Ghosbusters est un jeu vidéo VCS publié par Activisionen 1985 .

  • 1985
  • Action

Test du jeu vidéo Ghosbusters

4/5 — Exceptionnel ! par

Ghostbusters sur Atari VCS 2600

Le groupe S.O.S. Fantômes rassemble une bande de copains au sein d’une entreprise atypique. Moyennant finances, le groupe sillonne la ville pour éradiquer les spectres qui hantent les bâtiments.

La partie commence avec l’écran où il faut acheter le matériel nécessaire. La banque a prêté une somme de 5 000 $ à cette PME très spéciale. Avec cet argent, l’équipe achète un amplificateur d’image qui permet de mieux localiser les fantômes, un « Bait » qui empêche le gros bonhomme Marshmallow de détruire la ville, un « Ghost vacuum » qui aide à éliminer les esprits vagabonds dans les rues, et enfin des « Traps » qui enferment les ectoplasmes dans une boîte. Lorsque le groupe se sent prêt pour le combat, sortez du magasin en déplaçant l’interrupteur de difficulté derrière la console de la position A vers B (ou inversement).

L’écran suivant présente une carte de la ville où les fantômes errants apparaissent. Le logo « Ghosbusters » représente la voiture de l’équipe qui roule dans les artères de l’agglomération. Les blocs verts sont des quartiers sains, tandis que ceux qui clignotent en rouge sont infestés de méchants esprits. Afin de les supprimer, il faut déplacer le véhicule vers les quartiers malsains en touchant au passage, si possibles, les vagabonds.

Ensuite l’écran change de nouveau et montre en gros plan les déplacements de la voiture vue de dessus. Si précédemment un fantôme errant a été touché, il se retrouve maintenant sur la route et il suffit simplement de le cueillir avec l’automobile.

Arrivé à destination, un nouvel écran apparaît et la vue devient de côté. Devant la façade d’un immeuble un ectoplasme vert se balade et terrifie les habitants. Afin de l’attraper, deux hommes de S.O.S. Fantômes sortent leur attirail, puis tentent de bloquer la bête grâce à leur rayon ionisé avant de l’enfermer dans un piège. S’ils réussissent, ils gagnent de l’argent. Par contre s’ils échouent, l’énergie PK reliée à la malfaisante force spectrale grandit.

Lorsque cette énergie devient trop importante, des phénomènes étranges surviennent. Vous perdez le contrôle du véhicule ainsi que des hommes. Vous ne pouvez plus bouger alors qu’un énorme monstre marche sur la ville pour détruire les habitations. L’utilisation du « Bait » est le seul moyen qui l’éloignera. Pour ce faire, vous devez commuter la position des interrupteurs de difficulté derrière la console. Si le gros bonhomme Marshmallow s’enfuit, la mairie vous octroie 2 000 $. A l’inverse, elle vous retire 4 000 $ si le monstre réussit à détruire des immeubles.

Votre mission consistera à amasser le plus d’argent possible pour pouvoir lutter contre les forces du mal qui s’amplifient inexorablement. L’écran affiche continuellement 2 compteurs en bas : votre argent et l’énergie PK qui croît. Si cette énergie atteint 9 999, la mairie vous retire votre licence et la partie est terminée, sauf si vous possédez plus de 10 000 $. Alors l’administration vous laisse une chance de continuer en affrontant le gros Marshmallow.

Ghosbusters dispose de situations variées qui évitent au joueur l’ennui ou la monotonie. De plus, la jouabilité a quelque chose d’original. La manette de la console ne possède qu’un unique bouton et pourtant le jeu en exploite plusieurs. L’astuce passe par l’emploi des interrupteurs au dos de la machine. Les actionner rapidement est une vraie gymnastique et cela est plutôt marrant. Ajoutez à cela une réalisation qui retranscrit l’ambiance du film et vous obtenez un jeu amusant. Les graphismes reprennent les symboles de l’histoire. Vous retrouvez les rayons verts ionisés et les pièges posés au sol qui aspirent les fantômes. La longue voiture de l’équipe est de la partie et également le gros homme Marshmallow tout blanc. Tout deux très reconnaissables. Enfin, la mélodie du film vous suit tout le long de l’aventure.

Ghosbusters