Les heavy metal, c’est des comics américains qui ne rigolent pas. Une BD bien bourrine avec des personnages bien bourrins. Ce jeu qui est donc tiré de cette série ne fait pas, comme vous l’aurez compris, dans la dentelle. En effet, c’est un peu la suite du jeu Spawn, qui avait quelques défauts. Et bien devinez quoi ? Heavy metal geomatrix les corrige ces défauts !
MOTORCYCLE !
Vous pourrez donc contrôler les 818 stompers, les 911 Elite, les 707 metal heads, ou bien encore les 323 agents. Ces équipes sont composées de trois personnages. Vous pourrez donc choisir parmi 12 personnages. Une fois le personnage choisi, le jeu commence. Pour ceux qui connaissent Virtual on, ils seront en terrain connus. En effet, ces deux jeux sont relativement proches. Vous contrôlez donc votre personnage vu de dos, le bouton X permet de tirer avec votre arme à feu (si vous en avez une), le bouton A avec votre arme de corps à corps (si vous en avez une), bouton B pour sauter, bouton Y pour changer de cible, gâchette droite pour feinter (un petit coup de speed en fait), et gâchette gauche pour les tirs secondaires de votre arme à feu. Vous ne pourrez prendre qu’une arme à feu à la fois, et une arme de corps à corps à la fois. Petite note à rajouter, si vous n’avez seulement qu’une arme de corps à corps, le bouton X vous permettra de faire un coup spécial avec. Les armes à feu sont très variées : lance missiles, mitraillette, flingue, fusil, bombardiers (vous passez dans une vue de dessus et vous envoyer des bombes), sniper laser, mines, etc… Pour chacune de ces armes, vous aurez deux possibilités : tirs primaires et tirs secondaires (plus puissant, mais moins sur d’atteindre sa cible). Mais certains tirs renferment des subtilités. Par exemple, le lance missile. Si vous appuyer un coup sec, le tir sera rapide et droit, mais plus vous laissez appuyer, plus le missiles sera lent, mais téléguidé vers la cible. Certains éléments du décor des arènes dans lesquels vous évoluerez seront destructibles. Méfiez vous alors, ce mur ne fera peut-être pas long feu. Chaque arme que vous aurez n’aura pas des munitions à l’infini. Et c’est pourquoi vous devrez en récupérez dans l’arène, où elles sont disséminés un peu partout, ainsi que divers autres bonus. Vous récupérez donc, des flingues, des épées, mais aussi de la vie, des boucliers, des jets packs, etc… Au début, chaque personnage a ses armes prédestinés, mais que cela ne vous empêche pas d’en récupérer d’autres.
Concrètement, chaque combat sera assez varié, bien que limité à 2 ou 3 personnages sur l’arène. Si ça n’a pas l’air comme ça, le fait d’avoir 1 ou 2 adversaires change tout. Mais vous ne serez pas pris par surprise, si un(e) ennemi(e) vous tire dessus alors qu’il n’est pas sur l’écran, une grosse flèche rouge vous l’indique. La caméra cible constamment l’ennemi(e) que vous êtes en train de cibler, il n’y aura pas de problème de ce coté là. Les tirs des armes ayant une certaine vitesse, vous pourrez les éviter avec un peu de dextérité en les feintant avec la gâchette droite ou en sautant. Vous pouvez même combinez ces deux actions. Le contrôle de votre personnage est au petit poil, et il faut vraiment être grincheux pour trouver à râler. Comme dans tout bon jeu de baston, il faut faire tomber la barre de vie de l’ennemi(e) à zéro, et ce en 2 rounds. Chaque personnage ayant ses particularités, n’hésitez pas à en changer pour varier un peu, même si ces différences ne sont pas marquées comme dans un jeu de baston classique. On pourra donc reproché au jeu d’avoir des personnages qui se ressemblent un peu trop. Mais c’est moins grave que pour un jeu de baston classique, la variété se faisant surtout par les armes, et les arènes.
Parlons en des arènes, vous en aurez 14, même s’il ne s’agit en fait que de 7 stages, avec une variante pour chaque (nuit/jour, et disponibilités des armes, ce qui changera en fin de compte votre façon de jouer, même si les stages sont identiques). Ce n’est pas énorme, on en aurait sans doute voulu plus, mais ça reste pas mal en fin de compte, vu que l’importance, après tout, c’est votre façon de jouer, comme pour un jeu de baston classique, et Heavy metal geomatrix aura assez de technique pour ça, si bien qu’on deviendra des bêtes de jeu, en feintant un maximum de tirs ennemis et en ayant un jeu de plus en plus efficace. L’intérêt se fera donc par le mode 2 joueurs. En ce qui concerne le mode 2 joueurs, vous aurez le droit au versus classique, et au tag (2 joueurs contre 1 adversaire dirigé par l’ordinateur). On n’en aurait aimé plus pour un jeu de ce type, mais faut croire que ce n’était pas si simple que ça que de créer des modes originaux pour ce jeu (et après tout, les jeux de baston classique n’en proposent gère plus). Pour le mode un joueur, il y aura le mode arcade, et le mode chaos matrix, qui vous fera traverser des arènes psychédéliques façon tron. Ce mode chaos matrix servira surtout de plat de résistance, histoire de faire plus complet, ainsi que de mode entraînement, le fait est que vous n’allez rien débloquer avec.
ROCK’N ROLL !
Mais force est de constater que ce jeu est plutôt beau gosse. Je ne connais pas son frère Spawn, mais il faut bien reconnaître que le jeu est propre, détaillé, dans une bonne résolution, antialiasé, aucun ralentissement, caméra exemplaire, modélisation bien fichu et tout à fait dans l’ambiance, divers effets spéciaux bien fichu… Pas la peine d’en rajouter je crois, non ? La musique bien sur ! Vous n’aurez le droit qu’à du Heavy metal (mais quand on s’appelle heavy metal geomatrix, il ne fallait pas s’attendre a de la techno). Et ce n’est pas le boulanger du coin qui en joue, mais plutôt Megadeth et compagnie. On ne s’est pas foutu de nous de ce coté. Les bruitages sont très bons, et les personnages ont toujours la petite réplique heavy metal. Seul petit bémol à mon goût, le *TOUM* qui annonce la victoire (et voilà que je me met à critiquer le jeu pour un de ces bruitages). Rien a signaler sur la jouabilité, si ce n’est qu’elle est parfaite. La durée de vie du jeu se fera par le mode 2 joueurs (comme tout bon jeu de baston), et donc par votre façon de faire évoluer votre technique.
Conclusion
Si vous commencer un peu à vous lasser de Power stone, que vous aimez beaucoup Virtual on, ou ne serait-ce que son idée, ou bien que vous cherchez tout simplement un bon jeu pour votre Dreamcast, Heavy metal geomatrix sera un jeu arcade qui vous fera plaisir. Ne vous en privez pas. ET ROCK’N ROLL !