Sous le nom étrange de Vulcan Venture se cache en fait le deuxième épisode de la série Nemesis/Gradius. Il reprend les ficelles du premier volet et utilise une machine plus puissante pour créer un shoot them up horizontal exceptionnel.
Comme son prédécesseur, les niveaux commencent de la même façon. Des groupes de vaisseaux relativement inoffensifs surgissent par la droite en suivant une chorégraphie. Lorsqu’ils sont détruits, ils laissent derrière eux des pastilles. Après récolte, elles augmentent une jauge qui permet d’activer des bonus. Bien évidemment les armes les plus puissantes nécessitent plus de pastilles que celles plus faibles. Ce système d’améliorations des caractéristiques de Vic Viper est particulièrement attrayant et motivant, car d’une certaine manière il permet le choix de ses bonus. Le joueur peut activer ou non le bonus qu’il désire.
Du point de vue de l’armement lui-même, il n’y a pas de changement. Le vaisseau dispose toujours de missiles, laser, bouclier et surtout des Multiples. Qu’est-ce donc que ces machins ? Les Multiples ont une forme ovoïde et accompagnent le navire dans ses moindres mouvements. De plus elles s’équipent également de la même arme que lui. En amasser un maximum et les voir tout détruire est réellement amusant.
En regard des différents aspects précédemment cités du jeu, il ne semble pas que ce deuxième volet apporte de grandes nouveautés. La seule modification notable se situe juste au début de l’aventure lorsqu’il faut choisir une configuration d’armes parmi 4. L’appareil reste identique mais lance des missiles et des lasers différents. Ensuite, avant de confirmer, 2 types de boucliers sont disponibles : situé à la proue du vaisseau ou l’entourant. Fondamentalement, le comportement de jeu ne change pas d’un iota, mais cela apporte de la variété.
En éditant ce nouvel épisode de Nemesis/Gradius, Konami a gardé tout ce qui a fait le succès du premier titre sans y adjoindre d’éléments novateurs. Qu’importe ! Le principe de ce shoot them up suffit largement pour donner de bonnes sensations. A vrai dire, les développeurs ont bénéficié d’une technologie plus puissante pour créer une jeu plus beau que Nemesis premier du nom. Dès le commencement, le joueur en prend plein la tronche. Il vole entre des soleils en miniature qui crachent des gerbes de flammes et d’où sortent de gigantesques dragons de feu. Alors que le premier volet nous avait habitué à affronter des sprites de tailles modestes, nous sommes immédiatement impressionnés par la fluidité avec laquelle se déplacent ces énormes monstres. Les décors, même s’ils affichent toujours un éternel arrière-plan noir, sont plus détaillés et colorés qu’auparavant. Cependant, ils gardent leur esprit typique de la série. Certains environnements retrouvent une seconde jeunesse, comme le célèbre niveau des statues de l’île de Pâques. Toujours aussi attrayant. Ensuite les musiques tirent également avantage d’un matériel plus performant en proposant des airs plus stylés et plus rythmés. Un vrai régal. Enfin, la difficulté ne semble pas avoir diminué. Elle reste toujours atroce !
Au final, si vous avez aimé Gradius I, vous adorerez ce deuxième épisode qui bénéficie bien évidemment d’une technologie plus puissante.