Jeux vidéo Atari ST
Pas facile de savoir à quel jeu jouer.
En 1985, on n'était pas tous nés, on ne parlait pas japonais, ou on ne pouvait choisir qu'un seul jeu vidéo par année !
Nous sommes des joueurs passionnés. Nous avons juste eu envie de partager nos avis sur nos jeux vidéos Atari ST, ceux qu'on a adoré, ceux qu'on a détesté ou ces pépites que l'on voudrait faire connaitre.
Images Atari ST
Pas facile de savoir à quoi ça ressemble.
Puisque 1 image vaut plus que 1000 mots, voici (presque) 1000 images. 3 images Atari ST pour découvrir son aspect, ses boites, accessoires et éditions spéciales.
L'histoire de Atari ST
Lorsque Jack Tramiel lance l’Atari ST en 1985, son but avoué n’est autre que de concurrencer le Macintosh d’Apple.
D’aucun y a vu également une volonté de sa part de contrecarrer Commodore, son ancienne boîte contre laquelle il garde un certain ressentiment.Atari échouera sur le premier point mais l’affrontement avec l’Amiga de Commodore perdurera jusqu’en 1992 et restera comme une des guéguerres les plus âpres de l’informatique grand public.
Comme l’Amiga, le ST ne connaitra de réel succès qu’en Europe, où il domine dans un premier temps le marché, profitant d’une sortie plus précoce, d’un prix inférieur et d’un meilleur support par les développeurs : le ST est en effet plus facile à programmer que l’Amiga.Il doit cependant céder du terrain alors que l’Amiga démontre petit à petit ses capacités supérieures, notamment à partir de 1988.
Le ST est rapidement supplanté par le STf en 1985 qui apporte notamment un lecteur de disquette double face compatible MS Dos.Le STe, en 1989, marque une évolution plus marquée, avec des capacités graphiques rehaussées et l’ajout d’un blitter en hard.Chaque gamme est splittée en 2 modèles : le 520 et le 1040, le premier embarquant 512Ko de RAM, le second 1Mo.
Au niveau professionnel, le Mega ST, supplanté plus tard par le TT et le Mega STe, remporte de beaux succès dans le milieu de l’édition grâce à son coût très faible.Mais là où le ST se distingue le plus, c’est dans le milieu musical : malgré la faiblesse de son chip sonore (le même que l’Amstrad CPC), il est le seul ordinateur grand public à présenter une interface MIDI en standard, ce qui en fait une excellente plate-forme pour la création musicale, à moindre frais.
En 1992, Atari sort le Falcon, machine nettement plus puissante, notamment grâce à son DSP intégré.Vendu à un prix prohibitif, avec un faible support de la part des développeurs et pris en étau entre l’Amiga 1200 et le PC, le Falcon ne tirera pas son épingle du jeu.Son successeur, le Hades n’est jamais sorti.