Saturday Night Slam Masters est un jeu vidéo CPS-1 publié par Capcomen 1993 .

  • 1993
  • Combat

Test du jeu vidéo Saturday Night Slam Masters

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Ready…..

Développé dans les studios de Capcom et installé dans les salles d’arcade en 1993, on nous propose ici un jeu de combat. « Encore un Street Fighter ou un truc dans le genre avec Marvel » allez-vous me dire ? Que nenni ! Car ici, exit les fireballs, les combos à 15 coups et autres furies. Et oui, car ici, c’est du catch pur et dur que nous propose de découvrir Capcom. Et je vous invite à lire ce test de ce merveilleux jeu très original.

…Fight !!

Commençons par le gameplay proprement dit. Et c’est la que le charme commence à opérer. Bien sûr, il suffira encore et toujours de réduire en bouillie à la chaîne ceux qui oseront vous défier et cela tout au long du jeu, mais avec quelques particularités. Comme le fait que la barre de vie a été remplacée par une jauge d’endurance et qui même vide, vous permettra toujours de vous relever, mais vous handicapant sérieusement, notamment au niveau de votre rapidité à vous relever, ce qui peut être dangereux par la suite. Comment être battu alors ? Eh bien de trois façons, soit en étant en dehors du ring trop longtemps (vingt secondes), soit en ayant une barre d’endurance moins remplie que l’adversaire à la fin du temps imparti (soit trois minutes) ou soit par un « pin » … késako ? Le pin s’effectue lorsque votre adversaire est à terre, vous pouvez alors le plaquer au sol, ce qui est appelé dans le jeu un pin, si vous tenez votre adversaire trois secondes au sol, vous remportez le match. Et si c’est nous qui nous faisons « piner » ? Dans ce cas vous avez trois secondes pour bourriner sur tous les boutons en espérant vous dégager à temps. Notez que si votre jauge d’endurance est vide, c’est pas la peine de martyriser votre clavier/ pad/manette, votre combattant étant trop fatigué pour se débattre.

Pin !

Un bon point est sa maniabilité du fait qu’elle est bien pensée et intuitive, vous avez un bouton pour frapper, un pour sauter et un pour « piner ». Malgré cela, on a un panel d’actions bien rempli vous permettant toutes les bassesses possibles, ainsi vous pouvez lâchement frapper votre adversaire au sol avec votre pied,aggriper votre adversaire pour lui faire une prise ou l’envoyer valser dans les cordes,il est aussi possible de grimper sur les cordes du ring et sauter pour écrabouiller votre (pauvre) adversaire, et ce n’est qu’une petite partie !

Next stage : Mexico

Venons-en à l’arène, ce sera toujours un ring de catch mais vous pourrez descendre de celui-ci, et continuer à combattre entre le ring et le public, en pouvant ramasser des objets que vous a « donné » ce dernier (de la bouteille vide à la table) et les balancer à la figure de votre adversaire.

Choose your character

Passons aux personnages, ils sont au nombre de huit (plus deux boss non jouables en solo), mais je suis déçu car ils n’ont pas de caractère propre et pas d’histoires personnelles (à part un.) Je les ai malgré tout répartis en trois catégories :

  • Les « rapides et agiles » : Oni ; Stingr ; Scorpion (non jouable en solo)

  • Les « équilibrés » : Biff ; Gunloc

  • Les « Gros bourrins » : Titan ; Grater ; Rasta; Jumbo(non jouable en solo et… oh ! Surprise ! Haggar le célèbre maire / catcheur de la série des Final Fight sera de la partie !

Vous pourrez remarquer une nette majorité de la troisième classe, mais on est dans un jeu de catch je rappelle. Chaque catcheur a aussi une attaque spéciale rappelant étrangement celles de Street Fighter.

Battle royale

En ce qui concerne le mode multijoueur, on peut faire des parties de un jusqu’à quatre joueurs à deux contre deux. Si vous êtes seul, votre coéquipier sera contrôlé par l’IA. Les deux boss indisponibles en mode solo sont sélectionnables dans ce mode .

Graphismes : Corrects dans l’ensemble avec des animations assez fluides. Le seul petit point noir réside dans les décors. Le public et bien animé et détaillé dans l’ensemble, de plus vous y pourrez apercevoir Ryu, Chun-li et Honda de street fighter si vous regardez bien. Seulement le décor ne change pas d’un niveau à l’autre excpté au niveau des couleurs, ce qui entraîne une certaine répetivité.

Son : De belles musiques bien rythmées collant bien a l’esprit du jeu. Celle du stage de Mexico notamment est superbe.

Et l’histoire dans tout ça ? Ne cherchez pas, y a que dalle de ce côté-ci.

Au final : Un (très) bon jeu de combat qui vous fera passer de bons moments (surtout en multi)

A télécharger d’urgence !

Note : 18/20

Saturday Night Slam Masters