Psyvariar 2 est un jeu vidéo DreamCast publié par Successen 2004 .

  • 2004
  • Shoot Them Up

Test du jeu vidéo Psyvariar 2

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Sony fait des TV, Microsoft des fenêtres (Windows) ouvertes aux virus,mais SEGA savait faire une console 128 bits bien avant leur avènement. Ainsi c’est en 2004 que SUCCESS édite Psyvariar 2 sur Dreamcast japonaise uniquement, shmup vertical à 1 joueur et suite de Psyvariar en arcade et sur playchtaicheune 2.

Présentation :

Aux commandes d’une sorte de Gundam, ce shmup propose une fois n’est pas coutume de nettoyer

la galaxie de la racaille aérospatiale au cours de 5 niveaux à l”action variée…

Pour ce faire,deux choix :

  • Kei : la fille, qui pilote un gundam rapide et facile à piloter pour les débutants;

  • Yuhei : le garçon, avec un gundam puissant mais se chargeant lentement, plus difficile à appréhender.

**Principe de jeu : **on arrive encore à trouver un jeu original en 2004

Si le déroulement vertical avec un demi-boss et un boss pour chaque niveau est commun, c’est la jouabilité qui sort de l’ordinaire.

  • Les tirs :

En effet ,vous pourrez utiliser soit un tir large mais lent (donc valable sur les petits ennemis nombreux en cas d’encerclement) et peu puissant, soit un tir rapide, concentré, dirigé seulement en avant et beaucoup plus puissant. Ce dernier sera obtenu en bougeant de droite à gauche et/ou de haut en bas. De ce fait, si les tirs sont nombreux, il sera difficile d’utiliser ce tir, d’où un challenge augmenté - néanmoins chez Kei on l’obtient plus vite que chez Yuhei.

On dispose aussi d’une smart bomb assez peu puissante (mais de jolis éclairs en vue) mais permettant de se sauver des tirs ennemis.

  • Scratchs/Buzzs et Jauges colorées :

Non je ne suis pas shooté, j’explique : tout d’abord en frôlant les tirs ennemis on obtient un scratch ou buzz se manifestant sous forme d’un petit grésillement jouissif. Celui-ci augmente vos points, votre puissance de tir mais aussi la jauge située en haut de l’écran.

Cette jauge est bleue, rouge, verte… selon l’ennemi. Si on tire sur un ennemi cela remplit la jauge et plus l’ennemi est puissant ,plus la jauge met de temps à se remplir.

Le problème est qu’une fois la jauge complétée, on gagne un niveau de puissance (sur 3 au total) et un éclair au passage rendant le gundam invincible pour une ou 2 secondes et détruisant un peu les ennemis.

En fait, face à un boss, il faudra jongler entre tourner en tous sens pour avoir le tir rapide et puissant(de plus en plus rude selon le nombre de bullets qui augmente vite), détruire l’ennemi et frôler les tirs ennemis pour gagner en puissance et en points, le tout en augmentant la jauge pour être invincible et sans devenir fou, diabolique. Heureusement le spectre de collision est de quelques pixels au centre du gundam, le jeu étant axé fun plus que difficulté.

Graphismes/Animations:

On passe d’ambiances terrestres avec buildings et villes intemporelles à biomécaniques notamment pour les deux derniers niveaux, sans oublier le ciel et l’espace.

Les graphismes sont très réussis, les couleurs éclatent (le ciel au début parait réel) et tout ce qui est mécanique est très détaillé au sol comme dans les airs. Les tirs sont aussi très réussis, et les explosions incroyables. Il apparait seulement un contraste avec parfois des graphismes un peu ternes,défaut éclipsé par le reste. De plus, une majorité des décors et tous les ennemis sont en 3D parfaitement texturée ; une mention particulière au boss/araignée du 2 ème niveau et à celui indescriptible (sorte de vaisseau) du 3ème. Ils sont tous deux texturés à merveille avec des effets de lumière à se taper les … par terre (les yeux de l’araignée). Les ennemis sont assez classiques mais très bien réalisés.

L’animation quant à elle est aussi belle qu’Ikaruga avec des scrolls tournant en profondeur, en latéral, le tout de manière magnifique… malheureusement avec quelques ralentissements peut-être dûs au manque de RAM. Au total, le peu de moments où les graphismes perdent en beauté, l’animation est là (niveau en profondeur avec des portillons dans l’espace) pour rappeler ce qu’est une Dreamcast et émerveiller. En cas de doute sur les graphismes, observez les séquences d’intro des boss comme pour le premier qui tire sur le sol une « magnifique » bombe rouge inracontable et somptueuse.

Jouabilité/Difficulté :

Trois niveaux de difficulté : easy, normal, hard, on peut ajuster le nombre de vies et de bombes… Vous l’aurez compris ce jeu est très jouable, varié, maniable sans aucun souci avec le stick analogique ou la croix au choix (je préfère la croix pour ce jeu car les buzz nécessitent de bouger vite - dur avec le stick). Néanmoins le jeu est assez facile à finir même en hard. On est heureux d’y revenir même après cela car il est accrocheur et le score peut être toujours augmenté.

Sons/Musiques :

Bruitages excellents rien à dire pour les explosions etc…. En revanche les musiques sont inégales, tantôt sublimes, tantôt techno débile (chacun aime ce qu’il veut moi j’aime pô) ce qui est dommage car les parties classiques sont d’anthologie.

CONCLUSION :

Graphismes: 9

Animation : 9

Sons : 10

Musiques : 7

Jouabilité: 10

Difficulté/durée de vie : 7

TOTAL : 8.5

Ce jeu, beau, jouable, fun, grandiose, novateur, participe au renouveau de cette sublime console qu’est la Dreamcast et qu’on croyait morte.

Elle revit au Japon si bien que ce jeu sera porté sur Xboîte mais nous pauvres européens notre Sega morte ne nous apportera plus grand chose par la suite si ce n’est epérons-le

Chaos Field venant de la Naomi, Shikigami no Shiro 2 ayant bien été passé aussi sur Dream.

Psyvariar 2