3° épisode d’une série légendaire, 1941 reste tout de même un shoot’em up classique.
Classique mais efficace
1941 n’est pas ce que l’on peut appeler un jeu original. Le jeu ne comporte que 6 niveaux, ce qui est peu comparé à ses prédécesseurs (32 pour 1942 et 16 pour 1943). Néanmoins, ils sont variés et offrent un challenge intéressant. Toujours dans le domaine du classique, les armes que vous avez à disposition : vous avez, en plus de votre tir normal, un tir automatique (une cadence de tir plus élevée en réalité), un laser (plus puissant, mais beaucoup plus fin) et enfin des missiles (couvre une plus grande partie de l’écran). En plus de cela, d’autres power-ups offrent en plus des modules (qui tirent avec vous, mais qui peuvent subir des dégâts) ou des espèces de « fantômes »: des sortes de doubles vous suivent dans vos mouvements (à la manière d’une décomposition de l’animation) et tirent avec vous (à noter qu’ils tirent TOUJOURS avec l’arme de base). Enfin, vous disposez d’un tir concentré, ce dernier n’est pas particulièrement puissant, mais envoit une flopée de missiles et à surtout l’avantage de pouvoir être utilisé à volonté sans temps de recharge préalable.
La touche 19xx
La touche 19xx, c’est avant tout cette ambiance Seconde Guerre Mondiale qui se dégage du jeu. On notera juste que les boss de 1941 sont plus dans le genre rétro-futuriste.
Mais, restant fidèle à lui même, 1941 garde un héritage des épisodes précédents. Ainsi, votre avion a une barre de vie, cette dernière grandira en montant en grade (à la fin des niveaux, en fonction de vos performances), ainsi, vous pouvez vous faire toucher plusieurs fois… bien sûr, vous pourrez collecter des power-ups pour remonter votre barre de vie (soit d’un point, soit toute la barre complète). Continuons sur le chemin des originalités avec le fameux looping !!! Ce dernier consomme 1 de vos points de vie, mais à la fin du looping, votre avion lance une bombe (à noter, vous n’avez pas d’autre moyen d’envoyer des bombes). Enfin, grande marque de fabrique de 1942 et 1943, vos power-ups d’armes sont limités dans le temps, sachez donc en faire bon usage.
Toujours plus fort
Maintenant le jeu tourne sur CPS-1. Résultat, on a droit à des graphismes fins et colorés. A cela s’ajoutentde beaux effets tels que les nuages (qui sont tout simplement superbes) ainsi que des musiques et des bruitages plutôt discrets. Mais, plus que les graphismes, c’est l’interaction avec les décors que l’on apprécie. Vous pouvez bien sur détruire quelques éléments, mais on retient surtout que lorsque vous heurtez le décor, votre avion n’explose pas et ne subit pas de dégât (si c’est le cas, c’est que c’est un ennemi ou un boss que vous venez de heurter), il tournoie juste sur lui même durant quelques secondes. Cela rajoute un petit plus au gameplay, car cela peut vous permettre de faire le ménage un peu autour de vous sans utiliser de bombe car, oui, vous pouvez tout de même tirer lorsque vous tournoyez !!!
Jouabilité
Toujours aussi classique… et efficace !!!
Graphisme
Fin et détaillé, ils ont bien vieillis.
Son
De bonne qualité, le tout accompagné de sympathiques musiques.
Durée de vie
Plutôt courte car peu de niveaux offrant un challenge plutôt moyen.