Beat’em all avec un soupçon de RPG, Knights of the Round étonne sur bien des points. Similaire à « The King of Dragon » dans le principe, il est plus évolué que ce dernier.
Le CPS1 possède quelques perles rares, qu’il faut absolument essayer.
Arthur et ses compères.
Comme l’indique le titre, les personnages font partie de l’histoire et des légendes arthuriennes. Le choix est assez limité, puisque que l’on peut choisir Lancelot, Arthur, ou Perceval. Pour faire court, Lancelot est rapide, Arthur et un héros équilibré, enfin Perceval fait dans le style gros bourrin. Après ce choix difficile, en route pour l’aventure, compagnon !
Notre royaume est en péril, le machiavélique Garibaldi a dérobé le Saint Graal, relique magique inestimable. Le jeu se divise en sept lieux différents, scellés par des Boss. Comme à l’accoutumée, la mort des boss permettra de passer au niveau suivant. La possibilité de jouer à trois renforce l’immersion du joueur, car on aide le roi Arthur à reconquérir son trône et son pouvoir.
La chevalerie, sa force, son pouvoir
Chacun de nos héros pratique l’art de l’épée, et ils sont impressionnants. Avec six possibilités d’attaques il devient facile d’occire les félons à la solde de Garibaldi. Estoc, enchaînement mortel et « coup spéciaux » font partie de votre gamme de frappes. Face à vous se dresse une armée composée de soldats en armure et d’assassins en tout genre, à pied ou à cheval. Pour progresser dans le jeu l’abattage en masse des ennemis est conseillé, car il vous permettra de progresser et de gagner en résistance et en puissance. Au fil des niveaux, certains objets dissimulés dans le décor augmentent la puissance de votre armure et de l’épée, vous transformant, en « Robocop » des temps anciens. Visuellement c’est impressionnant croyez moi.
Arthur, fils difforme ?
Pour l’époque, le jeu est sublime, les sprites sont bien animés et détaillés, le jeu fourmille de détails en tout genre. Les animations présentent au second plan sont sidérantes, étant donnée l’ancienneté du hardware, 1991. Les boss sont parfois énormes et assez simples ou inversement, petits mais très bien modélisés. Le Phantom est le boss de référence, avec un effet de déplacement bluffant. Les musiques sont de bonne facture avec quelques passages épiques pour relancer l’intérêt du jeu. La maniabilité ne faillit jamais et le jeu reste absolument fluide, même lorsque l’un des personnages monte à cheval. Petit bijou technologique pour l’époque Knight of the Round est un beat’em all de haute qualité, même si il souffre de certains défauts, comme son côté répétitif et lassant à un joueur.
Pour achever ce test je dirai que Knights of the round et l’un des meilleur beat’em all / aventure sur CPS1 surtout à trois joueurs où il devient très fun.
Graphisme : 9/10
Absolument superbe pour l’époque.
Musiques : 8/10
Rythmée, immerge le joueur.
Maniabilité: 10/10
Les trois héros répondent au doigt et à l’oeil.
Durée de vie : 7/10
Un peu court car assez linéaire.