Avec son look de freeware, Musapey’s Choco Marker va pourtant faire le bonheur des joueurs Dreamcast en mal de jeux de réflexion sur leur console spiralée.
Ecole, l’éditeur, est capable de tout. Du pire (Death Crimson 2) comme du meilleur (Death Crimson OX). Et cette fois-ci, une bonne fée a du se pencher sur ce jeu aux allures simplistes. Mais quel puzzle game ne l’est pas finalement ? Et puis un puzzle game sur console de jeu à l’heure actuelle, on a presque l’impression de nager en pleine science-fiction, alors profitons-en, d’autant plus que celui-ci est plutôt original.
Vous êtes une petite bestiole de la famille des kawaiiniens. Vous vous promenez sur un minuscule cube et vous parcourez des formes géométriques diverses composées d’un assemblage de cubes comme le votre. Les cubes sont de différentes couleurs et vous vous en doutez, cela a un rôle primordial puisque vous devrez encadrer une série de pièces d’une même couleur alignées horizontalement ou verticalement à l’aide de deux pièces d’une autre couleur. Par analogie, on pourrait parler d’un Othello ou d’un Reversi en 3D. Sauf qu’ici, on ne retourne pas les pièces, on les fait disparaître et on laisse la gravité faire le reste !
Seul ou à deux, vous allez pouvoir choisir plusieurs niveaux de difficultés tout en n’oubliant pas de paramétrer les options basiques du jeu présentées dans une interface austère. Le principe du jeu est d’isoler les pièces avec une tête de mort qui sont indéboulonnables. Certaines pièces contenant des bombes seront très utiles car elles vous permettront d’éliminer en un coup toutes les pièces jointes. Les parties deviennent de plus en plus complexes par le nombre de pièces augmentant progressivement, par la diversité des couleurs composant le tableau et enfin par la forme de plus en plus complexe de l’amas créé. Au début, vous aurez droit à des parallélépipèdes bien réguliers et après vous vous taperez de solides gruyères remplis de pièges visuels. Vous ne pourrez pas toujours passer n’importe où, ou vous ne pourrez pas escalader des remparts trop élevés. Attention à ne pas vous saboter vous-même en déposant des pièces n’importe comment !
Les pièces grises sont des pièces neutres, elles prendront la couleur des deux cubes que vous leur apposerez de part et d’autres mais n’oubliez pas que la réaction n’aura pas lieu si la chaîne de couleur est brisée.
Comme les pièces sont présentées en 3D, il est évident que vous ne verrez jamais toutes les pièces simultanément, vous devez donc avoir une bonne mémoire visuelle des couleurs et bien maîtriser les déplacements dans l’espace pour savoir à tout moment quelles sont les couleurs cachées. Bien évidemment, il n’est pas toujours possible de tout retenir mais après tout, les pièces les plus importantes sont les extérieures. Quelques pièces retenues, c’est souvent quelques secondes de gagnées !
Mais j’aperçois qu’il y a un aspect du jeu que je ne vous ai pas encore révélé : le temps ! il joue contre vous, alors il est parfois nécessaire d’agir vite plutôt que de se lancer dans d’interminables réflexions. En réalisant des combos, vous pourrez récupérer quelques précieuses secondes.
La réalisation, sans être exceptionnelle, reste de bonne facture pour un puzzle game. Il y a quand même quelques petites animations en fond d’écran. La musique est enfantine et rigolote. En bref, si votre Dreamcast n’a rien eu de nouveau depuis un moment, il est peut-être temps d’exciter ces circuits !
Graphismes : 76%
Choco Marker est quand même bien fichu pour un jeu de puzzle.
Animation : 68%
Il n’y a pas grand chose à animer, la Dreamcast s’en sort vraiment sans difficultés.
Jouabilité : 75%
Le gameplay est simple, basique mais l’idée est nouvelle.
Bande Son : 70%
Ca ne mange pas de pain : c’est rigolo, sautillant et puis voilà.
Intérêt : 80%
La Dreamcast a encore de bonnes choses à se mettre dans le ventre et quand c’est en plus original, je ne dis pas non !
Note Globale : 72%
Si vous êtes un amateur de puzzle game, ce jeu a toutes les raisons d’entrer dans votre collection.