C’est en écoutant la très bonne 7 ème émission de Paduction Radio que j’ai voulu rejoindre la décision de mon très vénéré boss (oué je bosse aussi pour Pad, le grand manitou) ^^ concernant le titre de Capcom paru sur Dreamcast à ses débuts ! Ce titre, mix entre baston et beat’em all, est un jeu excellent, réalisé de mains de maître par les développeurs. Sorti en 1999, je peux vous assurer que le plaisir qu’il procure est aujourd’hui celui d’antan. Three, Two, One, Fighttttttt !
Loin de moi l’idée de rigoler à nouveau en écoutant la radio à environ 83 minutes et 09 secondes (si ça c’est pas de la précision) où notre équipe de déjantés fait une liste non exhaustive des titres à posséder sur Dreamcast. C’est en effet à ce moment que Pad tout fier lance : « et Power Stone aussi qui était génial »… s’en suit un blanc digne de la viande de poulet que m’a confectionné ma mère grand il y a peu. En bref, quelle hérésie de ne pas connaître ce titre ! Julio et Jedi rha là là ^^
Donc, pour rassurer Pad, Power Stone est bien ce fabuleux jeu dont il nous parle ! Il n’y a absolument aucune erreur, le jeu tourne bien sur la 128 bits de Sega. Nous allons donc décortiquer le jeu que Pad cite comme étant « un mélange de combat et de beat’em all » ;) Le pire dans tout ça, c’est qu’il a raison! ^^
L’action de Power Stone (PS, à ne pas confondre avec la moribonde console de Sony) se situe au XIX° siècle, le Temps des Lumières et de l’essor industriel. Dans ce monde où la superstition règne, les combattants au nombre de 8 se doivent d’obtenir les « Gems », ces petits diamants leur permettant de réaliser leur plus intime désir (hum, je suis pas allé leur demander de quoi il s’agissait, le jeu reste en effet dédié au grand public :p)
Chaque combattant possède ses propres aptitudes physiques, et surtout ses attaques bien impressionnantes. Les combats se déroulent d’une manière classique, les persos se déplacent sur une aire « 3Défiée » où le sol est jonché par une multitude d’objets en tout genre. Il est bien sûr possible d’utiliser tous ces items (marteau, lance-flamme, mitrailleuse…) afin de venir à bout de son adversaire. Là où ça en devient plus rigolo, c’est que les « Gems » apparaissent sur le plateau et une fois que vous avez obtenu 3 ( en les ramassant sur le sol ou en les volant à votre adversaire), vous avez alors la possibilité de décupler vos forces en effectuant des attaques surpuissantes, et d’une beauté à tomber par terre. Voilà en gros tout le principe du jeu.
La maniabilité, super instinctive, permet rapidement de s’éclater et d’enchaîner les K.O. Le décor est super fouillé, et rarement dans un titre l’interactivité aura été aussi poussée ! Les graphismes sont encore de très bon acabit aujourd’hui ! Les persos restent un peu pixelisés lors des poses de victoires, mais les attaques spéciales sont visuellement superbes ! Niveau sonore, pas grand chose à redire, c’est classique mais efficace, les bruitages sont ultra pêchus, et les musiques vraiment sympathiques !!
Globalement, Power Stone souffre de peu de défauts. On notera toutefois une vue par toujours bien située, mais on arrive à s’y faire ! De plus, la confusion peut se faire sentir tellement le jeu part dans tous les sens, mais bon… on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et la mini-jupe trouée de la jeune crémière :p
Power Stone, bien qu’étant l’un des premiers jeux Dreamcast, est resté un sur lequel je me suis le plus éclaté ! La 128 bits est vraiment une bonne machine et le prouve ici de fort belle manière. A noter que le deuxième épisode de cette série a été personnellement une énorme déception pour moi. Le premier vaut largement plus le coup !