Pac-Man sur Atari VCS 2600
Y’a-t-il une personne dans l’assemblée qui ne connaît pas Pac-Man ? Cette petite boule jaune avait tellement de succès dans les années 80 qu’une série télévisée sous forme de dessins animés était diffusée dans moult pays. Avant de s’aventurer sur le petit écran, Pac-Man était (et est encore) une icône du jeu vidéo. Paru en arcade en 1980, son succès l’obligea à s’exporter sur les nombreuses consoles futures. L’année suivante, il fit donc son apparition sur Atari VCS 2600.
Enfermé dans un labyrinthe, Pac-Man parcourt les couloirs à la recherche de petites pastilles qu’il ingurgite sans modération. Des fantômes vadrouillent également dans le dédale à la poursuite d’une âme à grignoter. Au nombre de 4, ils agiront pour encercler la célèbre boule jaune puis la dévorer. Heureusement, des pac-gommes placées dans les coins de l’écran donnent des super pouvoirs à Pac-Man. Il devient invincible et peut maintenant absorber les fantômes qui fuient. Les rôles désormais inversés, le chat devient la souris et inversement. Cependant, cette inversion ne durent pas éternellement. D’abord, les esprits, une fois ingérés, retournent à la cage centrale se régénérer. Mais surtout, les effets de la pac-gomme n’ont qu’une durée limitée, nécessitant une bonne gestion du temps. Au retour à la normale, les fantômes reprennent leur rôle agressif et leur chasse contre Pac-Man.
Technique :
Graphismes : Lorsque Pac-Man a mangé toutes les pastilles, il passe au niveau suivant. Le labyrinthe reste identique ainsi que tous les éléments visuels. Tous les stage affichent toujours et encore les mêmes couloirs composés de traits oranges qui représentent les murs. Les fantômes, qui deviennent plus puissants à chaque niveau, ont la fâcheuse tendance à clignoter. Cela doit produire un effet de transparence, mais il demeure en fait désagréable. Enfin, le fruit qui apparaît parfois sous la cage des spectres n’a rien d’explicite car un simple carré le symbolise. Un fruit carré ! Qu’est-ce donc ?
Animation : Avec 5 sprites à mouvoir à l’écran, la console n’est pas débordée. Minimale, mais ce caractère n’a pas d’importance avec ce style de jeu.
Jouabilité : La rigidité des commandes risque de provoquer des crises de nerfs. Pac-Man ne répond pas immédiatement. A une intersection, si le joueur appuie sur la droite pour que la tête jaune se dirige dans cette direction, il constatera avec surprise que Pac-Man continuera son chemin sans tourner. Il faut appuyer sur une direction avant d’arriver à une intersection. Vraiment pas pratique pour réagir immédiatement et fuir les monstres. Les commandes manquent cruellement de souplesse.
Son : La partie débute par un court air musical. Durant le jeu, seul le bruit du grignotage des pastilles se fait entendre. Ensuite, quand Pac-Man avale une pac-gomme rose, un ensemble de sons légers signale qu’il possède des super pouvoirs. Il est dommage de ne pas réentendre la musique de la borne d’arcade ou un thème aussi stressant.
A table :
Avec son principe ultra simple Pac-Man s’adresse à tout le monde. La manette dans la main, quiconque ressent instantanément du plaisir avec ce jeu. Les fantômes aux fesses font monter la pression. Néanmoins, cette mouture de ce classique de l’arcade sur Atari VCS 2600 n’est pas des plus réussies, car elle est plombée par une maniabilité trop raide. De plus, l’année suivante sort Ms Pac-Man qui corrige ce problème et apporte une réalisation plus soignée. Les bruitages de meilleure qualité se réfèrent à l’arcade et le labyrinthe change de forme.