâcher et ré-appuyer aussitôt sur le bouton A pour activer le turbo. Cette manip est assez difficile, il faudra absolument se trouver une ligne droite. Lorsque vous utilisez le turbo, une autre jauge se remplit, lorsqu’elle est pleine, votre moteur surchauffe, et vous explosez.

Mais bon, on va tout de même se laisser prendre au jeu. Hop ! Je me mets en vue intérieure pour plus de sensations. ZOUU, VOOuu, choouumm, zzz… Bon, je suis un peu méchant, mais au début, c’est ça. Les circuits ont beau avoir plusieurs embranchements, ce n’est pas ça qui va les rendre amusants. Quand à vos concurrents, ils se font discrets. Soit ils sont loin derrière vous durant les premières courses, soit ils sont loin devant dans les dernières. Bref, on ne les rencontre pas souvent… de toute façon, ils n’ont aucune incidence sur le déroulement de la partie. On les remplacerait par des véhicules fantômes que ce serait pareil, et la présence de plusieurs embranchements accentue cet effet. Le fait est que les collisions sont inexistantes, vous « traversez » facilement vos ennemis, et oubliez l’idée de vous crasher l’un dans l’autre. On a l’impression de jouer seul, en contre la montre. Il aurait fallu un moteur physique pour qu’on puisse se rentrer dedans, ainsi que des concurrents qui pressent le pas lorsque vous êtes devant, mais qui ralentissent lorsque vous être loin derrière. Bref, il n’y a que l’idée de course dans ce jeu, alors que l’ambiance ne s’y prête pas trop. Il faudra prendre les embranchements les plus adaptés, utiliser son turbo dans les lignes droites, et c’est un peu tout. Surtout durant les premiers circuits, qui ont un tracé taillé pour l’ennui. Heureusement que les 2 derniers mondes rattrapent un peu le coup. Quand aux autres mondes, ils sont plutôt moyens. Ils ont l’air marrant comme ça, mais non, on utilise mollement son turbo, on feinte mollement les éléments du décors… En fait, il y a un gros problème d’immersion. Si le jeu en lui-même est speed, il n’y a pas d’effet genre stroboscopie ou traînée pour donner cette impression. Les seuls moments où j’ai eu des sensations, c’est belle est bien dans le monde DDVD IV avec le tunnel sans gravité où on slalome entre les astéroïdes, avec la musique qui s’enflamme. Et un peu dans le monde des mines, avec son décor marrant et son tracé qui demande un peu de dextérité.

« Mais ça date de la play 1 ? »

En effet, et ça se voit ! D’accord, les textures ont été filtrées et la résolution augmentée, et le champ de vision avec. Mais on est loin d’utiliser correctement la Dreamcast, surtout en ce qui concerne les effets spéciaux. Mention spéciale pour les crashs, représentés par un cylindre jaune transparent et qui grossit un peu, histoire de donner l’impression de… de quoi ? D’une explosion ? Ca expliquerait la couleur jaune-orange alors, comme le feu. Autant vous le dire tout de suite, les explosions lors des crashs sont RI-DI-CU-LES. On atteint des sommets de grotesque. Ils aurait fallu mettre un sprite animé, comme on fait généralement, ou faire un vrai truc en 3D qui pète bien, mais non. C’est d’autant plus rageant que des effets spéciaux, il n’y en a pas beaucoup avec ça. Il y a bien 2-3 effets de lumière, et quelques étincelles lorsque vous vous frottez contre un mur, mais c’est tout ! Un comble pour un jeu estampillé Star Wars. Heureusement que les décors sont variés et un peu plus travaillés. Quand aux textures, elles restent très pauvres. Les musiques, par contre, sont très Star Wars, il n’y a pas de quoi être déçu de ce coté, d’autant plus qu’elles évoluent au fil des tours. Et lorsqu’il y a la musique du combat contre Darth Maul au bout du 3e tours dans DDVD IV, ça pète ! La maniabilité est bien mal pensée, et on ne peut pas la changer. Super ! Techniquement, on peut le dire, le jeu fait honte à la Dreamcast, surtout par son manque en matière d’effets spéciaux.

Conclusion

Si le jeu avait des explosions dignes de ce nom et des effets de vitesse, ça serait bien mieux passé. Si il avait un moteur physique pour les collision entre véhicules et une intelligence artificielle plus agressive, on aurait ouvert un œil. Et si tout les tracés des circuits étaient mieux travaillés, on aurait ouvert les deux. Star Wars aurait pu être beaucoup mieux, mais il n’est que moyen. Et le mode multi se limite à 2 joueurs. Dommage, il n’y a décidément pas grand-chose à sauver de ce jeu.

PS : la version arcade de ce jeu a été faite par Sega, et dispose d’une interface très marrante. Vous avez 2 leviers pour la puissance de chaque réacteur, qu’il faudra jauger pour tourner. Le turbo est un gros bouton au milieu, qu’un ami appuyait avec la tête, façon sketch « question pour du pognon » des Inconnus. Cete version arcade a été développé par SEGA, sur borne Hikaru, et autant dire que ça n’a rien à voir avec la version de Lucas art. Jetez donc un coup d’oeil ici:

http://segahistory.free.fr/html/segarosso/star_wars_racer.htm

Star Wars Episode 1 : Racer