Resident Evil : Code Veronica, ou le grand frisson qui débarque sur votre DreamCast !
Capcom réalise ici une adaptation spéciale pour les heureux possesseurs de DreamCast, et c’est une excellente surprise, une véritable réussite. Outre les aspects techniques du jeu, le scénario est travaillé : vous êtes Claire Redfield, sœur de Chris Redfield, héros du premier opus de Resident Evil sur PlayStation. Pour délivrer votre frère Chris, détenu par l’obscure société Umbrella, vous vous êtes rendue dans ses locaux. Et vous vous êtes faite attraper par les agents d’Umbrella, puis emmener dans une petite île perdue au bout du monde. Le jeu commence alors que l’île a subi une attaque, et que tous ses occupants s’en échappent. Vous pouvez alors sortir de votre prison et commencer cette VASTE aventure. J’insiste bien sur le mot « vaste », car le jeu est véritablement immense ! Il tient sur 2 GD-ROM, les rebondissements sont nombreux, l’intrigue vous tient en haleine, des monstres surgissent à l’improviste, les endroits sont inquiétants, tout est conçu pour vous faire peur. Et ça réussit ! On se surprend à sursauter quand l’héroïne se fait sauvagement agresser ou qu’un événement impromptu lui arrive. Ces décharges d’adrénaline sont très agréables…
Au fur et à mesure de votre progression, vous devrez accomplir une multitude d’actions : tuer des zombies (c’est bon ça), pousser des caisses, ramasser des objets, résoudre des énigmes (arf, faut réfléchir), vous soigner, trouver des armes toujours plus puissantes… Ce n’est pas l’action qui manque ! Vous ne pourrez sauvegarder qu’à certains endroits dans les fameuses salles de repos, et cela sous réserve d’avoir un ruban-encreur sous la main… Donc faites attention à la gestion de ces précieux rouleaux-encreurs ! Vous devrez également gérer vos munitions ; achevez par exemple les zombies au couteau quand vous le pouvez… Les munitions ne courent pas les rues, et quand c’est le cas, vous pouvez commencer à vous demander ce qui va vous tomber sur le coin du nez !
Graphismes
Tout simplement époustouflants, les décors comme les personnages sont très bien réussis ! Les cinématiques sont elles aussi très agréables à regarder. Du grand art, on s’y croirait.
Animation
Contrairement aux autres opus de Resident Evil, les décors ne sont pas statiques, et c’est une bonne nouvelle ! Ceci engendre des effets dynamiques intéressants et plus vivants.
Musiques
Toujours appropriées à l’action du moment, elles vous plongent encore plus dans le jeu… C’est un élément-clé de la réussite qu’est ce soft.
Jouabilité
Un temps d’adaptation est nécessaire, car la maniabilité est faite de sorte que l’héroïne ne se déplace pas dans la direction voulue, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes au départ.
Conclusion
Si vous voulez vous faire peur, fermez vos volets, mettez votre famille dehors, et mettez Resident Evil : Code Veronica dans votre DreamCast ! Il vous tiendra en haleine des soirées entières… Et faites gaffe, y’a un zombie à votre droite, là…