3 ans aprés l’échec de de « Street Fighter » causé par le succés de Final Fight du même éditeur, Capcom décida de sortir une suite qui sera LA légende du jeu vidéo, succès du à un savant agencement d’éléménts graphiques et les manipulations qui seront LES manipulations par défaut de nombreux jeux, qui font de Street Fighter 2 un jeu que l’on peut sans hésiter qualifier de parfait pour l’époque.
Le jeu commence avec une musique maintenant mythique (« The world warrior) une intro de street fighting et puis l’écran de présentation arrive !! Mettons nous dans la peau du jeune péquenot qui voit ca pour la première fois ! 8 persos tous (presque….Ken et Ryu) différents les uns des autres.
Celà va du Sumo venu défendre l’honneur de son sport (Honda) au militaire (Guile) venu venger son ami tué par Bison (On parle là de Charlie, present dans les Street Fighter Zero), en passant par la bête sauvage perdue dans la forêt Amazonienne venue retrouver sa mère grâce à des bracelets de cheville, seul souvenir lui restant de sa famille (Blanka),
la chinoise aux (très) belles jambes venue venger son pére tué par Bison (Chun-Li), le lutteur russe (Zangief), l’indien élastique pratiquant le yoga (Dhalsim) et bien entendu, les deux amis karatekas (Ryu et Ken). Ajoutez à celà 4 boss non-jouables complétant le tableau : Le boxeur Américain (Balrog), l’Espagnol griffu et efféminé (Vega), le boxeur Thaï (Sagat) et enfin, le big boss responsable d’une association secrète de malfaiteurs (shadowloo) (Bison) Avec chacun leurs propres charisme et personnalité.
Chacun dispose de son propre style ainsi que de deux ou trois coups spéciaux, réalisables avec un système de quart et demi-cercles ou de coups en concentration (arrière pendant une seconde, avant+ coup). Ce système de coups spéciaux fait rapidement ses preuves et deviendra un standard pour les beat’em ups à venir. Toujours au niveau de la jouabilité, SF2 fut le premier jeu à utiliser 6 boutons !
Coté graphisme, le jeu fourmille de détails, avec une excellente décomposition des mouvements (pour l’époque et même pour aujourd’hui) avec la possibilité de detruire des éléments du décors (fallait voir ma tête la premiere fois que j’ai vu ça) et même niquer la voiture à pôpa dans certains special stages. À noter l’ingéniosité du système de garde (il s’agit d’aller en arrière pour parer un coup !) qui permettait de faire de belle contre-attaques.
Question sons, SF2 fait également très fort avec des thèmes musicaux toujours ancrés dans la tête des gamers (c’est mon cas même 12 ans après..d’ailleurs j’écoute la BO pendant que j’écrit ce test) et des voix digitalisées légendaires (Shoryuken…Hadoooken…Tastumakisenpukyaku !)
Bref…nous avons ici un jeu quasi parfait (bien que un peu lent , mais ça sera corrigé par la suite) beau, novateur, accrochant et à la durée de vie trés longue! ( 2 ans sans aucune lassitude). Le jeu connaitra un tel engouement qu’il sera porté sur de nombreuses plates-formes avec plus (Snes) ou moins (Micros) de succès et de nouvelles versions amélioratrices ne tarderons pas à voir le jour…