Haaa ! Power stone 2 ! C’étais le bon vieux temps ça, le temps du mercredi après midi à l’internat, qui ne serait pas ce qu’il est sans sa partie de Power stone 2. Faîtes péter les manettes, la boisson d’un coté, la bouffe de l’autre. Power stone 2, c’était ça, un jeu plein de convivialité, quelque chose qui manque un peu de nos jours. Il n’y avait pas beaucoup de concurrents pour le mercredi après midi. Il fallait bien du F-ZERO, du Mario KART Double Dash, et autres Soul calibur et Marvel vs capcom 2 pour le contrer. Et Chuchu Rocket ? malheureusement, la Dreamcast de mon pote n’arrivait pas à le faire lire (d’ailleurs, il était dégoûté).
Welcome to the power stone world !
Si vous avez déjà joué au 1, le principe reste inchangé. Des combattants se mettent sur la gueule dans une arène. Vous pourrez récupérer des armes, des bonus, vous servir du décor, et bien sûr, les fameuses pierres de puissance : si vous en récupérez trois, votre personnage devient un super combattant, le temps d’un instant, où il pourra lancer des attaques ENORMES (celle de Ayume notamment, alors que celle de Akuma, même si elle est impressionnante avec sa grosse boule, ne fait en fait que peu de dégâts) ! Ce deuxième épisode rajoute des subtilités. Les arènes évolueront durant la partie. Par exemple, vous débutez sur une énorme forteresse volante. BOUM, PIF, PAF, on se balance des tas de trucs, on utilise à fond les tourelles et les canons. Mais petits à petits, des parties de cette forteresse tombent. Au bout d’un moment, le dernier morceau tombe, et il faudra récupérer un parapluie pour éviter de vous casser la figure. Même dans les airs, c’est un pugilat, car il n’y aura pas de parapluie pour tout le monde. PAF ! On se rentre dedans, BING ! On se pique le parapluie. Jusqu’à ce que ce soit l’atterrissage. Ceux qui n’ont pas de parapluie s’écrasent lamentablement et perdent un peu de vie. Les autres en profitent pour essayer de récupérer le tank qui n’est pas loin, ou bien balancer des pierres au moyen de la catapulte. Les autres essayeront sans doute de récupérer les objets qui flottent sur cette petite rivière à droite, mais faudra faire attention de ne pas se laisser surprendre par le courant, et de tomber dans la chute d’eau. Voilà ce à quoi ressemble un niveau de Power stone 2. Alors si je vous dit, que de la même manière, vous aurez à vous battre sur des sous-marins fonçant sur des icebergs ; que vous ayez à vous battre dans un temple ancien façon Indiana Jones, avec poursuite d’une grosse boule ; que vous ayez à fuir une maison en feu ; ou bien encore une station spatiale, extra terrestre compris OUF ! Il va y avoir du sport. Pour cela, rien de plus simple, choisissez un mode suivant :
-jeu solo
-coopératif
-bataille
-Contre la montre
Le jeu solo est un mode arcade classique, bien que disposant de boss originaux. Vous pourrez y débloquer quelque petits bonus, notamment deux persos, ainsi que deux autres arènes. Idem pour le mode coopératif, jouable jusqu’à quatre. Bien foutu, tout comme le mode solo, mais ce n’est pas celui là qu’on retiendra, bien que sympathique. Ha ! Le mode bataille ! C’est le mode qu’il faut connaître, vu que c’est celui qui permet de vous battre entre amis. Vous pouvez même faire participer des combattants par la console. Ce mode vous permettra aussi le choix de l’arène. A noter qu’on peut se mettre en équipe. On aura ainsi la possibilité de relever son équipier lorsqu’il est KO, mais ça vous coûtera de la vie. Le contre la montre est un mode solo chronométré. Vous verrez cependant d’autres menus, notamment un qui permettra de construire de nouvelles armes avec celles que vous avez récoltées ainsi qu’avec l’argent. En effet, vous pourrez ainsi avoir des scooters, des canons à pingouin ou je ne sais quoi d’autres (je n’ai jamais été très doué dans la construction d’armes).
Il y a en tout 12 personnages, plus 2 déblocables ; 5 arènes, plus 1 déblocable. Les armes sont très variées, et les situations très diversifiées. Chaque passage a ses petits trucs à savoir. Certains personnages ont des capacités spéciales. Par exemple, les gros baraqués pourront arracher un poteau pour s’en servir de massue, alors que des personnages plus frêles s’en serviront pour tournoyer et se jeter ainsi sur les adversaires. Certains peuvent aussi grimper ce poteau, comme le ferait un chat poursuivi par un chien. Ceci est vrai pour d’autres trucs. Les armes sont très variées et très marrantes, on a droit par exemple, à un mégaphone, à un pistolet martien, un chien, un piège à loup, une petite soucoupe volante, un tank, un skate, etc. Vous pourrez aussi interagir avec le décor, utiliser les tourelles, les catapultes, les jackpots, les feux, etc. On peut même récupérer un objet qu’un adversaire nous envoie dessus ! Cela rajoute beaucoup de technique au jeu, et on ne s’en plaint pas. Bref, plein de variété dans le contenu. D’ailleurs, il faudra beaucoup de temps pour débloquer tous les petits trucs du jeu à 100 % (il y a plus de 150 objets à débloquer, rajoutez à cela la possibilité d’en combiner certains)
Techniquement
Techniquement, le jeu n’est pas grandiose, mais s’en tire bien tout de même. Le look des personnages est très manga, leurs modélisations ne sont pas riches en polygones, mais vu qu’ils sont affichés en petits sur l’écran, on ne s’en rendra pas trop compte. De plus, le jeu regorge d’effets spéciaux assez réussis. Le seul regret que j’aurai au niveau de la technique, c’est les textures de qualité moyenne, et les décors pas forcément super riches. L’animation est sans faille, et je n’ai pas rencontré de ralentissements. Les musiques sont cependant bien pêchues et soutiennent bien l’action. Les bruitages sont très bons, et les personnages regorgent de petits digits vocaux. La maniabilité est sans faille. Il faut juste bien se rappeler à quoi correspondent les boutons.
Conclusion
Si vous avez plusieurs manettes, vous vous devez de posséder ce jeu. Ce jeu est surtout taillé pour le multi. C’est très riche, plein de rebondissements, intense, défoulant, délirant. Alors, faites vous plaisir, avec ce jeu, uniquement sur Dreamcast.