On trouve de tout sur Terre. Des animaux qui marchent sur les murs, des fossiles de dinosaures, des chiens qui savent faire le beau, on trouve même des gens qui trouvent que REZ est une daube finie. Et ces mêmes personnes sont des fois même des journalistes qui sont censés faire une critique cohérente d’un jeu. Pourtant, les pires absurdités inimaginables ont été dites à propos de REZ. Le jeu serait, je cite, indigne d’une 128 bits et bâclé. Ha, d’accord, tout de même. Et pourtant, les amis, il se trouve que la presse spécialisée peut se vautrer lamentablement (une petite anecdote à ce sujet, la version Gameboy de Tetris à été vertement critiquée dans la presse, comme quoi ce n’était qu’une version de Tetris de plus, et pourtant, cette version fut un succès). Ne soyez plus terre à terre, et oubliez toute contrainte matérialiste.
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\-l’histoire\-\
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Le monde est complètement surpeuplé, ce qui rend la société incontrôlable et le taux de crime devient élevé. C’est alors qu’on décide de créer un sauveur, la solution c’est K-project (REZ), à l’intérieur, se trouve une intelligence artificielle du nom de Eden. Cependant le travail énorme qu’il lui a été demander de faire l’a un peu blasé. Il se demande alors pourquoi il vit, pourquoi tout le monde vit. Et quand il regarde le monde, il est un peu dégoûté, si bien qu’il décide de se mettre en veille. Notre rôle sera alors de le réveiller en entrant dans son monde. On va alors plonger dans un univers d’ordinateur.
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#‘Concept#‘
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REZ est un shoot’em up vu de derrière, comme dans Space Harrier (ça rime en plus) ;
Dans un univers informatique, c’est vraiment atypique ;
Les graphismes sont en wireframe, pour certains c’est là le drame ;
Imaginez une 3D faite de fils de fer, est-ce que ça peut le faire ?
« Voyons, nous les beaufs on ne parle que de jeux réalistes, PES et GTA sont notre seule liste »
Triste destin que connut alors REZ, les beaufs ne sont pas du genre Pascal Blaise ;
Pourtant, il peut faire penser à Panzer Dragoon, lui, c’était de la bonne ;
Le même système de lock, sauf qu’on aura a tiré sur des blocs ;
Pas de tir normal, dans le jeu, ce n’est pas un mal ;
Il y a aussi les overdrives, qui détruisent tout l’écran en direct live ;
C’est comme une smart bomb, qui évite qu’on creuse notre tombe ;
4 niveaux + 2 caché, c’est vite fait d’être terminé ;
Mais pour un shmup, quoi de plus normal, pour certains, c’était un mal ;
« On tartine le test de mots clé, une note et c’est vite terminé » ;
REZ fut rejeté, par une presse soit disant spécialisée ;
Et pourtant, les autres ne s’y trompent pas, n’est ce pas étrange que cela ?
Les amateurs dépassent les soi disant professionnels, eux, n’ont plus qu’à se cacher dans une poubelle ;
Des éloges viennent de la presses d’art, comme Repérage, Tecknikart ou Chronic’art ;
Même le journal Libération, lui rend hommage en déclarant leurs visions ;
REZ arrive et fout son bordel, et les inepties arrivent à la pelle ;
Bon assez rit, désormais les rimes, c’est fini !
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[*Artistique [*
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Ho ben on a tout dit au sujet de REZ, cependant je vais créer un beauf imaginaire, qui représentera les critiques faciles que l’on peut faire sur REZ :
Le beauf : mouahahaha, c’est ridicule, c’est tout en fil de fer, on n’est quand même pas sur une 128 bits, là ?
Moi : REZ est tout en fil de fer et en texture unicolore, mais tu te doutes bien que c’est fait exprès! Qui te parle de vouloir faire un jeu réaliste? Est-ce qu’un jeu beau est un jeu forcément réaliste ? Non! Alors est-ce que ce que REZ nous montre comme graphismes c’est moche? Moi je ne crois pas! Le jeu a un style graphique des plus alléchants, qui a le mérite d’être osé, nouveau, et frais. D’ailleurs, REZ nécessite largement une 128 bits minimum. Les effets spéciaux comme les distorsions ou bien la fluidité du jeu nous prouvent qu’on est sur 128 bits.
Le beauf : Mais le jeu, à ce qu’il parait, il peut se finir en 2 heures ?
Moi : Ces mêmes personnes qui se plaignent de ça seraient capables de dire « haaa, Panzer Dragoon, c’était génial », alors que ce même Panzer Dragoon est encore plus court et encore plus facile, et en plus, il n’a aucun élément de replay value, c’est-à-dire qu’une fois fini, rien ne nous poussera à revenir dans le jeu pour améliorer son score.
Le beauf : J’ai écouté vite fait la musique, comme ça, ben… c’était pas terrible !
Moi : Il y a 4 éléments dans le jeu : l’image, le son, les vibrations (du kit vibrant, que je vous conseille chaudement) et l’action. Ces 4 éléments ont été étudiés pour former une symbiose, une harmonie entre eux. Au fur et à mesure qu’on progresse, le décor se complexifie, les effets spéciaux aussi, la musique se fait plus nerveuse, la manette vibre au rythme de la musique (sans jamais devenir odieuse), et l’action se fait de plus en plus oppressante. La musique, comme le reste, ne doit pas être séparée du jeu. Seule la personne qui joue peut apprécier les graphismes et la musique. Ils sont en accord avec l’action. Les graphismes et la musique sont très liés. Le but était d’ailleurs de créer une synesthésie, c’est-à-dire lorsque certains sons évoquent une certaine couleur.
-Le beauf : Bah ! Je retourne devant ma PS2, et je vais jouer à GTA et PES !
-Moi : C’est ça ! Tu loupes juste une expérience vidéo ludique des plus uniques.
Voilà à quoi on peut s’attendre. Un jeu qui fait appel à un esprit artistique et à un esprit de découverte, c’est trop ! A l’époque, les gens préféraient attendre la sortie de Metal Gear Solid 2 que la presse recommandait « car c’est un jeu qui est vraiment trop bien ». Il ne faudrait pas se tromper non plus, jouons sérieusement à notre Metal Gear Solid 2, ne sortons pas des sentiers battus, que vont dire les autres après si je n’ai pas le même jeu qu’eux.
REZ est devenu un échec commercial, tout ça parce que tout le monde ne voulait pas se « risquer » à « perdre » son argent dans un jeu qui à l’air bizarre. Et ce, alors qu’on se plaint aujourd’hui du manque de créativité. Si tout le monde achète des suites de blockbusters à tour de bras, c’est sûr que les développeurs ne vont pas créer du neuf. United Games Artists, une branche de SEGA, à tout de même essayé de se distinguer, et pourtant c’est raté. La « masse » se concentre sur les jeux que la presse « spécialisée » dit d’acheter et les fans de SEGA vouent leur culte à leurs sociétés fétiches avec une férocité des plus mordante, ceux qui ont osé ne s’y sont pas trompés, et sont sortis de leurs première parties de REZ avec une joie presque orgasmique, le sourire aux lèvres, les membres qui tremblent, et l’impression d’avoir vu un ange, ou quelque chose comme ça, bref ils sont heureux d’avoir REZ.
On pourrait croire que REZ ne se base que sur son amabiance, mais non. L’aspect shoot’em up n’a pas du tout été oublié. En effet, si on observe bien, on remarque que l’aspect shoot va se jouer sur la difference des ennemis, et sur leurs particularités, j’entend par là leurs points faible, leurs technique d’attaque, etc… On va donc avoir, le joueur qui cherchera a absoluement à gagner, et l’autre qui va chercher à gagner des points, en laissant les ennemis tirer par exemple, pour chercher à se faire des points en détruisant les tirs d’abords.
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<>Conclusion<>
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On peut jouer à REZ en laissant de côté tout côté artistique de la chose, on se retrouve alors face à un shmup sur rail simple et efficace, qui propose du challenge (la difficulté s’adapte au joueur), on cherchera à exploser son score et à obtenir une collection de 100 % dans les ratios d’analyse, de shot down, de bonus… Pour gagner le plus de point, il ne faudra pas nécessairement avoir le plus haut pourcentage de shot down, mais buter le plus d’ennemies possible à la fois. Buter 8 ennemis 1 à 1 donne moins de points que de les buter en les selectionnant d’abord tous, puis de relacher le tir. Bref, plus on utilise le système de lock, plsu ça donne de points. Le problème va être que les ennemis ne restent pas longtemps devant vous, et qu’ils vont vous tirer dessus (tirs que vous pouvez aussi détruire pour plus de points). Le dilemme va donc de choisir si vous allez vous contentez de ceux que vous allez selectionné, ou d’en attendre d’autre au risque que ceux que vous avez selectionné partent. Les niveaux sont très bien conçus pour ça. Le jeu a donc un énorme replay value (j’y joue encore pour ça même un an après).
Mais ne jouer que de cette façon serait un peu dommage, si bien que pour vous convaincre des qualités artistiques du jeu, je ne peux que vous conseiller ce lien :
http://www.planetjeux.net/index.php3?id=article&rub=read&article=017
Il s’agit d’un article sur le côté artistique de REZ, un article des plus probants.
Le jeu vaut 10/10 lors de la première partie, puis l’effet de surprise passé, il tombe à 9/10, car on restera toujours stupéfait devant ce jeu. Sinon, c’est 0/10. Ce jeu scinde les avis en 2 camps : soit on adule, soit on exècre! Il n’y a pas de juste milieu.
Pour profiter au maximum du son, n’hésiter pas à opter plutôt pour un casque audio de bonne qualité, de ceux qui recouvre complètement les oreilles.
Je ne vous en dits pas plus, car il faut laisser de la surprise (et ça c’est important) ; je rajouterais juste que les boss sont assez durs comparés aux reste du jeu ; c’est lorsqu’on les affronte qu’on perd en général.
Le site officiel:
Où vous pourrrez telechargez des videos du jeu. Je vous conseilles la deuxième, bien qu’elle soit coupé, qui est filmé de la première representation du jeu sur ps2, sur écran géant, et joué par son créateur Tetsuya Mizuguchi, une video culte!
Les musiques ont été faite par les plus grands artistes japonais de la scène techno. D’ailleurs elles ont été réadapté en musique cd, notamment Buggie Running Beeps de Kenichi Sugiyama par exemple du premier niveau.
autre très bon article:
http://www.push-start.com/view_article.php?id=234
où vous pourrez ecoutez Buggie Running Beeps.
http://www.gametronik.com/site/oldiestv/GameOne/
Sur ce site, vous pourrez telecharger une vidéo de game one « histoire du rythm game », qui parle bien sur de ce jeu, avec en plus Tetsuya Mizuguchi, qui nous revèle quelques secrets à propos de ce jeu.
Interview de Mizuguchi sur REZ:
http://www.playscope.com/@@@1267.html
Mise à jours:
Voici un an que j’ai ce jeu, et j’y joue encore de temps en temps (une fois par semaine environ). Le plaisir est toujours là car, même si on commence à le connaitre par coeur, justement, on en profite pour tripper à son aise. On commence à se sevir du bouton de tir juste pour… faire de la musique. Bref, un replay value étrange. Quoique je dis çà, alors que je n’arrive toujours pas à faire 100% à l’area 5.