Super Breakout sur Atari VCS 2600
Super Breakout figure parmi les premiers casse-briques de l’histoire. Aux commandes d’une raquette en bas de l’écran, vous renvoyez une balle vers le haut pour supprimer les rangées de briques en hauteur. La balle rebondit sur toutes les surfaces : raquette, parois et briques en émettant un son différent. Les briques, quand elles disparaissent, produisent une petite mélodie en fonction de leur couleur. Amusant lorsque plusieurs d’entre elles se brisent dans une même lancée.
Super Breakout ne dispose pas d’une foule d’options. Il reste basique car il s’agit d’un précurseur. Ainsi les briques ne libèrent pas de bonus ou d’armes comme dans Arkanoïd. Cependant on note des choses intéressantes pour dynamiser le jeu. Ainsi, le niveau traditionnel présente en hauteur un mur de briques alignées par couleur et une raquette en bas. Normal. Au départ, tout est tranquille, la balle se déplace lentement. Mais quand elle atteint la ligne bleue, elle accélère rendant le jeu plus difficile. Enfin pour corser encore les choses, lorsque la balle touche le plafond, la raquette rapetisse de moitié. D’autres modes proposent des variantes plus sympathiques :
un level avec 2 raquettes,
un autre avec 2 raquettes et plusieurs balles,
un autre où l’écran descend,
un autre où les malus sont absents.
Ces modes varient les plaisirs mais ils recommencent indéfiniment. Pas de possibilité de passer de l’un à l’autre sans perdre la partie pour en recommencer une nouvelle.
On ne peut pas dire que le visuel de Super Breakout soit très développé. Il se résume à de simples lignes de couleur et une balle carrée. Néanmoins, comme ce casse-brique appartient aux jeux les plus colorés de la machine, il retient le regard. Et puis, il apparaît légèrement plus joli que son aïeul Breakout. Même constat du point de vue sonore où l’ambiance se limite à des bips. L’animation, heureusement, est un exemple de fluidité. Avec 4 pixels et demi à animer, la console ne souffre pas excessivement. La jouabilité ne s’en porte que mieux.
Super Breakout accuse son âge. Obsolète, dépassé, écrasé par le célèbre Arkanoïd, il a mal vieilli. Et pourtant, malgré tout, malgré un principe basique, les casse-briques ont quelque chose d’accrocheur. Un tout petit rien qui donne envie de toujours commencer une autre partie, comme hypnotisé par la balle.