Ooga Booga est un jeu vidéo DreamCast publié par Segaen 2001 .

  • 2001
  • Action

Test du jeu vidéo Ooga Booga

4/5 — Exceptionnel ! par

Avec un titre pareil, on se doute que Ooga Booga doit être un jeu très intelligent. Développé par Visual Concept, Ooga Booga était destiné à être un nouveau jeu fait pour le jeu en ligne, tout comme Chu Chu Rocket. Mais maintenant, on devra se « contenter » du mode multijoueur en hors ligne. J’ai mis contenter entre guillemet, car il me semble que c’est malgré tout, la meilleure façon de profiter du jeu, tout comme Bomberman, Chu Chu Rocket… C’est un jeu qui se joue avec des ami(e)s qui sont à coté de vous, pas à perpette les oies ! Alors, maintenant que vous êtes prêt, on peut peut-être commencer une partie, non ?

Moi chef de tribu, moi tout péter !

La déesse Ooga Booga veut élire une tribu qui la vénérera afin de lui accorder sa bénédiction. Ni une, ni deux, les chefs de chaque tribu, les Kahunas, se ramènent. Ils vont devoir se battre dans différentes épreuves pour se départager. Voilà pour l’histoire.

En solo, il y a le mode Tribal trial, par lequel vous allez vous familiariser avec le jeu. Vous aurez diverses épreuves à accomplir pour apprendre les mécanismes du jeu. Pour vous la faire courte, c’est très simple : Bouton A pour taper, Bouton Y pour sélectionner les sorts, Bouton X pour envoyer les fruits en forme de tête, Bouton B pour envoyer le sort que vous avez récupéré, et les gâchettes pour repositionner la caméra. Maintenant, je vous explique les mécanismes du jeu. Votre but sera de faire un maximum de points en portant des coups à vos adversaires. Par exemple, si vous leurs donnez des coups de crosse, vous gagnez 2 points à chaque fois. Sur l’île, il y a des arbres sur lesquels poussent des fruits. Une fois que les fruits sont mûrs, ils tombent et vous pourrez alors les récupérer. Ses fruits, vous les lancerez sur vos adversaires. Chaque fois que vous les touchez, ça vaut 1 point. Divers bonus représentés par des pièces parsèment l’île. Ces bonus, ils faudra les débloquer avec le mode solo (bouh !) ou via un code (hé hé). Il y aura par exemple des mines, des fruits à tête chercheuse, des tornades, des éclairs, des boules de feu, etc. Leurs impacts peuvent être très divers. Par exemple, les boule de feu : lorsque quelqu’un s’en prend une, il a le feu au derrière, ce qui le fait courir comme un fou ! Soit alors il attend que le feu s’éteigne de lui-même, soit il va dans l’eau. Si vous restez trop longtemps dans l’eau d’ailleurs ou que vous vous éloignez trop de l’île, un requin viendra vous manger, ce qui aura pour conséquence de vous remettre sur l’île. Quant aux mines, pour prendre un autre exemple, elles vous éjectent très haut ! Mais ce n’est pas tout, il y a encore d’autres trucs rigolos. Par exemple, les phacochères. D’habitude, ils vont vous pourchasser, mais si ils sont assommés, par quelque chose ou par vous-même, vous pourrez alors les chevaucher ! A califourchon sur votre monture, qui court alors à toute allure, vous pourrez dégommer vos adversaires en leurs rentrant dans le lard ! Attention cependant, le phacochère ne se laissera pas faire longtemps ! Au bout d’un moment, indiqué via une barre en bas, il reprendra conscience, et vous éjectera vers l’avant. De même, il y a des oiseaux. Plus dûrs à attraper, mais une fois fait, on survole l’île, et on envoie des fruits à tête chercheuse sur ses adversaires. Là, il faudra alterner entre prendre de l’altitude, et piquer en tête pour pouvoir lancer ses projectiles. Attendez, il y a aussi les statues. Ces statues envoie des projectiles sur les ennemis une fois que vous les avez frappées, mais attention, il faut pour cela dépenser un certain nombre de fruits pour les activer. Si la première statue que vous activez vous coûte 10 fruits, la seconde en coûte 15, puis la 3e 20, etc. Si l’emplacement de ces statues ne vous plait pas, vous pouvez les déplacer. Pour cela, mettez-vous en face et appuyez sur A. Votre personnage se mettra alors à pousser la statue.

Mais vu que l’intérêt est au multijoueur, parlons-en. Vous aurez le choix entre une vingtaine d’îles, deux stades, la possibilité d’activer tel ou tel bonus, le nombre de phacochères, d’oiseaux, et de statues. Vous aurez bien sûr le choix entre divers personnages, dont les caractéristiques, si elles sont différentes sur le plan de l’endurance, la force, la vitesse, le nombre de fruits pouvant être transportés, elles ne sont pas très significatives. Il n’y aura pas tellement de différences, on choisira plus ces personnages par leur aspect que par leurs caractéristiques. Parlons des différents modes qui vous sont proposés maintenant :

-Smakahuna : Il s’agit de faire le plus de points possibles comme je vous l’ai décrit précédemment. Pas de barres de vies, ni de vies tout court, juste un chronomètre. Tout comme dans Chu Chu Rocket, cette idée permet à tous les joueurs de s’amuser, contrairement à un jeu comme Bomberman ou Worms où les perdants doivent attendre que les survivants perdent à leurs tours. Le Smakahuna est tout simplement le mode classique du jeu.

-Rodéo : Un seul phacochère sur l’île, cependant, le vainqueur sera celui qui reste le plus longtemps à le chevaucher, d’où bien sûr le nom de Rodéo. Il ne sera pas tout de faire le clown sur un phacochère, vu que les autres voudront prendre votre place. Soit ils arrivent à assommer votre phacochère, soit vous arrivez à leur rentrer dedans ! Un mode très rigolo.

-Bear polo : Il s’agit du gros mode de malade ! Dans une île aménagée en stade, vous devrez pousser une énorme boule dans le but de vos adversaires. Le mieux étant de récupérer un phacochère, ce qui plus puissant pour pousser cette énorme boule. Il n’y a par contre que 2 équipes (forcément). Ce mode est sans doute le plus original, vraiment délirant, tout comme les autres en fait…

Ooga Booga est un jeu qui mise sur le multi, la convivialité : simple à prendre en main, convient très bien au débutant, rigolo, jouable jusqu’à 4. Si vous voulez faire découvrir ce jeu à vos ami(e)s, je vous conseille au début, de désactiver les bonus, afin de les laisser se familiariser avec les commandes. Puis, à la prochaine partie, activez-en quelques-uns. Puis enfin, activez tout. Il y a pas mal de bonus dans ce jeu, et si on met tout d’un coup, on peut être perdu. Quoiqu’il en soit, ce sera vite le délire autour de la Dreamcast. Ce jeu est très simple à prendre en main, et le débutant à toutes ses chances, même face à un expert. Il n’y aura pas de grande différence de niveau entre les joueurs, pas comme dans un jeu de baston, où je ne sais quelle jeu où on peut apprendre des techniques vous assurant tout de suite une supériorité face à vos adversaires. Et quand on voit des gens se vautrer lamentablement lors des premières parties de Worms, on ne peut que les comprendre de les voir un peu dégoûtés de se voir perdre face à quelqu’un qui saura quelle puissance mettre, quel angle, quel arme idéale, etc. Des jeux comme Ooga Booga ou autre se voient plus adaptés pour ça. Ooga Booga est un jeu très amusant qui peut plaire à n’importe qui, grâce à son accessibilité et au délire qu’il procure.

Ooga booga très séduisante

Le design se veut résolument cartoon et original. Des couleurs très pastel, des personnages caricaturaux (du super héros au fantôme, du gnome au nain, du pirate à une caricature de Lincoln. Il y en aura pour tous les goûts). Même si ce n’est pas du cell shading comme Jet Set Radio ou du shading simple comme dans Cool Cool Toon, Ooga Booga fait très dessin animé. C’est assez joli à regarder, même si peu impressionnant techniquement, mais bon, le but n’était pas là. Quoi qu’il en soit, le jeu tourne en 60 images par seconde, sauf en multi, où il baisse à 30 images par seconde dès le mode 2 joueurs. Mais il ne descendra pas plus bas. Et oui, le mode multi joueurs se passe par écran partagé. Dommage, mais nécessaire. Sinon, c’est le mode en ligne (aucune idée si il marche toujours ou pas). Les commandes sont très simples, il n’y a aucun souci de maniabilité. Les musiques sont dans le ton très tribal et ukulélé comme vous pouvez l’imaginer. J’ai d’ailleurs un petit coup de cœur pour la musique de l’île araignée. Quant aux bruitages, ils sont nombreux et délirants (faut entendre le super héros crier « Super (quelque chose) » pour chacun de ses bonus). Ooga Booga est un jeu résolument tourné multijoueur, et spécialement étudié pour plaire aux débutants. Il n’y a pas de techniques secrètes à apprendre, donc on évolue assez peu dans sa manière de jouer. C’est un défaut comme un avantage, vu que le but était de plaire au débutant. Cependant, il y a pas mal à apprendre sur comment bien utiliser tel ou tel bonus, où placer les statues, dans quelles situations utiliser les phacochères, etc…

Ooga Booga beaucoup aimé

Ooga Booga est le jeu idéal pour des parties multi. Pros tout comme débutants, tout le monde peut s’amuser avec Ooga Booga. Un jeu que je vous recommande, de la même trempe que Power Stone ou bien même Super Smash Bros Melee (sur N64 ou game cube). Un jeu très marrant et original, tout simplement.

Ooga Booga