Push toi d’là
Quand j’entends les critiques râler parce que les jeux PC d’aujourd’hui ont des scénaristes dignes des Feux de l’Amour (pardon maman), il y a quand même de quoi rigoler doucement. Pourquoi ?
Parce que dans Push Over, ils ont fait fort : une fourmi, un chien et des chips. Pour faire un schéma : chien possède chips, chips *pouf* disparus dans des trous, chien trop gros pour rentrer dedans, chien demande à fourmi de récupérer ses chips.
C’est synthétique mais vous n’avez pas besoin d’en savoir plus. Enfin ne vous inquiétez pas ;) le jeu était à la base sponsorisé par une marque de chips américaine. Voilà pour le pourquoi du comment.
Domino-ns le monde !
Vous vous souvenez d’une vieille publicité télévisée sur du sucre ? Oui celle où une rangée de morceaux étaient plus ou moins alignée et tombait en effet domino ?
Ben dans Push Over c’est la même chose (sans les morceaux de sucre) : vous devez faire tomber des dominos pour ouvrir la porte de sortie et passer au niveau suivant. Et des niveaux, il y en a 100 en tout et tous les 10 vous retrouvez un sachet de… chips. Ca tombe bien aujourd’hui je n’avais rien à faire !
Le jeu serait facile s’il n’existait pas différentes variantes de dominos, s’ils n’étaient pas tous sagement en ligne et si certains endroits du niveau n’étaient pas inaccessibles.
Voici une petite liste des dominos présents. Vous pouvez l’obtenir en cours de jeu en appuyant sur la touche P de votre clavier.
standard : le domino tombe dans la continuité du mouvement du domino qui le touche (logique).
culbuteur : ce domino, une fois touché, continue d’avancer et ne sera stoppé qu’en « culbutant » un autre domino (dans la mesure où celui ci tombe, sinon il changera de direction).
stoppeur : il ne bougera pas quoiqu’il arrive. Il sert à changer la direction de la chute d’un domino.
fractionneur : quand un domino lui tombe dessus, au lieu de se détruire, il se tranche en 2, sur la gauche et la droite.
péteur : quand il tombe, il explose créant un espace libre dans le sol afin que le domino le touchant y tombe.
retardateur : au lieu de tomber de suite une fois touché, un certain laps de temps s’écoule. Il fait partie des plus pénibles à gérer en général.
ascenseur : le rebelle de service : quand on le touche il s’envole vers le haut.
évanouisseur : une fois au sol il disparait. J’avoue ne pas avoir compris toute sa subtilité.
pointeur : contrairement au « péteur », en tombant au sol il comble le trou indiqué par sa direction de chute.
gâchette : le plus important. Il ne sert à rien mais c’est la clé du niveau. C’est le domino qui doit être touché en dernier et uniquement en dernier. Une fois tombé et que vous répondez à tous les critères, alors la porte de sortie s’ouvre.
Quelques règles élémentaires
Pour vous compliquer un peu la vie, il y a des contraintes à respecter pour ouvrir la porte de sortie.
Comme indiqué plus haut, il faut donc que le domino gâchette tombe en dernier. Mais cela dit, il faut au passage que TOUS les autres dominos soient tombés, qu’aucun d’entre eux ne se soient brisés (style un domino tombe d’un étage supérieur sur un autre domino, à part le domino fractionneur) et surtout, que vous les ayez fait tomber avant la fin du temps imparti. Enfin, il faut que vous soyez rentré dans la porte de sortie avant ce temps imparti.
Outre le déplacement de votre personnage (qui ne peut pas sauter), vous pouvez transporter un domino en même temps, monter ou descendre aux échelles … et puis pousser 1 domino. Une fois poussé, c’est fini vous ne pouvez plus en pousser d’autres. Il faudra donc obligatoirement recommencer le niveau.
Conclusion
Push Over est un petit jeu respectable et qui fera chauffer votre cervelle avec une difficulté progressive. Vous bénéficiez de vies infinies et d’un code à la fin de chaque niveau. Il est ainsi possible de terminer le jeu en plusieurs fois sans avoir à tout reprendre depuis le début.
Les graphismes sont mignons et les thèmes des niveaux varient régulièrement (espace, aztèque, zone industrielle par exemple). Les animations de votre personnage fourmis sont rigolotes comme tout.
Les musiques ne sont pas des plus passionnantes mais ne gâchent en rien le plaisir de jouer. Elles changent en même temps que le thème visuel du niveau.
Du coup, comme vous pouvez vous en douter, la durée de vie du jeu est importante, surtout si c’est votre copine blonde qui joue. ;D
Certains niveaux vous demanderont de le recommencer une bonne dizaine de fois pour réunir tous les critères de la réussite. Il y aura parfois quelques subtilités (déplacer un domino après avoir fait tomber le premier, atteindre un point précis du niveau avant qu’il ne soit plus accessible etc.).
C’est un jeu prenant, qui ne nécessite pas beaucoup de temps libre pour y jouer, abordable tant par les enfants que les adultes. Il a le mérite d’être ludique et de faire travailler les méninges.