Crazy Taxi fait partit de ces jeux avec lesquels on prend son pied dès le démarrage : de l’arcade dans toute sa splendeur!
Joe le taxi
Le but est naturellement de gagner un maximum d’argent, pour cela, il va vous falloir amener les clients à bon port. Concrètement, vous vous baladez en ville et choisissez votre client, puis vous l’amenez à destination, empochez les gains et gagnez du temps supllémentaire. Le temps, parlons en : vous avez 2 timers, le premier représente votre temps restant pour la partie, une fois à 0, c’est game over. Le second représente le temps qu’il vous reste pour amener le client à destination, s’il arrive à 0 avant que vous n’y parveniez, votre client saute du taxi et vous n’empochez rien !!! Pour vous aider vous disposez d’une flêche vous indiquant où se trouve la destination… mais à vol d’oiseau !!! Et comme vous n’avez pas de carte, il faudra apprendre les rues de la ville. Pour terminer, les clients sont classés par couleurs (vert, jaune, orange, rouge) : les premiers sont loins et rapportent beaucoup d’argent tandis que les derniers sont très proches et rapporte du temps supplémentaire.
Un peu de finesse
Mais Sega nous a encore pimenté le jeu. Ainsi, il est possible d’augmenter vos futurs gains en frôlant les autres véhicules, en sautant (tremplin, relief…) ou en effectuant des dérapages. Encore plus fort, ce système est associé à un système de combo : tant que vous n’heurtez pas d’autre véhicule, votre combo continue d’augmenter et les gains supplémentaires deviennent de plus en plus important. Si vous heurtez, le combo retombe à 0 et les gains supplémentaires retrouve leur niveau normal (mais ceux précédemment engendrés sont conservés). Naturellement, vous ne toucherez définitivement ces gains que si vous parvenez à amener votre client à destination.
Arcade, original et crazy box
Cette version Dreamcast ne pouvait pas se contenter de ce qu’offrait l’arcade. Ainsi, en plus de retrouver la ville de la borne (mode arcade) et les 4 chauffeurs (officiellement aux caractéristiques identiques… mais ils ont tout de même de légères différences), on trouve une nouvelle ville (mode original) ainsi que la fameuse crazy box. Cette dernière est constituée d’un total d’une vingtaine d’épreuves mettant à l’épreuve vos talents de pilote. Si vous les réussissez toutes, vous débloquerez alors les pousse-pousses. On notera au passage l’un des défauts majeur de Crazy Taxi : que ce soit en arcade ou en original, les clients sont toujours au même endroit et vont toujours à la même destination ce qui peut devenir vite lassant.
Un jeu speed
L’ambiance du jeu est plutôt vie californienne à 100 à l’heure. Décontracté dans votre chemise hawaïenne dans votre vieux cabriolet américain jaune vous allez écouter du Bad Religion ou du Offsprings dans des morceaux bien rythmés. Malheureusement, les graphismes ne sont pas très riches et exceptionnels, ils sont plutôt moyen pour être franc, mais, cela permet au jeu d’offrir une animation speed (très speed en 60 Hz) sans aucun ralentissement ce qui est bien plus important pour un jeu de course arcade.
Jouabilité
On frôle la perfection avec une prise en main directe et un très bon répondant des véhicules. De plus, les techniques de conduites s’assimilent aisément
Graphisme
Les graphismes sont moyens, mais l’animation est à tomber à la renverse (surtout en 60 Hz)
Son
Une bande son qui déchire, assurée par Offspring et Bad Religion
Durée de vie
Pas de mode multijoueur ainsi qu’un mode solo fini en un après midi. Ajoutons à cela que si vous n’accrochez pas dès les premières parties, vous serez vite lassé
Notes
8/10 si vous accrochez, 4/10 dans le cas contraire