Un jeu concept sur Dreamcast, en quelque sorte, ce n’est pas nouveau, mais ça fait toujours plaisir. Cosmic smash est de cela. Imaginez un jeu qui allie Arkanoid et Virtua tennis. C’est deux grands noms du jeux vidéo ça ! Le résultat Cosmic smash est pourtant peu connu, mais reste un jeu somme toute sympathique.
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- Brought to you by Sega +
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Car il est bien question de faire un casse brique à la sauce de l’an 2000. Vous prenez donc le contrôle d’un androïde, muni d’une raquette. Au cours d’une partie vous ne pourrez pas avancer ni reculer, mais vous pouvez sauter, grimper sur les murs, slider votre balle, saut périlleux, faire une « patate », ou plus communément appelé dans le jeu have a blast (attention, ce coup consomme de votre temps, mais il a l’avantage, d’aimanter la balle sur votre raquette, vous aurez moins de chance de la louper), etc… La maniabilité peut faire penser a virtua tennis tant est elle est intuitive, pourtant, Cosmic smash se base beaucoup plus sur l’orientation que vous pouvez donner à la balle et sur les mouvements possibles du personnage. Vous serez donc dans un couloir, avec en face de vous des briques. Vous devez éliminer toutes les briques destructibles. Pour cela, Vous faites le service, et PAN, et SMASH, IL NE DOIT PLUS EN RESTER ! Hm ! Pas si facile que ça ! Surtout que le temps est compté ! Si le chrono atteint zéro, c’est game over. A chaque fin de niveau, vous aurez du temps supplémentaire. Et si vous détruisez la dernière brique avec un blast, vous aurez le droit à un bonus spécial. Chaque niveau à sa particularité. Non pas que le couloir change de forme (il sera tout le temps le même), mais les briques seront disposer de façon différentes, et avec des particularités. Ici, par exemple, elles se déplacent en groupe, et je pourrais toutes les avoir d’un coup avec le blast. Là, il faut les taper deux fois pour qu’elles se cassent. Là encore, certaines briques libèrent des particules qui vont casser les briques voisines. Ici, il sera question d’éviter ces murs indestructibles qui bougent et qui gène l’accès aux briques. Là, les briques apparaissent une à une. Là encore… STOP ! Je crois que vous avez compris, chaque niveau aura sa particularité, si bien qu’on sera emmené à rencontrer des situations très différentes. On appel ça le level design. Les niveaux s’enchaînent de la façon d’un couloir de métro, avec divers embranchements à choisir. Chaque partie se voit différente grâce à cette possibilité de choisir son chemin. Et ce avec un total de 50 niveaux. Il y a donc de quoi faire. A la fin de la partie, vous n’aurez plus qu’à inscrire votre nom dans le tableau des scores, et inscrire le code correspondant sur le site www.cosmicsmash.com pour comparer avec les autres joueurs du monde entier. Malheureusement, ça, c’était le bon vieux temps, en effet, le site n’existe plus désormais ! Tant pis.
Si on doit prendre le jeu tel quel, on se rend compte qu’il est surtout conceptuel, et uniquement basé sur son gameplay. Il s’agit d’une démarche ancienne, que de baser son jeu uniquement sur ce critère, sans penser à son contenu, et à ses graphismes. C’est presque Amstardien comme démarche dans la façon de concevoir un jeu vidéo et de le penser. Un jeu vidéo fait pour s’occuper vite fait un moment, sans se prendre la tête, et qui ne dure pas longtemps. Un passe temps en somme. On pourrait penser aux habituels jeux d’arcade, qui regorgent de multiple options lors de leurs conversions sur console, mais il n’en est rien dans Cosmic smash. Vous lancez le jeu, vous tomber sur le menu :
-Game start
-Option
Pour faire court, c’est court ! Et si on va dans les options, on peut régler le temps de départ, le temps de bonus et le choix entre mono et stéréo (ainsi que l’activation de l’url, qui n’existe plus de toute façon). C’est le minimum syndical, mais pas du foutage de gueule, non, car Sega Rosso est honnête avec son produit, et le vend lors de sa sortie 20 . Encore un prix qui nous rappel l’époque de l’Amstrad, et c’était sans doute l’idée de base de l’équipe : produire un jeu avec un concept de cet époque, mais avec les outils de nos jours. En quelque sortes, le jeu vidéo de l’an 2000 que l’on imaginait 20 ans avant. C’est conceptuel, jusque dans son aspect.
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x Have a blast x
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Avec un tel concept, aurait-il été intelligent de faire des graphismes réalistes ? Non, clairement non. C’est pourquoi, avec un jeu concept, il faut de toute façon un aspect concept, que ça plaise ou non. L’aspect, donc, est très épuré, limité à sa plus simple expression. Pas de textures, juste quelques effets spéciaux, assez réussi tout de même. L’aspect est bien sûr abstrait, mais ça colle bien au jeu. D’ailleurs on s’en rendra plus compte lors des replay. Et lors d’un passage d’un niveau à un autre, c’est le noir total, avec des petites lupiotes sur les cotés, à la manière d’un tunnel d’autoroute, avec en fond sonore, une voix d’homme space vous annonçant que vous changer de niveau : Cosmic bus, seventy-seven, have a smash. Et une voix de femme, à la manière d’une voix annonçant les arrêts de bus, annoncera ici le prochain niveau, avec un nom de station de métro de Tokyo je crois. C’est assez hypnotique je vous avouerais, mais on plonge tout à fait dans l’ambiance du jeu. Les musique sont du même vitriole. Rétro dans leurs approches, elles sont faites pour accompagner les parties, et elles le font bien. Mais pas le genre de musiques qu’on retrouverait en cd audio sur le commerce. Des musiques uniquement fait pour ce jeu en somme. La maniabilité est aux petits oignons par contre. C’est très instinctif, et très technique à la fois. On a vite fait d’avoir le mécanisme du jeu dans la peau.
- We love cosmic smash -
Cosmic smash n’est peut être pas le jeu du siècle, mais il en a pleinement conscience, d’où son prix très doux lors de sa sortie. Quoi qu’il en soit, il reste un jeu très agréable pour s’occuper vite fait pendant un moment. Un jeu bien sympathique ma foi, et qui se proposera de faire partie de votre ludothèque sans arrogance. Encore un jeu agréable, original, et rafraîchissant pour la Dreamcast en fin de compte. Elle n’a pas fini de nous étonner.