En l’an 2035, l’UPFF contrôle la galaxie et installe l’ordre ainsi qu’une paix durable. Différents navires sillonnent le territoire, alors que d’autres s’aventurent aux limites de l’espace sous surveillance pour explorer l’inconnu. Le croiseur Avalon 1 s’apprête à entrer dans la Terra Incognita, à la découverte de nouveaux mondes. Cependant, avant même qu’il ait franchi les frontières de la galaxie, un énorme vaisseau de guerre surgit du néant et, sans prévenir, attaque l’Avalon 1. L’équipage est rapidement anéanti ; seul survit Bren McGuire. Il enfile la combinaison Turrican et entreprend une vengeance contre les envahisseurs, gouvernés par le terrible « The Machine », mi-homme mi-machine.
Immense :
McGuire atterrit à la surface de la planète où se terre le tyran, enfoui dans son repaire à des kilomètres de profondeur. La zone à explorer est immense. Dès le premier stage, Bren ne sait où aller et se lance dans toutes les directions. Le niveau s’étale sur plusieurs écrans de large et de haut. Il faudra le parcourir minutieusement pour trouver le boss et la sortie. Beaucoup de chemins mènent vers des cul-de-sac, mais nombre contiennent bonus et vies cachés. Chaque monde renferme d’importants secrets, qui donnent toujours satisfaction après les avoir récupérés. Des blocs invisibles sont éparpillés un peu partout et se montrent lorsqu’ils reçoivent un tir. Ensuite, ils larguent des améliorations et finissent par disparaître. Avant de les détruire, il serait bon de monter dessus pour vérifier si d’autres blocs n’existent pas au-dessus. Grâce à cette méthode, Bren accède à des endroits souvent emplis de multiples vies. Celles-ci seront très précieuses car les ennemis ne feront aucun cadeau.
Intense :
McGuire fouille les niveaux en tirant sur les hordes de monstres. Il dispose de 3 armes principales : le tir multiple, le laser et le bounce, qui rebondit contre les parois. En complément, il peut également employer des armes d’appoint plus puissantes, mais aussi plus contraignantes. En restant appuyé quelques instant sur le bouton de tir, il déclenche un tir avec une cadence très élevée. De plus, ce tir peut tourner sur 360° et atteindre toutes les parties de l’écran. Cette attaque très puissante possède plusieurs défauts. D’une part elle a un temps de latence, d’autre part elle immobilise le héros. Malgré ses inconvénients, elle reste très pratique quand un joueur connaît les niveaux et quand il sait où l’activer. Ensuite, en pressant sur la barre d’espace, 2 vagues nettoient intégralement l’écran. Elles se déclenchent instantanément et balayent rapidement les alentours. Par contre, cette arme est limitée. Enfin, l’extraordinaire armure Turrican peut se transformer en une scie circulaire invincible. Sous cette forme étonnante, Bren peut quasiment tout anéantir. C’est vraiment galvanisant !
Plates-formes :
Avec toutes ses armes, Bren zigouille les ennemis en un clin d’œil. À peine a-t-il posé les pieds sur le sol de la planète qu’un essaim d’énormes insectes l’assaille déjà. Puis des robots bipèdes s’amènent à vive allure et tentent de le percuter. Plus loin dans le premier niveau, il s’enfonce dans de sombres grottes à la recherche du boss. Ce dernier est un gros robot à l’aspect humain. Armé d’un grand flingue, il pourrait faire peur, mais sa technique d’attaque basique le rend particulièrement vulnérable. Après ce combat, les décors deviennent plus aquatiques, avec chutes d’eau et poissons carnivores. Par contre, ils restent toujours orientés plates-formes. Bren n’affronte pas seulement les individus qu’il croise, il brave également les nombreux dangers de l’environnement. Avec une grande agilité et autant de dextérité, il saute au-dessus des précipices, s’élance sur des plates-formes mouvantes, lutte contre le vent ou utilise les courants ascendants pour atteindre des corniches surélevées. Les classiques du genre plates-formes.
Shoot them up :
Après avoir parcouru à pinces des kilomètres de galeries, qui descendent toujours plus profondément dans les entrailles de la planète, le soldat de l’UPFF va emprunter un vaisseau. Il s’envole maintenant pour une séance de shoot them up horizontal. Le scrolling surprend par sa rapidité, et son défilement différentiel qui amplifie l’impression de vitesse. L’appareil vole au travers d’étroits couloirs tout en tirant sur les engins arrivant en face. Attention, ça décoiffe ! Enfin, au bout de 3 stages de pilotage, le jeu revient sur une phase de plates-formes.
Exceptionnel :
Ce Turrican II sur Commodore 64 n’a pas à rougir face à la mouture sur Amiga. Certes, les graphismes affichent moins de détails ou de couleurs et les musiques sont absentes, mais le plaisir est intact et toujours aussi bon. Le titre n’a pas perdu de sa nervosité ni de son punch. Les niveaux sont immenses et aussi complexes qu’un labyrinthe. Les ennemis, autant que les armes, sont variés. Le jeu fourmille de boss en tous genres, plus impressionnants les uns que les autres. Il comprend diverses situations qui ne laissent pas au joueur le temps de s’ennuyer.