Megaman : The Power Battle est un jeu vidéo CPS-1 publié par Capcomen 1996 .

  • 1996
  • Combat

Test du jeu vidéo Megaman : The Power Battle

0.5/5 — Nul !! par

On a tellement l’habitude de dire que Capcom est la boîte à baffes depuis Street Fighter II.

On a tellement bouffé du Megaan, toujours par Capcom, quand on était gamins.

Alors évidemment, un jour où l’autre il fallait bien s’attendre à un jeu de baston Megaman.

Et bien sortez vos mouchoirs, mes frères, et chantez avec moi « Alléluia », ce jour est enfin arrivé.

…Ah pardon, on me fait signe en coulisses que les mouchoirs, c’est juste pour pleurer.

En effet, nous l’apprenons à l’instant : Megaman : The Power Battle est une grosse daube.

UN ROBOT DANS MA BORNE

Oui, nous aurions pu nous attendre à un nouveau Megaman gavé aux hormones par la puissance du CPS-1, un jeu de plates-formes bien hard avec des nouveaux robots à défaire et le Dr Wily encore derrière tout ça.

Oui, nous aurions pu nous attendre à des graphismes de folie, des sprites énormes, des musiques certes connues mais remaniées, un jeu long et hard…

Oui mais non, chez Capcom on recycle au rabais.

MMTPB est donc une sorte de beat ‘em up où vous allez pouvoir contrôler un sacré panel de héros, à savoir Megaman bien sûr, mais aussi Protoman (me rappelle plus qui c’est celui-là), Bass (Zéro en français, comme il porte bien son nom !(ERRATUM : NON, AUCUN RAPPORT ENTRE ZÉRO ET BASS, CE TEST EST DONC INVALIDE ET JE COURS ME FLAGELLER EN PLACE PUBLIQUE (n’empêche que ce « jeu » est quand même une bonne grosse daube, hein les enfants…))) et… c’est tout.

Trois persos, pas un caché, rien, que dalle.

QUATRE CONTRE QU… HUIT

Une fois votre héros choisi, vous sélectionnez un stage au zazar sur une carte où le curseur se balade en cercle, à vous de le stopper où vous voulez/pouvez.

Les stages sont au nombre de six. Chacun d’eux dispose d’un robot qu’il va vous falloir affronter. Pas de blague, ces six robots, vous l’avez peut-être senti venir, sont les boss de Megaman 1 : Iceman, Gutsman, Woodman (l’était peut-être dans le 2 celui-là), truc-man avec ses mines anti-personnel, machin-man qui crache du feu et bidule-man qui, je vous l’avoue, m’a si peu marqué que le lendemain je me souviens déjà plus qui c’est.

Bien sûr, les stages sont en adéquation, avec l’Arctique et une baleine échouée pour Iceman ou l’usine avec plein de tuyaux pour truc-man.

Une fois les six robots battus, la citadelle volante de Wily se pose à terre et vous avez droit à deux nouveaux boss, un gros golem et le bon docteur qui a trois transformations.

RUN ‘N GUN

Quand je disais « une sorte de beat ‘em up », c’était pas pour me donner un genre, ça n’est vraiment qu’un ersatz de beat ‘em up : déjà les trois persos sont absolument identiques au niveau des coups, vous choisirez donc uniquement un look.

Ensuite, puisqu’on en est aux coups, ceux-ci sont au nombre de un, c’est-à-dire que dans ce jeu vous ne pouvez que tirer et sauter.

Vous pouvez tout de même utiliser le troisième bouton pour choisir l’arme d’un ennemi vaincu, limitée celle-là.

Enfin, pour les combats animés vous repasserez aussi, puisque la jauge de vie adverse n’en finit pas de ne pas finir, alors que la vôtre n’est constituée que de huit crans. Qui plus est Wily dispose d’une jauge, plus une demi-jauge, plus un quart de jauge. Youpi.

Et histoire de vous achever, tous les ennemis ont à peu près le même « mode de pensée », à savoir je tire/je saute, comme vous en somme…

BOSS RUSH MODE

Je vais essayer de la faire courte :

Au début on se dit que ça part pas trop mal, les graphismes ont l’air joli, les sprites sont conséquents, les couleurs chatoyantes. Bon c’est vrai que le chara-design est moisi et que Megaman nous a fait une poussée de croissance assez incroyable, mais pas grave : Bass a le stâïle.

Seulement là où les choses se corsent, c’est quand on commence à jouer : déjà le style de jeu est complètement à l’ouest, c’est finalement un mode boss rush de Megaman 1 à 7. Ensuite les musiques, pas retravaillées pour deux sous, sont lancinantes et deviennent insupportables à mesure que le combat s’éternise.

Ensuite vient le gameplay. Enfin, le non-gameplay, puisqu’on retrouve le même panel (deux boutons, whouah) de coups que dans le jeu de plates-formes (imaginez un Smash Bros Melee où Mario aurait juste pu sauter…), ce qui vous allez me dire suffit amplement pour ce jeu.

J’en terminerai sur la difficulté. Celle-ci est toute relative puisque les six premiers robots sont ridicules, faisant toujours la même chose, alors que les deux derniers boss sont atroces. Notez qu’avec Protoman vous pouvez choisir trois parcours : les boss de Megaman 1 & 2, ceux de Megaman 3 à 6 ou ceux du sept. Toutefois le jeu reste excessivement court, frôle le zéro absolu de l’intérêt vidéo-ludique et dispose d’une replay value nulle et non avenue.

Megaman : The Power Battle