S’il est bien une superstar des premiers jeux vidéos aux côtés de Donkey Kong et de Pacman, c’est bien la sympathique grenouille de Frogger! Qui n’a en effet jamais joué à l’une de ses innombrables adaptations, que ce soit en version commerciale, freeware ou sur un Game & Watch? Frogger a indiscutablement marqué son temps jusqu’à connaître il y a quelques années un remake en 3D sur PC qui il est vrai a fait un bide. Mais le jeu original, conçu par Sega et Gremlin en 1981 a fait un véritable carton et Frogger, malgré un principe des plus simples, reste un classique absolu!
Principe on ne peut plus simple en effet, puisqu’il ne s’agit jamais que de faire traverser l’écran d’un point A (en bas de l’écran) à un point B (en haut) par une petite rainette et ce dans le temps imparti. Mais tout n’est pas si facile puisqu’entre elle et son but, il y a une route traversée par de nombreux véhicules et une rivière agitée…
Vous l’avez compris, l’écran de jeu est donc divisé en deux espaces : le premier, l’autoroute, est parsemé de nombreux véhicules qu’il va falloir éviter jusqu’à la rive, où on peut faire une pause… Reste ensuite la rivière à traverser, en sautant sur le dos des tortues et sur les troncs d’arbre qui naviguent dessus de gauche à droite. Cette seconde partie est naturellement plus difficile et le chemin devra être parcouru 5 fois (il y a 5 espaces en haut, un pour chaque grenouille). Une fois cela fait, le niveau recommence, plus difficile : plus de trafic sur la route, des tortues qui immergent de temps à autre (mieux vaut ne pas être dessus quand elles le font), des serpents qui traversent l’écran ou encore des crocodiles gueule béante se substituant parfois aux troncs d’arbre. Si on peut grimper sur le dos de ces derniers, mieux vaut éviter leur bouche car eux ne manqueront pas un bon petit déjeuner à base de grenouille. ;) En plus de tout cela, le jeu accélère progressivement, rendant l’action plus intense.
De temps en temps apparaît une grenouille immobile quelque part sur l’écran. Aller dessus permet d’obtenir un multiplicateur de points, du moins si le batracien ne meurt pas ensuite et arrive à bon port!
Les graphismes restent simples mais de bonne facture et sont très colorés. En même temps, c’est Frogger donc on « navigue » en terrain connu. ;) Au niveau de l’ambiance sonore, on a droit à une musique sympathique au début mais courte et qui devient par là même assez répétitive et à quelques bruitages.
Il s’agit donc d’une adaptation plus que convenable de ce classique des classiques. On aime ou on n’aime pas Frogger mais personnellement, j’apprécie toujours une petite partie de temps à autres. ;)