Ms. Pac-Man sur Atari VCS 2600
Ms. Pac-Man, la femme du bien nommé Pac-Man, endure le même quotidien que son mari. Enfermée dans un labyrinthe, elle ingurgite des tas et des tas de pastilles tout en étant poursuivie par 4 fantômes. Afin de ne pas se faire dévorer, les bébêtes vont jouer à tour de rôle au chat et à la souris. Le quatuor va poursuivre la petite boule jaune et tenter de l’encercler. Ms. Pac-Man, très rusée, essayera quant à elle de tromper les esprits en zigzaguant dans les couloirs pour les faire tourner en bourrique. Elle peut également inverser la situation en gobant une Pac-gomme. A partir de cet instant, les spectres deviennent vulnérables et se mettent à fuir. Ms. Pac-Man a maintenant le champ libre et peut avaler tranquillement les pastilles éparpillées ou partir à la chasse aux souris. La Miss gagne des points en avalant les fantômes et aurait tendance à vouloir tous les manger. Attention toutefois à une gourmandise trop insistante. A vouloir les attraper tous, le temps risque de manquer, annulant les effets affaiblissants sur les bestioles qui se retourneront vite contre Madame.
Après avoir enfilé l’intégralité des pastilles, Madame passe au stage suivant. Le labyrinthe reste identique, seul change le fruit bonus qui apparaîtra au bout de quelque temps. Chaque level est lié à un fruit qui rapporte des points si la Miss parvient à l’avaler. Le bougre a en effet tendance à se faire la malle. Il arrive sur l’aire de jeu par un tunnel sur les côtés et se balade ensuite dans le labyrinthe. Les fantômes et la grosse boule jaune peuvent également emprunter ces tunnels. Ils transportent une personne d’un côté de l’écran vers l’autre. Exercice nécessaire qui désoriente les spectres.
Lorsque Ms. Pac-Man a de nouveau mangé toutes les petites billes, elle passe au niveau suivant qui présente maintenant un nouveau visage. En fait, à la différence de son prédécesseur, le jeu affiche un nouveau parcours quand un labyrinthe a été terminé 2 fois de suite. L’agencement des murs ainsi que leurs couleurs changent. Par contre le gameplay ne bouge pas d’un poil, mais cette modification rend le jeu beaucoup moins répétitif que Pac-Man premier du nom. De plus, ce nouvel opus dispose d’une réalisation plus aboutie. Les graphismes montrent toujours de bons gros pixels mais les couleurs sont mieux choisies, entraînant une meilleure visibilité. On note également une musique d’introduction sympathique.
Le principe de Pac-Man n’a pas changé d’un iota, reste toujours aussi prenant et stressant. Les quelques petites améliorations font que cet épisode est mon préféré sur les consoles Atari VCS.