Montezuma’s Revenge sur Atari VCS 2600
Monsieur Joe Panama ressemble à l’explorateur Indiana Jones mais dans une version comique. A la recherche de trésors et d’aventure, il se retrouve enfermé dans une antique forteresse aztèque. Néanmoins, rien ne l’arrête. Il entreprend donc l’exploration des lieux à la recherche de richesses oubliées. L’ouvrage contient moult dangers dont des mécanismes mortels qui fonctionnent encore des siècles après leur construction. Ces pièges ne découragent pas le téméraire Joe ; bien au contraire, ils le motivent et l’excitent comme un gamin.
La première salle qu’il visite possède 2 sorties verrouillées et une seule clef. Avant d’ouvrir l’une des portes, il doit récupérer ladite clef en suivant un parcours pour éviter les pièges. D’abord, il accède à l’étage inférieur en descendant une échelle. Il ne peut pas directement sauter en bas, sinon il va s’écraser au sol les 4 fers en l’air et perdre une vie. Ensuite, il doit prendre garde au tapis roulant qui le pousse vers le vide. Puis il prend son élan et saute pour attraper une corde. Encore une échelle à utiliser et le voilà au niveau inférieur où roule une tête de mort. Dernier obstacle avant d’atteindre la clef. En observant les déplacements du crâne, il coordonne ses mouvements pour sauter au-dessus. Une fois la clef en poche, il faut refaire le chemin inverse et se diriger vers l’une des porte pour l’ouvrir. Mais laquelle ?
Dans les pièces suivantes, d’autres pièges attendent d’être déjoués. Des lasers intermittents ou des bassins de lave en fusion grilleront quiconque les traversant. Joe récoltera également de précieux objets, comme des épées ou des massues qui serviront à tuer les serpents ou les araignées. Il fouillera la forteresse de long en large et en travers, il n’hésitera pas à faire des allers-retours afin d’acquérir un objet qui permettra de dégager ou débloquer un passage. Montezuma’s Revenge n’est pas qu’un simple jeu de plates-formes, il y a une légère touche d’aventure qui donne de la profondeur au produit. La liberté d’action du héros nous fait oublier qu’il est emprisonné dans une forteresse.
Réalisation :
Graphismes : L’aspect des salles paraît relativement travaillé. Elles affichent des structures différentes et des pièges assez variés. On note un soin dans le dessin des sprites, ils sont tous reconnaissables. Ce ne sont pas simplement des amas de pixels sans âme.
Animation : Le héros dispose de divers mouvements. Il court, saute, monte à l’échelle ou à la corde, et le plus marrant survient lorsqu’il s’écrase au sol. Dans cet état, il est étalé par terre et agite ses jambes en l’air. C’est ridicule !
Son : Les seuls bruitages audibles proviennent des actions du héros. On entend les bruits de pas sur le sol, un son lorsqu’il saute, un petit jingle quand il récupère un objet, etc. Très classique, le minimum, mais cela suffit.
Jouabilité : La maniabilité est légèrement dure mais reste plus que correcte. L’unique bouton de la manette sert à sauter. Ensuite, le stick déplace le personnage. Quand Joe récupère une arme, il l’utilise automatiquement sur le premier ennemi qu’il touche, puis la perd immédiatement après. Ainsi, la maniabilité garde toute sa simplicité.
Durée de vie : L’exploration demande beaucoup d’adresse car le moindre faux pas est sanctionné par la perte d’une vie. Elle nécessite beaucoup de concentration et de sang-froid. Si vous avez les nerfs à vif et que vous lâchez votre colère au moindre échec, passez votre chemin. Par contre, si ce genre de jeu ne vous fait pas peur, vous adorerez, tel un explorateur, découvrir les secrets et trésors de ce mystérieux tombeau. Le seul reproche que l’on puisse faire est que le jeu ne semble pas posséder énormément de salles. Selon la jaquette, il contient 24 chambres. Une fois la salle du trésor découverte, le héros revient au début.