Megaman, l’homme qui valait…
Héros des temps modernes. Véritable machine à casser du robot et sauveur de l’humanité à plein temps, Megaman n’est plus à présenter ! Faisant partie des licences les plus connues en Europe, le petit bonhomme bleu (non pas le Grand Schtroumpf) atterrit, une fois n’est pas coutume, sur borne d’arcade. Et autant le dire tout de suite, il aurait mieux fait de rester sur consoles!
On prend les mêmes et on recommence !
« Megaman 2 : The Power Fighters » reprend les illustres personnages issus de la série éponyme dans un jeu de combat en 1 contre 1. Les 4 héros, Megaman (on s’en serait douté), Protoman, Bass et Duo, vont une fois de plus devoir faire face à la toute nouvelle armée du Dr. Wily dans 3 modes de jeu différents : « Trouvez le Dr. Wily », « Sauvez Roll » et « Récupérez les parties volées ».
Si le choix du personnage que vous allez incarner ne change pas grand chose sur le plan de la force de frappe ou de la manipulation (Duo est le seul à être VRAIMENT différent des autres), le choix du mode… ne change pas grand chose non plus ! Ils se déclinent tous les trois en une série de 6 combats à livrer puis d’un dernier affrontement contre le Dr. Wily himself.
Bastooon !!!
Bon OK, parlons de l’essentiel de ce jeu : les combats. Megaman & Co affronteront donc en face à face, dans des arènes closes, les robots du méchant Cétacé (celui qui pige la blague gagne une Renault Fuego presque neuve livrée avec les clés mais sans les papiers…) avec le petit canon standard au début puis, au fur et à mesure des victoires, avec les armes des robots que vous aurez vaincus. Comme à l’accoutumée, chaque robot a une sensibilité particulière à une arme… L’habitude prise de charger ses attaques dans « Megaman X » premier du nom est bien sûr conservée. De temps en temps, Rush (le chien mécanique) viendra vous prêter main-forte en vous permettant de vous servir de son dos comme tremplin et en lançant une double attaque.
Et après ?…
Et bien c’est TOUT !!!
Pas grand chose d’autre à dire sur ce jeu qui fait sauter la plus grande attraction de cette série : l’aspect « plates-formes » et recherche. Misant uniquement sur les combats, Capcom signe là une belle singerie. Les combats manquent de punch, l’intelligence artificielle des robots dépasse à peine celle George W. Bush (c’est dire…), les musiques composées sur un synthé Casio à 200 balles (oui c’était les Francs à l’époque) n’embellissent pas le tableau. Seuls les stages peuvent se vanter d’être de bonne facture mais on a droit à plusieurs versions du même stage.
GRAPHISMES = 5/10
Vu les capacités du système CPS-2, on était en droit d’en attendre beaucoup mais Capcom nous joue la carte du « light ». C’est mimi, sans plus. Mention spéciale pour les stages qui eux sont vachement bien gaulés et très détaillés.
MUSIQUES & SONS = 3/10
Là encore, c’est très moyen. Les musiques sont insipides et les bruitages étouffés… Les digits vocales, en plus du fait d’être en japonais (bon point de mon côté), sont sympathiques à entendre et mettent un peu d’ambiance.
MANIABILITÉ = 5/10
Liste de ce qu’on peut faire dans ce jeu : courir, sauter, sauter en rebond, blaster, charger son tir, changer d’arme et… c’est tout ! D’accord c’est pas dur à prendre en main, mais on se sent vite à l’étroit !
DURÉE DE VIE = 2/10
Très vite torché, très vite oublié. Et ce n’est pas les 3 pseudo-modes « différents » qui vont y changer quelque chose…
Conclusion
Ben dites donc Messieurs de chez Capcom, heureusement que Megaman ne commençait pas sa carrière avec cette série sur arcade (oui rappelez-vous, on parle du deuxième opus, là) parce que vous auriez réussi à nous l’enterrer mort-né le pauvre Megaman. Non vraiment, ressortez votre Super NES, mettez-y un bon « Megaman X » et oubliez cet opus !